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benoitG80
3 414 abonnés
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4,0
Publiée le 1 février 2010
Dès le début « In the air » comme le titre l'indique, nous emporte dans une comédie légère et agréable... Puis, l'air de rien, le film prend de la consistance et devient beaucoup plus intéressant... Le héros brillant, célibataire, libre et apparemment épanoui, interprété impeccablement par Clooney, opère une réflexion sur sa vie de manière très subtile... Ce sont les petites choses du quotidien, bonnes et moins bonnes qui vont le faire cheminer et nous faire cheminer à notre tour. Finalement, son bilan personnel n'est certes pas folichon et prend plutôt l'apparence d'un retour du bâton... Vivre seul, libre et sans engagement... mais pourquoi et jusqu'où ? Tout un questionnement sensible, intelligent et bien réalisé !
Ce film dénonce une Amérique en crise et notamment du problème très sérieux du licenciement en masse, c'est drôle, émouvant et affreux en même temps, et les acteurs sont impeccables. Un très bon film.
Une comédie dramatique de Jason Reitman qui n’est pas sans nous rappeler son précédent film, cruel et incisif, "Thank You for Smoking". En effet, on y retrouve la même mise en scène, légère et subtile, et le ton parfois noir, amer et cynique. Une réalisation aux dialogues percutants qui, conjuguée à l'humour et au charme de Georges Clooney, offre une fine comédie sociale. Une réalisation entraînante et bien écrite qui parvient à soulever une réflexion intéressante sur le travail, l’amour et la famille !
Visiblement très stimulé par la critique de l’hypocrisie sociale, Jason Reitman nous renvoie une fois de plus dans ce même registre avec ce nouvel "In The Air". Ce coup-ci c’est au tour du monde du travail qu’il s’agit et, pour son troisième essai, le fils du grand Ivan ne change pas ses recettes qui marchent. Toujours aussi fluide dans le propos, dynamique dans la réalisation et inspiré dans le casting, cet "In The Air" s’avère d’emblée très séduisant et capte immédiatement l’attention. Auscultant avec minutie et humour noir le parcours des archanges noirs du capitalisme financier, on apprécie volontiers cette démarche qui vise avant tout à s’ancrer dans l’humain tout en évitant le pathos. C’est toute la logique de réussite à l’américaine qui est ici passée au crible, et force est de constater que Reitman touche souvent juste et sait faire en sorte que l’on s’identifie rapidement aux questions existentielles des personnages, qu’elles concernent soit la finalité de la réussite sociale, soit la pesanteur des normes morales comme le mariage et la famille, etc... Malheureusement, quel dommage qu’après avoir aussi bien déblayé ces aspects, Reitman fasse volte-face dans son dernier tiers, et rebrousse totalement chemin pour s’engouffrer dans un consensus mou des plus bidons. Comme quoi, les socles de la culture américaine sont plus forts qu’on ne pouvait l’imaginer. Afin de ne pas attaquer en même temps les deux bases sacrées de la société américaine que sont l’ultralibéralisme et les valeurs religio-familiales, Reitman n’accepte d’égratigner l’un qu’à condition d’encenser finalement l’autre. Dommage, mais ce qui pouvait devenir un film audacieux ne demeure au final, suite à cette débandade, qu’au stade de la simple promesse non tenue. Sympathique donc, mais anecdotique aussi... Malheureusement...
Georges Clooney dans une comédie aérienne,par le réalisateur de "Thank you for smoking"et "Juno"? Alléchant assurément.D'autant que le film démarre sur les chapeaux de roues.Ryan Bingham est un homme solitaire qui passe sa vie à prendre l'avion aux 4 coins des Etats-Unis,pour aller licencier des pauvres gens que leur patron n'a pas le courage de virer lui-même.Eh oui,la crise est passée par là,et dégraisser les rangs conduit à toujours plus de déshumanisation dans notre société.Le must étant de congédier les bougres par Vidéo Conférence!Bref,Bingham fait ce métier désenchanté surtout pour courir après les 10 millions de miles aériens que seules 6 personnes ont atteint.Il fuit surtout toute responsabilité,et se satisfait de privilèges bassement matériels.Sauf qu'une jeune recrue téméraire et une hôtesse piquante vont mettre ses certitudes individualistes en question."In the air" bénéficie du ton enjoué d'un Reitman,dont décidément le style doux-amer me convient.Georges Clooney est épatant,et se glisse sans problème dans la peau d'un mec qui au fond lui ressemble.Il est secondé par l'atout charme Vera Farmiga et la jeune Anna Kendrick.Tout ce petit monde nommé aux Golden Globes.La satire sociale est savoureuse,mais quel dommage qu'une romance un peu balisée vienne ternir ce tableau idyllique.Sans cela,"In the air" se serait à coup sûr envolé dans un ciel bleu.Cependant,impossible de bouder un objet si attractif et au ton mélancolique prégnant.La vie,c'est quand même mieux à 2!
Une excellente comédie par le réalisateur de Juno. Un homme d'affaire ( George Clooney) séduit des femmes dans les aéroports. Il apprend les ficelles du métier à sa nouvelle recrue joué par Anna Kendrick ( la saga Twilight). Une bonne adaptation du roman de Walter Kirn.
"In the Air" est une très bonne comédie quelque peu originale et délivrant une critique du monde du travail notamment lié au chômage. Bien sûr, ce n'est pas la première fois qu'une comédie utilise l'humour pour dénoncer mais celle-ci n'en est pas pour autant mauvaise. Au contraire, le message passe clairement, peut-être grâce au bon jeu d'acteur (G. Clooney est encore une fois au top). On rit avec plaisir face aux différentes situations, certaines étant bien trouvées d'autres plutôt prévisibles. On passe un très agréable moment.
Excellent film, a voir pour comprendre ce qu'est la vie de consultant. Ca n'a rien d'aussi génial que certains le pensent. Le jeu des acteurs est tres bon et certaines scenes nous rappellent que chacun est un numero parmis d'autres au sein de son entreprise. A voir et reflechir
Que peut on retirer de ce film...? Certes, il y a bien un questionnement autour du mode de vie choisi, la mise en perspective les choses essentielles. Autour d'un environnement quelque peu futile, il ne se passe pas grand chose, le contenu n'est guère étoffé. G. Clooney et V. Farmiga forment un duo charmant.
Les États-Unis sont considérés comme étant en situation de plein emploi. Ça paraît donc assez contradictoire de faire un film sur le chômage même si cette affirmation reste à nuancer quand on est un peu plus attentif aux chiffres. Le taux d’inactivité a augmenté depuis la crise de 2008. Beaucoup ne s'inscrivent pas étant découragé, n'ont aucune protection sociale. Bref, le tableau est moins idyllique et sans doute plus proche de ce qu'on connaît chez nous. Reitman parle d'une pratique que je ne connaissais pas : celle de confier à des cabinets privés le soin de licencier les gens sur leur lieu de travail en lieu et place de l'employeur du salarié. Une pratique assez mesquine que Clooney a la lourde charge d’interpréter. Même si c'est un réalisateur intelligent, est-il vraiment concerné par les problèmes sociaux de ses compatriotes ? Vu la taille de sa maison et le montant de ses revenus, j'en doute mais bon faudrait-il absolument être un chômeur pour parler des chômeurs ? Clooney ne va pas non plus s'excuser d'être ce qu'il est. En poussant un peu, il est ce que les gens en ont fait y compris des chômeurs sans doute. Enfin ceux qui ont les moyens d'aller au cinéma et d'acheter les DVD. Quoi qu'il en soit, avec son air condescendant, son ton mielleux alors qu'il vire du cadre à la chaîne, il est immédiatement odieux. On a qu'une seule envie : comme on bascule à mi-parcours dans une comédie romantique, que celle à qui il a jeté son dévolu le plante sans autre forme de procès. Là aussi, c'est ironique de l'entendre vanter les bienfaits du mariage (ce qu'on pourrait taxer de typiquement américain mais je ne tomberai pas dans ce piège-là) là où dans la vraie vie fonder une famille n'était pas sa priorité. Loin s'en faut. Le film reste cruel jusqu'au bout, s'autorisant une escale mais sans réellement dévier de sa trajectoire. Ce qui est somme toute normal pour un type préférant les trajets en avion à sa famille ou ses amis.
Du même réalisateur, j'avais détesté "Juno". J'ai regardé ce film sans faire attention au réalisateur. Mal m'en a pris, car j'ai trouvé le résultat bien maigre. De quoi s'agit-il : d'un homme, heureux de son métier de "licencieur", d'accumuler des "miles" au cours de ses 322 jours de déplacement par an, et de vivre d'aventures sans lendemain. Puis il croise une femme qui l'attire plus que d'autres : hélas, il l'apprendra bien plus tard, elle est mariée et mère de famille. Enfin, il marie sa nièce, et il se rend compte que, finalement, ne vivre que pour sa pomme est moins bien que vivre à deux. Top de fin. Philosophie de comptoir. Très décevant, et je cherche encore un film inoubliable avec Georges Clooney.