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chrischambers86
13 706 abonnés
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5,0
Publiée le 18 octobre 2007
Succès immense et inattendu de l'acteur-rèalisateur Dennis Hopper, tournè avec très peu de moyens, aux idèes hippies! Le ressentiment de "Easy Rider" en 1969 fut ènorme et suscita de très nombreuses imitations! Un nouveau type de marginal y ètait campè: le hippie, avec ses blue-jeans, ses t-shirts, son vocabulaire, la drogue et la moto! Le personnage de Peter Fonda concrètise sa fuite romantique dans un voyage sur les ruines de sa civilisation, qu'il dèfie en même temps! Hopper dènonce l'intolèrance d'une Amèrique profonde hostiles aux marginaux dans ce road-movie profondèment pessimiste et envoûtant dans sa forme! Film emblèmatique de toute une gènèration, "Easy Rider" doit beaucoup à son trio d'acteurs, Dennis Hopper, Peter Fonda et Jack Nicholson, qui traversent une Amèrique dèmystifièe et hostile, entre rêverie et cauchemar! "Easy Rider" reprèsente le ras le bol de toute une gènèration, un hymne à la libertè, à la diffèrence! A noter une bande son extraordinaire avec d'indèmodables classiques (The Byrds, Bob Dylan, Steppenwolf, Roger McGuinn...). Une date dans l'histoire du cinèma, à plusieurs titres...
Film culte et reflet de toute une époque, je dois avouer être quelque peu resté sur ma faim en ce qui concerne ce "Easy Rider". Cela dit, il est tout de même impressionnant de voir qu'aujourd'hui ce film garde un réel intérêt, aussi bien par la personnalité de ces deux réalisateurs fous (Peter Fonda est en réalité quasiment plus l'auteur du film que Dennis Hopper) que par sa vision d'une Amérique que nous n'avions jusqu'alors que peu eu l'occasion de voir au cinéma. Il n'y a ainsi pas vraiment d'histoire, mais surtout des gueules assez inoubliables ainsi qu'un constat des plus intéressants sur cette face cachée des Etats-Unis, au fond ni meilleur ni pire que le reste du pays : juste intolérante. De plus, la bande-originale s'avère être un véritable régal, si bien qu'au final c'est tout de même un assez bon moment que nous fait passer cet "Easy Rider". Cela dit, on restera quelque peu dubitatif sur certains choix de mise en scène psychédélique, et qui en définitive ne font qu'alourdir inutilement le propos du film. En somme, et même si l'oeuvre n'est donc pas exempt de tout reproche, il reste encore aujourd'hui un film percutant, sachant qui plus est nous offrir quelques très bons moments : je ne saurais donc que trop vous conseiller de le découvrir, ne serait-ce que pour vous faire votre propre opinion. Une expérience.
Easy Rider est la base du road movie américain, de beaux paysages, de la musique et la route. Autrement dit, la liberté. Dennis Hopper dresse parfaitement le portrait de l'Amérique des années 60, conservatrice, intolérante et clairement raciste. On voit alors différents personnages qui essayent d'échapper à ce moule, principalement nos deux héros interprétés par Dennis Hopper et Peter Fonda. A noter aussi l'excellente apparition de Jack Nicholson toujours aussi atypique et fou ! Cette Amérique est chamboulée par cette jeunesse de la génération Woodstock qui veut changer les choses, on voit dans ce film la difficulté de la tâche. La bande originale est vraiment géniale. Bref, un grand classique du genre qui n'a pas vieilli.
En 1969, l'Amérique découvrait un film qui allait bouleverser toute une génération : la génération hippie. "Easy Rider" est en fait un "Bad Trip", le symbole de la destruction du rêve américain ( en effet, les deux motards voyagent d'Ouest en Est ). Le film est intéressant sur bien des points: à commencer par le personnage de l'avocat ( premier grand rôle de Jack Nicholson ), véritable personnage clef du film qui apparaît comme l'ange gardien des deux motards. Puis vient l'interprétation de Dennis Hopper, qui se livre à un numéro de baba-cool plutôt séduisant et attachant. Quant à la musique ( Jimmy Hendrix en tête ), elle est aujourd'hui devenu mythique. Le film de Dennis Hopper souffre malheureusement d'un scénario inexistant s'apparentant plus à une chronique qu'autre chose. Mais les thèmes abordés sont riches en interprétations ( le choc des cultures, le racisme, la vie en communauté, mais surtout la scène du voyage psychédélique dans le cimetière qui s'apparente à un rituel chrétien ). Le film de toute une génération en somme, qui possède son charme et sa profondeur. A voir.
Un drame qui retrace la traversée des Etats-Unis par deux motards en marge de la société. Paysages superbes, ambiance hippie, aventure et liberté sont au rendez-vous. Cependant, on s’ennuie rapidement et à de trop nombreuses reprises ; il y a un manque certain de rebondissements, de rythme et beaucoup trop de dialogues pseudo-philosophiques. De plus, le film s’appuie sur des effets et un montage bien particulier. Une réalisation assez creuse et soporifique qui s’inscrit dans une époque bien spécifique dans laquelle il est dur de se plonger !
La vision des Etats Unis à la fin des années 60 que nous dépeint le plus célèbre des road-movies est admirable. A travers les différentes rencontres que font ces deux motards rebelles, tel que des ploucs antipathiques, une communauté hippie accueillante et surtout l'avocat alcoolique magnifiquement interprété par Jack Nicholson, on y découvre à la fois un beau panel de la bêtise humaine et un choc des cultures et des classes sociales. A la fin, on assiste également à une scène inoubliable où se multiplient prières et drogues dures pour nous faire partager un trip surréaliste métaphysique. Et, avec sa superbe musique et ses décors splendides, on peut aisément comprendre que ce chef d'œuvre signé par Denis Hopper soit rapidement devenu le film culte de toute la génération de soixante-huitards en quête d'anticonformisme.
Avec Easy Rider nous assistons à la mise à mort d’un mythe américain, le mythe de la liberté qui change les armes à feu en paroles virulentes, la sédentarité en moto arpentant la somptuosité naturelle du vide environnant, la vie en voyage sans fin. Seules griseries à l’œuvre pour s’échapper un temps de l’inertie sociétale, les substances en tout genre, le vrombissement du moteur, la camaraderie ; tout ce qui, en somme, est taxé de déviant, de dépravé, de dangereux par une société obsédée par l’idée de liberté mais incapable de l’adopter. Par un long et raisonné dérèglement de tous les sens on parvient à la trouver, à l’éprouver ; cela ne va pas sans son lot de conséquences, la première étant la mort sociale, puis la mort tout court. Œuvre de révolte tournée avec très peu de moyens, Easy Rider se dresse tel un monument instable et insaisissable élevé à la gloire de la liberté vécue d’une part – Billy et son hédonisme prononcé –, réfléchie d’autre part – Wyatt. Corrosif sans jamais agresser, lucide dans les excès de ses protagonistes, le film donne envie de prendre la route pour se raccorder, ne serait-ce qu’un temps, au hasard d’une rencontre, au destin qu’écrivent les pneus sur le bitume, à l’humain dans ce qu’il a de plus sauvage et certainement de plus sincère.
Je viens de voir "Easy Rider" en VO bien sûr, mais sans sous-titres. Aussi, je n'ai pas pu saisir chaque détail et une fine analyse de ma part serait prétentieuse. Je vais donc me limiter aux grandes lignes. Il s'agit d'un film dédié au mouvement hippie, à la fois plein de charme et totalement démodé. Tourné en 1969, un an avant Woodstock qui annonçait la fin de la période, il est complètement ancré dans sa culture. Porté par de charismatiques interprètes (le duo détonnant Fonda-Hopper mais surtout l'explosion d'un second rôle magnifique : Jack Nicholson), il expose bien les idées et motivations de cette fascinante culture. Le meilleur sur ce point reste sans aucun doute les longues séquences routières accompagnées d'une bande-son formidable. Durant de tels passages, on est au coeur de l'ambiance, du paradis terrestre recherché, toutefois malheureusement impossible à obtenir. La mise en scène est soignée et prend son envol lors d'une réunion autour du feu où Nicholson expose sa philosophie. De nuit, il est entouré de noir et représente la clarté du paysage. Autrement dit, une métaphore de ces hommes apportant un peu de lumière dans ce monde si sombre. Le désespoir n'était pas vraiment présent durant la majorité de l'oeuvre, presque réconfortante. On pouvait cependant percevoir un malaise qui guettait nos protagonistes avec leurs constants ravitaillements en substances illicites. Effectivement, ils ne résisteront pas à la débauche gratuite et auto-destructrice. Cela, le cinéaste Hopper le fait ressentir dans sa fin de film, lors d'une séquence absolument terrifiante, accompagnée d'un montage acceléré et jouant sur toutes les couleurs possibles. D'une sauvagerie presque écoeurante, elle secoue littéralement le spectateur pour le laisser abasourdi au point d'éclipser une conclusion dramatique. C'est cela que je retiendrai d'"Easy Rider", en dépit des années prises pas forcément bénéfiques et surtout de baisses de rythme, et par conséquent d'un film pas toujours tenu.
Alors c'est l'histoire de deux mecs qui enfourchent la route, à la recherche de l'Amérique, et qui ne la trouve nulle part. C'est aussi l'histoire d'une génération en mal de tout, pétrie d'envie, qui gonfle et déborde, qui aspire et rêve d'ailleurs. C'est l'histoire de l'homme, le perdu, celui qui s'égare et se retrouve avec lui-même.
Un voyage plutôt plaisant, aux quelques hallucinations attachantes. La faiblesse de l'ensemble est équilibrée par une réalisation sans reproche et une bande-son réussie.
Deux motards parcourent les lieux communs du western américain vers une odyssée à l’hédonisme. «Easy Rider» (USA, 1969), premier film de Dennis Hopper, retrace le parcours de deux hippies à travers une Amérique réactionnaire, prête à les rejeter voire à les condamner. La révolution animée par Hopper repose sur le principe de réactualisation. En parcourant les monuments qui firent le succès de l’Hollywood classique, Hopper, Peter Fonda et Jack Nicholson, lui redonnent un aspect contemporain, extraient une image critique de l’Amérique. La bande-son qui accompagne les virées motardes -part active de la contre-culture- donne aux paysages une allure brisée, défaite de sa pruine officielle. Le Monument Valley cher à John Ford devient pour Hopper l’occasion d’admirer ce qu’il y a au-delà. «Easy Rider» repose sur le principe de voir au-delà, en-deçà, ailleurs que ce que l’Hollywood classique ne voulait voir. Les faux-raccords bégayants, les comportements dilettantes, la manque liminaire d’ambition narrative font d’«Easy Rider» une film semblablement échoué. Pensé le film initial de Hopper comme raté équivaut à croire que «Les Quatre cents coups» serait un échec. Comme pour la Nouvelle Vague, «Easy Rider», film introductif au Nouvel Hollywood repose sur la déconnexion. Déconnexion des protagonistes aux mondes qu’ils habitent, déconnexion de bout de monde (de fragments de film) entre eux, déconnexion du spectateur à l’imaginaire américain classique. Ne pas aimer «Easy Rider» revient à préférer se choyer dans le confort. La brutalité et la douceur qui participent, en concordance, à bâtir ce monument «culte» du cinéma US reproduisent la nature de l’Amérique. Dans la filiation de «The man who shot Liberty Valance», «Easy Rider» réfléchit à la cohabitation de la violence et de la loi qui la contrôle. A la différence que ce thème-là est formulé par la narration chez Ford alors que Hopper pense le sujet par le mode de production du film.
Easy Rider ou les pérégrinations de 2 acteurs amateurs (P. Fonda est vraiment mauvais) sillonnant l'Amérique profonde sur 2 motos inroulables (P. Fonda ne pouvait même plus plier les bras dixit) et passant leur temps à tirer sur des joints. Il paraît que ce film à changé la vie de certains spectateurs, il fallait pas grande chose à l'époque...
Ils roulent en moto,puis ils fument,puis ils roulent,puis ils sniffent,puis ils roulent,puis ils boivent...Tout ça pendant 1h30 entrecoupé de scènes où ils racontent des conneries autour d'un feu.Génial!Un film soit disant culte,emblème de la génération "hippie".Elle-même une stupidité sans nom,futile,puérile et inventée par des jeunes bourges en manque de conscience idéologique! Quand le thème du film est du même niveau que sa qualité...
Film iconique de l’Amérique profonde. La découverte de la liberté certes mais d’un ennui mortel. Préférez mettre directement la BO sur la platine.... un catalogue de paysages pour préparer ses vacances.