Mon compte
    Easy Rider
    Note moyenne
    3,8
    8814 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Easy Rider ?

    347 critiques spectateurs

    5
    78 critiques
    4
    104 critiques
    3
    80 critiques
    2
    48 critiques
    1
    28 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Objectivons
    Objectivons

    315 abonnés 2 938 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2012
    Dennis Hopper, Jack Nicholson et Peter Fonda forment une belle brochette d'acteurs de renom pour un film qui s'avère être un classique du cinéma baba cool américain.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Grand film de Hopper qui propagea la popularité des hippies et l'effet Woodstock, mais qui surtout révela le Nouvel Hollywood, donnant le plein pouvoir aux auteurs. La réalisation est très bonne, l'histoire racontant le périple et les rencontres de deux motards traversant les Etats-Unis vers un destin tragique. Si le film est assez long, s'appuyant sur des effets et un montage particulier, il n'en demeure pas moins excellent.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2016
    Un drôle de road-movie libertaire, pléonasme aujourd'hui cliché que ce film a en grande partie aidé à mettre en place. Témoin de toute la liberté narrative et visuelle du Nouvel Hollywood, Easy Rider en reprenait en tout cas les grandes lignes ; il brisait le mythe d'une Amérique unie et épanouissante pour proposer une vision à contre-courant, comme le chemin parcouru par Dennis Hopper et Peter Fonda, à rebours du mouvement de la conquête de l'Ouest. Pourtant, les cinéastes de 1969 avaient déjà cédé plus avant dans la désillusion, et Hopper ne peignait plus la contre-culture que comme un courant social sans idée et sans cohérence. Ses deux personnages principaux cèdent aux drogues, au désœuvrement et à une sorte d'acédie à demi-démente, preuve que prendre conscience des tares de l'Amérique n'est en rien une caution de se reconstruire de façon alternative. Quoi qu'il en soit, ce marasme narratif, qui ne va nulle part, ou plutôt qui va précisément nulle part, est porté par quelques choix techniques assez bien pensés. Je pense à ces successions rapides d'inserts sur des paysages ou des villes, procédé aujourd'hui monnaie courante dans un genre où il sert à offrir une respiration et à signifier la marche, le mouvement spirituel de personnages qui s'imprègnent de leur environnement. Ici pourtant, le montage est tellement rapide qu'il en devient hystérique et oppressant. Presque paniqué. L'écriture vaut aussi la détour, sachant plutôt bien porter malgré son bordel apparent la mélancolie des ces jeunes perdus et déjà sacrifiés. Culte et toujours d'actualité.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2011
    Mythique pour certains notamment pour sa symbolique d'une nouvelle époque, le film de Hopper reste une œuvre psychédélique qui rebutera certains. Les acteurs sont possédés et certaines séquences sont jouissives.
    cris11
    cris11

    53 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2011
    Il fait partie de ces films sur lesquels je ne sais pas trop quoi penser. Certains passages m'ont paru long, la réalisation et la photographie pas géniale mais il y a une force dans ce film qui m'ont attiré. Une sorte d'hymne à la liberté mattant en scène des personnages complétement en marge de la société. Un film symbolisant toute une époque. Si le film peut apparaitre un peu démodé de nos jours, l'esprit de liberté qu'il dégage, lui reste éternel, et c'est bien ce qui fait la force de ce film pour moi.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2019
    Film ultra culte pour sa morale libertaire et hippie. Dans l'ensemble le film tient bien la route, quelques passages un peu raté (la visite dans une communauté hippies par exemple). Quelques scènes sont très esthétiques (notamment toutes les scènes en moto accompagnées d'un rock très seventies). Le film dépeint une Amérique divisée en deux : d'un côté la jeunesse baba cool aux cheveux long, de l'autre l'Amérique profond conservatrice et facho. C'est un peu manichéen tout ça. Heureusement que Nicholson y casse un peu les codes avec sa gueule des plus cinématographiquement savoureuse...
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2018
    Ce film road trip nous propose un voyage dans l'ouest américain avec deux compagnons de route : des drogués hippies qui découvrent plus que du pays. Leurs différentes rencontre les font grandir ou plutôt évolue pour le meilleure comme pour le pire. C'est un film avec quelques similitudes avec "Las Vegas parano", seulement ici, la rencontre qu'il fond avec eux même est avant tout dû aux personnes et lieux qu'il rencontre. Il y'a quelques longueurs qui en fond une oeuvre seulement passable. Très bonne interprétation de Peter Fonda.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2015
    Dennis Hopper et Peter Fonda nous embarquent à moto pour nous faire découvrir les sixties au travers des États-Unis ! On n'est pas loin d'un documentaire avec cette belle balade que nous propose l'acteur/réalisateur Dennis Hopper. Ce road-trip cheveux au vent sent bon la liberté, la simplicité et l'ouverture d'esprit.
    Audrey L
    Audrey L

    639 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Un film qui vous donne une envie folle d'enfourcher n'importe quelle bécane pour partir tracer la route, cheveux au vent, moteur pétaradant, bons copains avec soi et surtout la musique endiablée qui va bien ! L'ouverture d'Easy Rider restera pour ma part l'une des meilleures : Born to be Wild, des paysages à couper le souffle, cette envie d'escapade, deux acteurs calibrés au poil pour le film... Jouissif. L'aventure en elle-même nous souligne tous les décors, idéologies et surtout défauts de l'Amérique qui se veut parfaite, mais cache au fin fond de sa campagne quelques spécimens bien demeurés, comme vous pourrez le voir... La fin à ce propos est d'une tristesse, on ne le voyait pas venir... L'apparition de Jack Nicholson (très jeune !) en soiffard loufoque nous réjouit à de nombreux passages, il n'y a qu'à voir ses mimiques hilarantes. Peut-être le passage avec les hippies est un peu trop long, je m'y suis un peu dispersée mentalement... Mais même avec ces petites longueurs, on ne regrette pas ce court (1h30 à peine !) film sur l'aventure pétaradante de deux trafiquants de drogue au sein d'une Amérique pas aussi parfaite qu'elle voudrait le faire croire... A voir surtout pour les paysages, le panel d'idéologies balayé, les acteurs très à l'aise, et surtout pour cette BO décoiffante !
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    352 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2015
    Easy Rider (1969) est un voyage dans le temps au sens littérale. C'est également le premier film réalisé par Dennis Hopper. Ce road movie atypique qui marqua son époque, laisse un arrière gout déroutant. Pourtant, si l'on retient uniquement qu'il n'y a pas vraiment de scénario et que le montage est totalement random, c'est que l'on passe à côté de cet esprit mythique, bien ancré au cœur des années 60. Le choc des cultures et des mentalités lié à l'époque nous dépasse aujourd'hui. La quête de l'anticonformisme était profondément en vogue, et le message du film, bien que très peu structuré, est assez clair. Un véritable pied de nez vis à vis d'une société en pleine évolution. On ressent très clairement ce besoin de se marginaliser afin de prouver sa valeur dans les choses les plus simples. Deux motards errent sur les routes sans but bien définit. Ils vivent d'amour et d'eau fraiche au rythme des rencontres, et cela suffit à leur équilibre. On ne manquera pas d'ajouter au menu de grosses quantité de drogue et d'alcools forts. Une ambiance très baba cool, sans prise de tête, entre pétards et discours alambiqués. On y fait étalage de pourquoi et de comment sans réellement chercher de réponse à quoi que ce soit. Mais le clou du spectacle demeure néanmoins ce trio d'acteurs rajeunis et l'alchimie qui réside entre Dennis Hopper, Jack Nicholson et Peter Fonda. On dit toujours que bien jouer ce n'est pas jouer, et bien en voici la preuve. Des acteurs naturels au possible, décontractés et intrigants. Si la réalisation est à l'image de son contexte, c'est à dire triturée et plan-plan, ce film nous offre un beau brin de liberté et d'amitié fraternelle. Une philosophie de la vie qui attise malheureusement la jalousie et les préjugés. L'issue ne peut être que dramatique. Dommage que l'histoire soit si décousue. 2,5/5
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2018
    Ce premier film réalisé par Dennis Hopper et sorti en 1969, culte pour certains et oublié pour d'autres, est assez moyen, enfin de mon point de vue bien-sûr. Sachant qu'il a été répertorié au National Film Registry, j'attendais beaucoup plus de ce film. C'est tout simplement l'histoire de deux motards qui parcourent l'Amérique en se racontant des discours pseudo-philosophiques. C'est donc déjà assez spécial mais je pense surtout que, n'ayant pas du tout connu les années 60 et 70, je ne suis pas forcément réceptif à ce genre de film qui a marqué toute une génération et je peux comprendre pourquoi. On est ici à fond dans le mouvement hippie, le film prône la liberté et la drogue (d'ailleurs étonnant pour un réalisateur conservateur) et cela fonctionne très bien pour les années 70. Mais seulement voilà, si on n'est pas spécialement fan de cette décennie ou si elle ne nous revoie rien pour nous, spectateurs, le film n'a aucune signification et il peut alors être plutôt long. Je n'ai rien contre les films dans lesquels l'action n'est pas omniprésente ou même les retournements de situation etc. c'est même très plaisant de se retrouver devant quelque chose qui n'appartient pas au blockbuster classique, chose que nous voyons aujourd'hui sans cesse sur nos écrans mais malgré tout, ce film peut être très long pour certains et j'en fais malheureusement parti. Les dialogues, sans être mauvais, ne sont pas non plus géniaux, la plupart sont le simple résultat d'une soirée dans laquelle les personnages se droguent et on a donc le droit à ces fameux discours pseudo-philosophiques qui correspondent plus à quelque chose de psychédélique. Je veux dire que si on ne rentre pas dans le délire, on n'adhère pas au film, notamment avec une scène qui est parlante, celle du cimetière qui est très particulière. Néanmoins, j'aime beaucoup la réalisation qui est simple mais qui nous offre par moments de très beaux plans et de très beaux paysages américains. Le montage est par contre particulier, il faut aussi s'y habituer. Du côté des acteurs, nous avons principalement Dennis Hopper, Peter Fonda et Jack Nicholson qui sont très bons. "Easy Rider" est donc un film particulier auquel je n'adhère pas spécialement.
    Kadrik79
    Kadrik79

    171 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2009
    Admirable road movie qui a cependant mal vieillit. Les acteurs sont complètement jetés et mention spéciale à Jack Nicholson, on comprend la carrière qu'il a eu par la suite... BO d'anthologie et mise en scène décalée qui, au delà d'avoir lancé le "Nouvel Hollywood", donne sa dimension de culte au film.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2019
    Le road movie regroupe une quantité de réalisations généralement cataloguées dans la comédie ou le cinéma d'aventure, mais aussi très souvent le mélodrame se fixant sur la relation étroite entre plusieurs personnages bien différents, évoluant au cours d'un road trip d'un point de rencontre à un objectif géographique précis. En principe, la route ne constitue qu'un alibi pour méditer à propos d'une peinture symbolique sur la bordure de la société et ses créatures. Figure emblématique du cinéma étasunien classique réalisé en 1969, "Easy Rider" est l'oeuvre majeure du comédien et réalisateur Dennis Hopper, ainsi que le film culte de toute une génération baignée dans la culture hippie et adepte de l'art provoquant des effets plus ou moins comparables aux psychotropes. Le film a marqué la naissance du Nouvel Hollywood, aboutissant à une nouvelle vision du cinéma américain en coupant les bornes du système de production conventionnel. Le récit prend place en plein coeur de Los Angeles, de là où deux motards charismatiques et accros, Wyatt et Billy (respectivement Peter Fonda et Dennis Hopper), décident de partir pour la Louisiane ouvrant un carnaval municipal. Traversant le sud-ouest américain, ils rencontrent lors de chaque arrêt quelques curieux personnages membres d'une communauté hippie, en pleine ascension. Hélas cette compagnie va valoir aux deux jeunes gens d'être arrêtés et jetés en prison à tort, dans la même cellule que l'avocat George Hanson (Jack Nicholson). Les trois hommes vont ensemble être témoins de l'intolérance de l'Amérique profonde et peu favorable à l'émancipation des styles. Le road movie est souvent un biais pour user de nouvelles techniques cinématographiques. Au même titre que le climat "hippie" planant au sein de cette fiction, ce sont également les nombreux discours qu'elle porte qui font la force du film, peignant à l'écran l'une des plus significatives manifestations de l'esprit de liberté par le biais de deux personnages épicuriens par excellence. Ces derniers, ainsi que George incarnent une Amérique dans un trouble état, excessivement conservatrice et rejetant le peuple à la culture différente et nouvelle pour l'époque.
    Nos héros, dont nous regretterons un traitement plutôt amer des sentiments, n'en demeurent pas moins marquants par leur image de rebelles affichant une insolente liberté dans leurs conduites et leur style vestimentaire, relativement dus à la consommation de drogue. Le spectateur assiste sans s'en rendre compte avant spoiler: la troublante séquence du cimetière (temps mort du récit et début d'une déchéance mystique les amenant à leur fin, tués par un chauffard assoiffé de haine)
    d'une déchéance mystique amenant les héros droit vers leur fin, rythmée par les sons des choppers et les hits musicaux de Steppenwolf et Jimi Hendrix. Au contraire, d'autres séquences, plus silencieuses, font méditer le spectateur sur le politiquement correct et ce qui mérite d'être banni en matière de culture.
    En tant que manifeste de la contre-culture, "Easy Rider" pourrait même être considéré comme l'anti-"road movie" puisque le genre initié par Frank Capra avec "New York, Miami" (1934) avait comme fin générale de voir progresser deux personnages au sein d'un même moyen de mobilité. Affranchissant les codes de films à venir tels que "Les Raisins de la colère" (1940), "Pierrot le fou" (1965) et surtout "Bonnie et Clyde" (1967), le film de Dennis Hopper aborde le genre à reculons, préférant la mobylette à l'automobile et la déchéance morale des personnages à leur ascension.
    Sans appeler le spectateur à la transgression, "Easy Rider" brosse l'idée d'une Amérique provoquant un malaise diffus, en dressant le procès de l'intolérance et de l'indifférence. Bien-sûr, Arthur Penn l'a déjà fait à sa façon deux ans plus tôt avec le brillant "Bonnie et Clyde", beaucoup moins obscur sans son propos social. Les deux films seront source d'inspiration phare de célébrissimes films à venir au cours des prochaines décennies, tels que le bouleversant "Un monde parfait" (1993), le réjouissant "Thelma et Louise" (1991) et l'intimiste "Sailor et Lula" (1990).
    Abarai
    Abarai

    134 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Film culte de 1968, Easy Rider est un road-movie réalisé par Dennis Hopper. Retraçant la traversée des Etats-Unis par deux motards en marge de la société, le film aborde des thèmes tels que l'aventure et la liberté. Il nous montre aussi la dure réalité de la société. Ne pas se plier aux préceptes et à la conformisation est synonyme de non reconnaissance, et de mort. L'acteur/réalisateur nous entraîne dans un voyage aux jolis paysages désertiques, tandis que le rêve, délire psycho-visuel, va laisser place au réel. Le symbolisme est fort dans Easy Rider, même si la mise en scène est parfois imprécise. Dommage aussi que l'ennui soit présent. Heureusement que l'arrivée de Jack Nicholson relance l'intérêt du film. Peut-être un peu vieillot, Easy Rider reste tout de même un beau film, traitant de thèmes universels.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2011
    Dennis Hopper signe un film culte pour une large génération (de réalisateurs notamment), son voyage avec Peter Fonda est à la fois psyché mais aussi très réaliste quant à la réalité de l'intolérance américaine à cette époque. Le film souffre de nombreux défauts mais c'est ce qui a fait le charme et l'authenticité du film. Autre grand plus, une BO de légende et c'est le film qui a propulsé la carrière de grand Jack Nicholson.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top