In The Air est une comédie intelligente et efficace, tout comme son interprète, George Clooney. Le scénario est mené habilement, oscillant avec justesse entre scènes loufoques et émouvantes. La fin, quant à elle, est tout aussi surprenante que le chemin de l'homme dont elle casse le mythe avec sobriété et élégance. Oscar Wilde disait "Il faut toujours viser la lune, comme ça, en cas d'échec, on retombe la tête dans les étoiles". Seulement, une fois atteint nos objectifs, encore faut-il pouvoir se tourner vers quelqu'un pour célébrer notre réussite. Dans un monde où règne l'individualisme et où la solitude guette tapis dans l'ombre, In The Air apporte un message humain magistral.
Un film assez riche superposant plusieurs thèmes, celui des licenciements abordé avec un cynisme qui fait froid dans le dos mais aussi le thème de la vie familiale pour lequel le réalisateur semble hésiter entre la famille traditionnelle (spoiler: la scène avant le mariage), la vie familiale avec parenthèse sexuelle (le rôle de Vera Farmiga) ou celle de célibataire endurci. La fin ne tranche rien non plus et si Anna Kendrick se rend enfin compte de la conséquence de ses actes, Clooney est déboussolé, et nous aussi. Bon film malgré ses insuffisances avec un Clooney au top et surtout la présence radieuse de la superbe Vera Farmiga. Anna Kendrick souvent critiquée tient très bien son rôle assez ingrat.
J'ai aimé car ce film est un très bon divertissement. Je n'ai pas été absorbé par le film à 200% mais cela correspond malgré tout à la vie moderne d'aujourd'hui.
Une comédie romantique avec Georges Clooney. (Il a un coeur de pierre au début, mais il va s'attendrir, hein... au cas où vous auriez un doute sur les produits made-in-holywood). Bon, ca y est je baille aussi un peu alors que j'écris cette "critique". Bon, georges joue quand même sacrément bien.
Une nouvelle comédie romantique, avec George Clooney qui plus est (toujours le même jeu d'acteurs, au bout de 10 films, c'est juste insupportable), réalisée par l'ultra-surestimé Jason Reitman (Juno, pourtant avec Ellen Page que j'apprécie, et Thank You For Smoking, des films beaucoup trop longs pour être vraiment bons) qui néanmoins propose les apparitions (fugaces) de Zach Galifianakis, Jason Bateman, Young MC et surtout l'impayable et encore une fois magistral Danny McBride sans oublier Melanie Lynskey, qui ne révolutionnera pas le genre, en dépit de son anti-happy end.
Le film commence bien pendant 30 minutes (enfin, ça commence correctement), et puis voilà l'arrivée de l'insupportable Anna Kendrick, qui, il faut le dire, gâche tout plaisir. Vera Farmiga est tellement effacée que son rôle n'est que secondaire jusqu'à sa dernière apparition.
Finalement, toute personne de moins de 40 ans ne se retrouvera pas dans ce film, à l'humour si recherché qu'il en devient pathétique. C'est plutôt dommage.
Un film mou et rempli de clichés.On s'ennuie et on n'y croit pas à cette histoire surement réel.George Clooney s'en sort bien mais la réalisation laisse à désirer.
Un film au rythme dynamique, très agrébale un peu original par moment. Dommage qu'une scène proche de la fin ne vienne foutre en l'air toute la philosophie du "héro" et ne le ramène qu'à un anormal qui a refusé de se caser au contraire de sa soeur...
L’éternel célibataire qui trouve l’âme sœur… Hum hum c’est pas vraiment nouveau dans le style…. L’emballage est original c’est vrai mais il sert de faire valoir au contenu. Et ma foi on est charmé par l’ensemble et dépité comme le héros par la vacuité de son but. C’est d’ailleurs cette vanité qui nous touche in fine. Joli.
Joli portrait d'un spécialiste du licenciement qui se contente de cette vie dans les aéroports et les hôtels sans joie ni peine, parfaite représentation de l'individualisme actuel. Mais la rencontre d'une amante, la moralité de la jeune collègue et le mariage de sa soeur vont le tenter sur une autre voie. Va-t'il réussir à sauter le pas? Sympa mais pas grandiose. On a connu Jason Reitman plus inspiré..
Ce film n'est pas une critique franche du système économique américain (qui a pour conséquence, entre autre, de plonger dans la misère des millions de personnes virées comme des malpropres) mais est une sorte de comédie sociale/sentimentale douce amère centrée sur son personnage principal interprété par G. Clooney. Si de nombreuses scènes montrent le désespoir des personnes licenciées (les conséquences ne sont qu'effleurées), si on sent bien le manque de repère et de sens ressentis par le "héros", on ne va pas au delà pour réfléchir sur le système et encore moins pour le remettre en cause : c'est dur, mais voilà, c'est comme ça. Et cette approche très édulcorée du sujet fait de "In the air" un film sans force et sans impact, plutôt banal, juste plaisant à regarder, c'est dommage.
Comme le répète Ryan Bingham (George Clooney) : "Les hommes et les femmes qui ont battu des empires ou qui ont changé le monde, se sont trouvés un jour dans votre situation. Et c'est parce qu'ils ont vécu ça qu'ils ont pu le faire." Belle réflexion sur la résilience. Dix ans avant la crise du Covid-19, le télétravail s'impose dans l'entreprise où Ryan travaille, avec ses avantages et ses inconvénients. Sur fond de recherche futile de dépasser dix millions de miles en avion, le personnage principal évolue au fil du film, de ses rencontres toutes aussi futiles, jusqu'à une prise de conscience intime sur sa solitude, tandis que le monde autour de lui semble ridicule dans son honnêteté et sa fragilité. Belle comédie à messages.