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Un visiteur
1,0
Publiée le 13 octobre 2009
Je ne sais pas ce qu’il y a de plus irritant dans ce syndrome du Titanic, son absence évidente d’apport au débat, sa volonté obsessionnelle de ne pas mettre en accusation les politiques, où cette voix off pétrie d’humanité et de remords quand chacun est en droit d’attendre un offensive des arguments écologiques ? Mais c’est peut être justement dans la difficulté à situer sa pertinence que se situe son véritable intérêt. Pour la première fois, Nicolas Hulot, ex monsieur bons offices de l’écologie auprès du pouvoir français, manifeste un point de vue politique, certes dosé au millimètre, en évoquant une responsabilité du capitalisme (il cite le mot une fois). Quand on pense qu’il était un des principaux défenseurs d’une écologie apolitique – pour des raisons d’efficacité, expliquait-il – ce n’est pas mince. D'autre part, il devient clair qu’on assiste à l’essouflement des grandes productions écolo généralistes, censées évangéliser les masses (c’est nous !), quelles n’amènent plus rien, et que c'est bien désormais des contributions de plus en plus pointues, ciblées, et de plus en plus percutantes qui vont devoir prendre le relais. Car dénoncer l’assassinat de la planète par un modèle de croissance effrénée, n'empêche pas d’être prisonnier des mécanismes de la croissance. Alors dans ce cas on ne saurait trop conseiller à notre ami Hulot, qu’il faut quand même saluer pour son action, de dissiper toute ambiguïté en pointant un peu plus directement les responsabilités dans notre Bérezina collective. Il ne sert à rien de manier la chèvre et le choux avec une certaine classe politique, qui ne verra au mieux dans l’urgence écologique qu’une nouvelle opportunité de taxations, quand elle ne fricotera pas dans le même temps avec les financiers en direct sous nos yeux.
N'en déplaise à la critique du Figaro, ce n'est pas ce film qui fonce droit dans l'iceberg, mais bien nous. Le film est poignant , j'ai eu honte de mes habitudes de consommation, piégé comme nous tous dans cette course qui laisse de plus en plus de monde sur la bas côté. Nous avons perdu notre conscience. J'aime le cheminement de Nicolas Hulot, gendre idéal qui nous gavait de belles images et qui, à force de sillonner le monde est un des mieux placé pour le voir se disloquer et dresser ce constat apocalyptique. Yan Arthus bertrand n'est qu'un mégalo qui n'admet aucun débat, Nicolas Hulot, lui, retrouve un humanisme qui m'a touché en plein coeur. A nous de réagir et de retrouver notre conscience humaine.
Le cri de colère est lancé dans un certain désordre, mais il faut l'écouter. Un mélange de passion, de sincérité et de colère qui fait écho aux précédentes alertes.
Un état des lieux lucide et préoccupant de Nicolas Hulot qui montre la grande nécessité de limiter la recherche du profit et du progrès là où elle se développe trop au détriment de la Terre et de l'homme.
Le film évoque les conséquences de notre consommation sur la planète. Dérrière une excellente bande-son, Nicolas Hulot pose de vrais questions et ses réflexions sont pertinentes. Le but, une réèlle prise de conscience et un changement des mentalités.
Un récit passionant, un voyage extraordinaire, avec des endroits et des faits qui nous auraient paru imaginaires mais... qui sont bien réels. Une prise de consience inratabe même si la voix de Nicolas Hulot est parfois pesante...
Encore un film écolo à gros budget : des sous à l'origine étrangement contraires à la philosophie déployée, ce qui en fait une oeuvre paradoxale !... Mérite toutefois une note moyenne pour la prise de conscience recherchée. Regrettable virtuosité de caméra et voix off incongrue (mêmes effets gros "scoop" que Yann Artus Bertrand) vous assénant avec grande dépense énergétique que vous êtes co-responsable du désastre et qu'il vaudrait mieux vous amender d'urgence, l'air de n'accuser personne en particulier, voire... Trop beau, trop compassionnel, formaté comme un clip de publicité télévisé. Silence sur les lobbies à l'affût et foin des stocks-options, planons longuement en avion pour les besoins de la cause... La bande annonce peut suffire si on s'est tenu au courant de l'écologie depuis une trentaine d'années, mais si on veut partir en croisade environnementale, on peut trouver de l'intérêt à cette démonstration ou aussi bien reprendre, à tête reposée, le livre éponyme de Nicolas. Car je suis désolée, la plupart des citoyens n'ont jamais voulu ce désastre largement prévisible et pourtant tu, ou raillé, ou nié depuis plus de trente ans !
Autant sincère que maladroit. On émerge de ce cauchemar en état d'alerte, en colère et surtout en flou complet quand aux démarches à suivre. Dénoncer, se remuer, aborder le malaise est une chose mais il ne faut pas oublier qu'avant de s'en prendre au monde du bas, il faut aussi taper celui du haut. Le peuple va au travail, rentre, mange et fait ce qu'il peut avec ses progénitures. Il est responsable mais tout autant que les "grands" de ce monde. D'ailleurs qui sont-ils ? Vaste équation, vaste question.
un méli mélo d'images et d'idées. Nicolas le dit lui même dans ce documentaire, il n'y voit pas clair. Un peu lent niveau rythme, dans le style je préfère un "solution locale pour un désordre global".
Nicolas Hulot quitte le petit écran pour le grand et co-réalise un plaidoyer pour la sauvegarde de notre planète. Bien loin de la conférence scientifique d’Une Vérité qui Dérange (2006) avec Al Gore et moins peaufiné visuellement que Home (2009) de Yann Arthus-Bertrand, Le Syndrome du Titanic (2009) traite à la fois des problèmes écologiques et économiques, des inégalités entre les continents aux quatre coins du globes, des pays sur-développés et sous-développés, où les premiers consomment plus qu’ils ne devraient. En appauvrissant la Terre et en ne la laissant pas se régénérer, nous courrons tout droit à la catastrophe, d’où le titre du film, qui explique très bien ceci « comme le Titanic, nous avançons droit sur l’iceberg » (dixit passage du film). Le film de Nicolas Hulot (adapté de son livre homonyme), nous livre des images terrifiantes de notre planète qui court à la catastrophe, un monde en perdition, tant humainement, qu’écologique et économique. Terrifiant !
Ce très beau film humaniste a souffert d'une mauvaise compréhension de son message. On a voulu y voir un nouveau brûlot écologiste, à l'image d'«Une vérité qui dérange» d'Al Gore ou du film «Home» d'Artus-Bertrand... Mais, c'est bien plus que cela... Et ce serait réducteur de le limiter à cela. Nicolas Hulot, avec l'ambition incroyable de celui qui ose, nous fait part de ses doutes sur notre mode de développement, et sur les choix de société qui sont les nôtres. Ce n'est pas un sermon grandiloquent, ni une accusation vibrante. Les images absolument exceptionnelles parlent d'elles-mêmes ! Et c'est un choc... Pour ma part, j'ai retenu deux images incroyables : des bush-women en tenues traditionnelles faisant leurs courses dans un supermarché ; et des enfants noirs rassemblés autour du seul lampadaire allumé de leur village pour lire un livre... Alors, bien sûr, comme les deux films déjà cités, ce Titanic-là n'aura aucun succès (et d'ailleurs, avec un mauvais goût déplacé, les Guignols s'en font des gorges chaudes !). Nous n'aimons pas avoir mauvaise conscience ! Mais, si vous pensez que le cinéma ne sert pas uniquement à divertir, mais qu'il peut aussi nous amener à réfléchir sur notre condition d'homme sur cette terre, et bien précipitez-vous... Cela en vaut la peine, et vous n'en sortirez pas indemne.
GRANDIOSE !!! ce film (plus proche du documentaire , il faut le dire pour ceux qui s'attendent à un film ordinnaire) montre la réalité du monde que l'homme détruit pour satisfaire son confort de vie. Une perte totale d'identité dans un monde façonné à l'image de l'irréel et du virtuel. un monde ou règne l'inégalité en tout genre ! la course au progrès , au toujours plus , en perdant les valeurs humaines , en se fondant dans une société de faux-semblant ou l'on cache un mal-être interieur en n'oubliant même nos origines profondes ! notre terre a des limites que nous sommes en train de franchir sans nous soucier du devenir de celle-ci une fois notre parcours terminé ! notre confort de vie accentue et élargit la misère ! ne sommes nous pas tous nés sans rien ? Nous avons anéanti en 50ans ce que la terre a mis 5 milliards d'années à construire ? et dans 50ans , comment ce sera ? ce film , je pense risque d'attirer en majorité un public déja conscient du problème et agissant face aux problème de l'homme ! c'est un film qui aurait dû être diffusé dans les établissements scolaires afin d'attirer l'attention des jeunes , premiers consommateurs en tout genre ! BRAVO à Nicolas Hulot pour ce film ! l'avenir de notre planète se tient dans nos mains et se joue maintenant ! ça nous le savons et nous pouvons agir !!! tandis que la mort , elle , nous ne le savons pas et nous faisons tout pour la retarder , mais pourquoi ?
Après le film "Home", de Yann Arthus-Bertrand, qui lui est principalement porté sur l'environnement de notre planète (que j'ai beaucoup apprécié d'ailleurs!!!!), voilà un film totalement différent...ce film de Nicolas Hulot n'est pas vraiment un documentaire sur l'écologie contrairement à ce qu'on pouvait s'attendre !! Sans avoir lu le synopsis (mais je dois dire que c'est assez rare!!) ça a donc été pour moi une drôle de surprise ! Ce n'est pas non plus un film cinématographique (en comparaison avec le film "Home" et d'autres...surtout comme "Un jour sur Terre"), à part deux ou trois images magnifiques de l'univers et de la Terre vu du ciel, c'est avant tout un documentaire dramatique porté sur notre société (même si, on le sait tous, a aussi des bons cotés!). En effet, comme le démontre (parfois) très bien Nicolas Hulot à travers des images très pertinantes & des propos explicites, ce film nous rappelle le fonctionnement désastreux et même scandaleux de notre société dans le monde entier. J'ai trouvé néanmoins que certaines images sont assez inutiles (mais peu nombreuses) car elles n'apportent rien au film et créent quelques longueurs...ce sont donc pour moi les points faibles de ce documentaire politique. Malgré ces faiblesses, "Le Syndrome du Titanic" est là pour nous faire prendre davantage conscience du Monde Absurde dans lequel on vit, et pour que chacun de nous puisse agir en conséquence (selon nos possibilités respectives...bien évidemment!!!!) afin de créer un Monde Plus Harmonieux, Plus Equilibré et Plus Juste. Ce documentaire peut très bien se voir uniquement à la tv mais il faut que tout le monde le voit (même en plusieurs fois si vous le trouvez ennuyant, mais il faut le voir) !!!
Quelle déception ! Autant Nicolas Hulot a été remarquable avec son action aux élections présidentielles où il a fait signer un projet de lutte pour la préservation de notre monde, autant dans ce film on ressort assomé par le côté négatif que l'on connait et aucun espoir, aucun programme, aucune action à mettre en oeuvre. Il ne faut pas ses suicider, il faut agir !!!