Deux motards marginaux parcourent le Sud des Etats-Unis, affrontant des réactions hostiles. Réalisé et interprété par Dennis Hopper, un film phare culte et représentatif de la contre-culture américaine des années 60.
"Easy Rider" est un film qui s'inscrit indubitablement bien dans son époque. Le problème vient du fait que le film ne décolle jamais et se résume à des scènes de dialogues pseudo-philosophiques autour d'un feu de camp et de longues promenades à moto. Ces escapades à deux roues sont d'ailleurs prétexte à montrer un paquet de plan panoramique qui sont certes trés beau mais ne font pas avancer l'histoire. Les quelques gros rebondissements et moments forts sont vraiment absurdes et témoigne de la faiblesse et du manque d'inspiration du scénario. Bref, sur le plan artistique, on repassera mais on pourra toujours apprécier le voyage.
Considéré comme un film culte, Easy Rider n'est pourtant pas si bon que ça. Traitant de la quête de liberté de deux motards face à la peur et aux préjugés de l'Amérique profonde des années 60, ce road-movie a un beau fond à la base. Mais avec un montage bancal et une mise en scène à la ramasse qui n'exploite pas les éléments intéressants de l'histoire et qui ralentit considérablement le rythme, ce fond de base est traité superficiellement et certaines scènes sont souvent répétitives. Easy Rider devient alors vite inintéressant, ennuyeux et ridicule. On peut toujours se rabattre sur le trio Dennis Hopper / Peter Fonda / Jack Nicholson, les grands espaces dépaysants et les balades en moto accompagnées de chansons bien choisies, mais ce n'est pas suffisant.
Film culte pour toute une génération, Easy rider n’a rien perdu de sa force tranquille et de sa capacité de dénonciation de l’oppression d’une l’Amérique conservatrice et violente. L’image de ces bikers parcourant les États-Unis au volant de leurs motos au guidon démesuré appartient à l’imagerie cinéphile du monde entier, et compte à lui seul comme un symbole du mouvement hippie aux USA. Tourné plus ou moins « à l’arrache », le long-métrage qui parait constamment être en état de flottement – à l’instar de la fumée de l’herbe consommée par les personnages tout au long de leur périple – vaut aussi pour ses acteurs géniaux, en particulier Jack Nicholson (extraordinaire) et Dennis Hopper. Mythique !
Road movie cultissime et très dur finalement sur les apriori d'une population n'acceptant pas la différence. Quelle claque l'on prend lors de cette virée.
Un magnifique road-movie des années 70 qui racontent l’odyssée de trois motards qui traversent l'Amérique. Jack Nicholoson, Peter Fonda et Dennis Hopper chevauchent leur bécanes avec nostalgie . Le film a un côté très hippie. Normal , ce film est sorti en 1969 et devenu culte dans les années 70.
Easy Rider est LE film culte de toute la génération hippie mis en scène par un Dennis Hopper très inspiré et enrichie par une musique d'anthologie (Born To Be Wild,...). Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson crèvent l'écran dans ce film qui n'est rien d'autre qu'une critique d'une société intolérente: les marginaux ou les partisants de la contre-culture sont rejetés ou doivent disparaître. A ce sujet, le final de Easy Rider est fortement symbolique... Magistral de bout en bout (Le scène du cimetiere) !!!
Quand le libéralisme rencontre le puritanisme c'est un peu voir intégralement l'idée élémentaire du film, le problème c'est que ce Road Movie est plat, y a pour ainsi dire aucun scénario, les dialogues sont creux et le film est truffé de stéréotype et Denis Hopper ne sait pas se servir d'une caméra et puis qu'est qu'on s'ennuie et comble de tout les personnages sont pas du tout attachant, un énième film qui ne mérite pas sa renommée, quoique les gens sont plus indécis concernant ce film fort heureusement
B.O. énorme, paysages magnifiques, personnages inoubliables, ce road-movie culte traverse les décennies sans vieillir, véritable témoignage d'un aspect du mythe américain.