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Charlotte28
123 abonnés
2 001 critiques
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1,5
Publiée le 14 décembre 2018
Une bande-originale explosive et des paysages sauvages magnifiés ne sauraient faire le poids face à une mise en scène psychédélique maladroite, des dialogues verbeux pseudo-philosophiques et une absence totale d'intrigue sinon le cheminement errant d'hommes désœuvrés qui ne pensent qu'à des ivresses désenchantantes. Incarner une époque ou l'encenser ne produisent définitivement pas nécessairement un film de qualité...
Un film à découvrir pour son évocation de son époque et son appel à la liberté mais il faut être lucide Easy Rider est un film assez faible finalement, il se passe peu de chose (la moitié du film consiste à filmer les 2 motos filant sur l'autoroute accompagnés de bonnes chansons) ; le final n'est pas très percutant. Dennis Hopper aurait du mieux exploiter certaines situations (comme celle du restaurant ou nos 3 lascars se font insulter). Je mettais imaginer un film plus marquant.
Film culte, on se demande bien pourquoi tant il a l’air fabriqué à partir de trois bouts de ficelle et tant son « message » semble daté, dépassé, ringard et de toute manière sans intérêt. « Road-movie » de deux zonards déjantés qui en rencontrent un troisième, le film fait comme ses héros : il erre à travers une critique de l’Amérique profonde peut-être sincère mais beaucoup trop à l’emporte-pièce et manichéenne pour pouvoir vraiment être utile. La mise en scène ne fait rien pour sauver le propos et les comédiens font ce qu’ils peuvent. À oublier dans les basses fosses du cinéma…
Easy Rider, première réalisation pour le père Dennis Hopper, Fonda/Hopper en bécane ça rigole pas, un road movie rempli de bonne musique, de superbes paysages, d'une très bonne ambiance et de pas mal d'humour surtout grâce au magistral Jack Nicholson carrément bourré...euh...barré^^.
Un road movie a moto a travers tous les Etats-unis aynt comme seul décor le desert américains.Un film ennuyeux , ennuyant , qui se dit etre un film " culte " . Ce fil m'a totalement déçus et je n'est rien trouvé de positive en le voyant . Un pure navet .
Est-ce que l’auteur n’a pas osé montrer plus de violence, a-t-il juste voulu montrer une Amérique pacifique et de sages hippies juste un peu drogués mais très gentils ? On regarde de beaux paysages en attendant qu’il se passe quelque chose. Soudain, tout le monde meurt brusquement et inexplicablement, et c’est fini. Le film est pourtant court : pourquoi nous laisser sur notre faim ?...
Il faut être défoncé pour apprécier et comprendre cette oeuvre. Un film culte et tant d'éloges à son sujet, pour pas grand chose; çà boit, çà fume, et le tout est mou du genou. Rien ne s'y passe, et seul les morceaux Rock'n'roll sont sympas et donne un peu de punch à ce road movie. Une hymne à la liberté, où l'on retiendra la performance de Jack Nicholson, toujours au top.
Film hippie par excellence mais film culte certainement pas! Car trop de redondances et de vide l'occupent jusqu'à la dernière minute... Reste le plaisir d'écouter de la bonne musique, d'admirer de beaux paysages étasuniens et de découvrir deux acteurs en devenir : Dennis Hopper et Jack Nicholson. Plaisant tout de même...
Ecoeuré.. Franchement, j'ai entendu tout un cinéma sur ce film... Et rien. Une fin très déplaisante, j'en ressors avec un petit moral et une impression dérangeante de perte de temps. Quel dommage !
Considéré comme l'acte de naissance du Nouvel Hollywood, le film de motos, de LSD et d’expérimentations signé par Dennis Hopper avec l'argent de son pote Peter Fonda est tout de même problématique pour moi. Bon, ceux qui ont l'habitude de me suivre savent que j'ai un vrai souci avec les films de cette période, aussi inventifs que creux, aussi géniaux qu'inégaux. Sans scénario vraiment écrit, avec uniquement des joints et des types ramassés dans les bleds traversés pour faire l'acteur ou le technicien, nos joyeux lurons signent une ode à la liberté qui rappelle le geste de Jack Kérouac, mais il faut dire que si on est pas dans le même état que les acteurs, ça reste difficilement regardable. Alors oui, certaines idées de montage sont stupéfiantes, certains plans éclairés par Laszlo Kovacs sont magnifiques, et le film a bien un truc à dire à défaut d'avoir quelque chose à raconter, mais c'est tellement creux et puéril qu'on peut se désintéresser très vite de la chose. Psychologie absente, dialogues improvisés sous stupéfiants et autres substances, délires psychédéliques (la séquence dans le cimetière sous LSD est très pénible), acteurs en roue libre (dont un Jack Nicholson vendu comme un avocat des droits civiques, ce qui n'est jamais vraiment expliqué à l'écran, sans oublier son problème de boisson qui n'a aucune incidence sur le film !!) et mise en scène foutraque, bref, c'est un film générationnelle sur une époque, qui marquera pour toujours le début de quelque chose (même si je fais partie de ceux qui pensent que le Nouvel Hollywood a débuté un peu plus tôt et que certains cinéastes de l'époque des studios avaient déjà défriché le terrain) mais qui reste tout de même un film assez moyen selon moi. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Trip halluciné sur les routes désertes de l'Amérique, le film est bien perché mais est aussi une photographie de l'Amérique de l'époque, enlisée dans la guerre du Vietnam, entre conservatisme bas du front et communautés hippies. Ça n'a ni queue ni tête mais nous offre des superbes paysages sur des musiques géniales et souffle un vent de liberté.
L'année de production de ce singulier road movie, symbole de toute une génération, est sans doute aussi éloquent que le métrage en lui-même. Les USA sont en plein changement, les guerres n'emballent plus les patriotes et le peuple a envie et besoin de liberté, et c'est tout l'attrait de Easy Rider. Dennis Hopper se met en scène avec Peter Fonda dans leur quête d'une vie meilleure à dos de choppers dans une Amérique qu'ils ne reconnaissent plus et qui ne les reconnaît plus également. Et nous partons avec eux à la rencontre de personnages hauts en couleur bien souvent liés par la drogue et la boisson. Si ce n'est pas toujours palpitant et loin s'en faut l'atmosphère y est très prenante et les paysages sublimes. Pour avoir traverser les USA d'Est en Ouest en bobber, ça me remet dedans à chaque fois, je retrouve cette ambiance particulière à chaque fois ainsi que ces sublimes décors. Il y a certes énormément de longueurs mais aussi des scènes intéressantes qui en disent long sur l'état d'esprit général de ce si grand pays avec ses qualités et ses défauts. Je ne sais pas si Hopper s'est douté un instant de l'impact de son film de potes au budget famélique dans le temps mais Easy Rider est devenu le témoignage d'une époque et un film totalement générationnel qu'il est bon de revisionner de temps à autre malgré ses défauts.
Wow, l'Amérique a rarement été si bien filmée. Photo impeccable, paysages sublimes, acteurs excellents et bien sûr BO géniale. Film culte de toute évidence, à voir et à revoir.