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    Quantum Of Solace
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    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    311 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Après le très bon "Casino Royal", Daniel Craig revient dans la peau de James Bond pour "Quantum Of Solace" qui est une suite directe de "Casino Royal". C'est la première fois qu'un James Bond reprend là où le précédent film s'était arrêté. C'est assez logique étant donné que "Casino Royal" se terminait sans que les "méchants" ne soient arrêté (ou morts) mais c'est agréable de continuer l'intrigue débutée dans le précédent film. Cependant, cette suite n'est pas à la hauteur des attentes. Après un début entraînant et mouvementé, le film accuse une baisse de rythme pour ne reprendre que dans les 20 dernières minutes. Contrairement au précédent film, "Quantum Of Solace" est moins psychologique et contient plus d'action, d'ailleurs ces scènes d'actions ne sont pas toujours bien mise en scène sauf le final qui est plutôt réussie. Les acteurs sont convaincants, surtout Daniel Craig qui est une nouvelle fois très à l'aise dans le rôle de l'espion britannique mais Olga Kurylenko n'est pas une James Bonf girl mémorable et Mathieu Amalric n'est pas non plus un adversaire redoutable. Dans cet opus, 007 est comme dans "Casino Royal" c'est-à-dire assez sombre et violent mais avec en plus un esprit de revanche qui le rend incontrôlable et le montre sous un nouveau jour : intéressant. "Quantum Of Solace" n'est donc assurément pas le meilleur des "James Bond", il manque l'humour habituel caractéristique de la saga mais se laisse tout de même regarder.
    tony-76
    tony-76

    1 069 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Retour attendu du plus célèbre héros britannique au grand écran après l'immense succès de Casino Royale. Malheureusement, quelque chose entre les deux s'est perdu, et cela pourrait bien être l'identité propre de Bond, qui ne semble plus savoir qui il est. La tapisserie d'histoire de vengeance ne sert que dans les premières minutes du film. Marc Forster (WWZ) réalise un premier film d'action. Il ouvre donc le manuel du réalisateur au chapitre « film d'action » et filme de manière très peu inspirée toutes ces poursuites en voiture, bateau et avion. Dans un film qui est moins intelligent que La vengeance dans la peau, Bond, est beaucoup moins excitant. Sans oublier que le scénario essaie tant bien que mal d'ajouter à la tension dramatique avec cette histoire. D'autant que les auteurs, en choisissant Forster, prétendaient vouloir faire une plus grande place aux personnages. Avec l'une des Bond Girl les plus transparentes depuis des années (Olga Kurylenko) et un méchant sans véritable méchanceté (Mathieu Amalric), 007 Quantum est souvent captivant. Seules les quelques apparitions de M (Judi Dench) viennent raviver quelques secondes le film. On devine la direction que va prendre cette franchise renouvelée de Bond, on a l'intention d'en faire des suites logiques. C'est une idée, mais on peut déjà s'avancer en disant que la franchise James Bond n'aurait jamais atteint vingt-deux films. Quantum Of Solace est un film d'espionnage passable, parfois bon, parfois ennuyant. Mais il reste tout à fait divertissant !
    Wolverine1992
    Wolverine1992

    115 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2015
    Beaucoup de cinéphiles considère "Quantum of Solace" comme mauvais, ou n'ayant pas peur des mots, de "navet". Moi je n'irai pas jusque là, bien au contraire, sans un être un grand film, il reste franchement bon !

    Au départ j'avais des a priori, j'avoue avoir été influencé par la communauté cinéphile qui dénigrait, en grande partie, ce "Quantum of Solace". Mais voulant toujours me faire mon propre avis je me suis lancé avec enthousiasme dans ce long métrage, ayant aussi appris que le film a été tourné dans des conditions particulières, car oui la grève des scénaristes est passée par là et a fait quelques dégâts dans la charnière principale d'un James Bond, son scénario. C'est un des points négatifs que je soulignerais dans le paragraphe ci-dessous. Mais en reparlant des a priori j'en avais aussi pour Daniel Craig, sur sa crédibilité à incarner l'agent secret britannique, et dès "Casino Royale "cette crainte s'est évanouie en trois secondes. Ne connaissant que Pierce Brosnan dans ce rôle, je trouve que Craig est bien meilleur, et ici, dans "Quantum of Solace", il reste classe et convaincant !

    Donc pour en revenir aux points négatifs, je ne peux pas ne pas mentionner son scénario un peu bancal. Le scénario est grandiloquent, parfois complexe à comprendre dans les dialogues des protagonistes, pas tant sur le fait que l'histoire soit compliqué en elle même, non, mais c'est que les noms de certains personnages surgissent comme ça, sans qu'on puisse approfondir le lien avec les têtes connues ou leurs agissements, bref un sac de nœuds ! Mais on comprend quand même le fil conducteur du film, Bond doit stopper l'organisation criminelle qui est en relation avec les hautes instances de la politique internationale, ce qui lui complique la tâche, mais il est aidé par plusieurs "camarades" impromptus en quête de vengeance... tout comme Bond ?

    Mais outre le scénario les scènes d'actions sont trop présentes, elles se suivent sans réelles cohérences parfois, comme la scène ou Bond est en avion, pour faire court en fait, les ennemis sont toujours à ses fesses, que se soit dans les airs ou sur terre ils l'ont toujours dans leur viseur, ça marche aussi dans l'autre sens... Un jeu du chat et de la souris pas nécessaire, qui fait de ce film, un film d'action banal.

    Mais ne nous attardons pas uniquement sur le négatif et passons aux points positifs ! Malgré tout les scènes d'actions restent très "bondienne" dans l'ensemble, et elles restent classes malgré la surenchère, comme le passage de l'Opéra qui est magnifique quand même ! La prise de hauteur et cette vue aérienne qui en résulte sur la découverte des principaux acteurs du "réseau Quantum" est une superbe trouvaille, avec en plus cette transaction "secrète" dans laquelle Bond intervient de façon assez jubilatoire. Mais plus tôt dans le film il y a cette course poursuite à pied en Italie, bien que la réalisation soit trop agitée au départ, quand Craig et son ennemi s'affronte sur les échafaudages c'est une scène qui ressemble un peu à la première scène dans Casino Royale, étant similaire sur plusieurs points, notamment le fait de jouer sur l'élément de suspens visuel, lorsque Bond est attaché par le pied et tourne malgré lui au rythme de la corde. Après le suspens scénaristique il n'y en a pas, on sait très bien que Bond ne va pas se prendre une balle dans la tête lors des dix premières minutes.

    Les scènes de bagarres sont classes aussi, elles nous apportent une certaine admiration, faisant presque de Daniel Craig un super-héro invincible, car même attaché dans un ascenseur il arrive à neutraliser 4/5 gardes entraînés dans 1m². La musique du film n'est pas outrancière et qui au contraire créer un fond sonore agréable, nous mettant dans l'ambiance.

    Et puis les acteurs: Daniel Craig est toujours un excellent Bond ! Il arrive à retranscrire parfaitement l'esprit de l'espion britannique, c'est à dire sauvage et déterminé dans l'action, mais en gardant une pointe d'ironie dans le geste. Olga Kurylenko est séduisante, c'est sûr, mais elle ne m'a pas pleinement convaincu, sans être mauvaise il lui manque un charisme naturel que Eva Green avait dans le précédent, après je conçois parfaitement que le rôle de James Bond Girl n'est pas évident, toujours un peu dans ce rôle de faire valoir. Et sinon le reste du casting est également très bon: Judi Dench, Jeffrey Wright et Mathieu Amalric qui est plutôt convaincant en "grand" méchant.

    En bref, ce James Bond reste très correct ! Il souffre bien sûr d'une construction scénaristique à la fois bancal et incompréhensible, mais garde de l'intérêt à nos yeux grâce à une mise en scène survitaminé. Même si la surenchère arrive trop souvent dans des scènes d'actions parfois intéressantes, parfois inutiles.
    Marc L
    Marc L

    328 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2022
    " Quantum Of Solace " qui est une suite directe de " Casino Royale ". C'est la première fois qu'un James Bond reprend là où le précédent film s'était arrêté. Cependant, cette suite n'est pas à la hauteur des attentes. Après un début entraînant et mouvementé, le film accuse une baisse de rythme pour ne reprendre que dans les 20 dernières minutes. Contrairement au précédent film, " Quantum Of Solace " est moins psychologique et est plus dans l'action. Mais ces scènes d'actions ne sont pas toujours bien mises en scène. Les acteurs sont convaincants. Daniel Craig qui reprend son rôle, est une nouvelle fois très à l'aise dans le rôle de l'espion britannique. Olga Kurylenko n'est pas une James Bond girl mémorable, quant à Mathieu Amalric, il se défend assez bien dans son rôle d'antagoniste.

    "Quantum Of Solace " n'est donc assurément pas le meilleur des James Bond mais il se laisse regarder.
    Caine78
    Caine78

    6 683 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2021
    Et la rétrospective James Bond continue avec l'un des « épisodes » mal-aimés de la saga : pas totalement illogique tant certains défauts sont évidents. Certes, celui-ci venait juste après « Casino Royale » : l'attente était donc grande et la déception encore plus. On sent une réelle volonté d'évoquer l'actualité internationale, l'écologie, la dimension géopolitique n'est pas inintéressante, preuve d'une volonté de saisir son époque, même si ce n'est pas toujours fluide ni réellement clair, le scénario ne se donnant pas vraiment la peine de se poser afin de lui amener plus de substance (la durée est nettement inférieure au précédent).

    Surtout, en plus d'enchaîner les scènes d'action de façon trop régulière, il eut fallu prévenir Marc Forster qu'il avait le droit de faire des plans de plus d'une seconde : c'en est parfois vraiment fatigant, limitant leur aspect pourtant très spectaculaire. Réflexion un peu identique concernant Olga Kurylenko : certes, un vrai effort a été fait pour imaginer une « James Bond girl » ambiguë, dotée d'une vraie personnalité, mais la comédienne, au demeurant correcte, ne fait pas oublier (euphémisme) Eva Green.

    Tout est un peu comme ça : verre à moitié vide ou à moitié plein, avec une première partie plutôt intéressante (malgré des loupés) et une deuxième moins convaincante, peu équilibrée, trop chargée, au point de finalement laisser un souvenir assez lointain : celui d'un volet ambitieux aux quelques images fortes ayant mal choisi son réalisateur, évident maillon faible entre deux grands crus « bondiens » : une belle occasion manquée.
    Chris46
    Chris46

    510 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2019
    " Quantum of solace " 22ème volet de la saga culte " 007 James Bond .

    James Bond ( Daniel Craig ) a arrêter Mr White ( Jesper Christensen ) l’un des membres de l’organisation du Chiffre . Il va tenter d’en apprendre plus sur les membres de cette organisation pour pouvoir la démanteler mais ce dernier fini par s’échapper grâce à la complicité d’un complice . James Bond va alors tenter de poursuivre ce complice pour pouvoir trouver les dirigeants de cette organisation et nottament retrouver les responsables de la mort de Vesper ( Eva Green ) tuer dans l'opus précédent afin de se venger . Une piste va le mener jusqu’à Dominique Green ( Mathieu Amalric ) l’un des membres de l’organisation qui prépare un mystérieux projet ...

    " Quantum of solace " ce 22ème opus de la saga culte " 007 James Bond " est la suite direct du film précédent " Casino Royale " . L'histoire reprend la ou le film " Casino Royale " c’était arrêter . Une première dans la saga " 007 James Bond ” qui ne comptait jusque la que des histoires totalement indépendantes les unes des autres même si on retrouvait de temps en temps le même méchant ( Blofeld) ou la même organisation ( le spectre par exemple) . Bon le scénario n’a rien de franchement exceptionnel c’est assez classique et basique . Faut dire aussi qu’on était en pleine grève des scénaristes à l’époque en 2008 et que le réalisateur a du terminer lui même le scénario totalement inachevé par les scénaristes partit faire leurs grève et sa se ressent . Bon le scénario est basique et classique mais efficace avec James Bond qui va donc tenter de retrouver les dirigeants de la mystérieuse organisation du Chiffre pour pouvoir la démanteler et mener une vendetta contre eux car il estime qu’ils sont responsable de la mort de Vesper ce qui va l’embarquer dans une nouvelle aventure avec son lot d’action , d’aventure , de suspense et de rebondissements . Donc on a une banale histoire de vengeance avec James Bond qui va donc poursuivre un par un les membres de l’organisation pour retrouvé les dirigeants . C’est basique et classique comme histoire mais efficace . Par contre l’humour est de moins en moins présent ( c’était déjà un peu le cas dans le volet précédent ) cette opus se voulant plus sombre et sérieux avec James Bond qui même sa vendetta et qui n’est pas vraiment d’humeur à faire des vannes . Le film est très rythmé . Il y a énormément d'action ( je pense que le réalisateur a mis énormément de scènes d’actions pour combler les trous du scénario ) . Les scènes d'actions sont efficaces , spectaculaire et divertissante bien qu'elles soient assez mal filmé voir carrément illisible par moment ce qui est assez chiant . Les scènes d'action sont assez classique ( poursuite en voiture , poursuite en bateau , poursuite en avion...) et elles s'enchaînent un peu trop vite les unes au autres . Donc pas de grandes nouveautés par rapport aux autres opus niveau action mis à part

    u spoiler: ne course poursuite très sympathique sur le toit qui se termine par une baston originale ou James Bond et son ennemi se retrouvent encorder et un combat finale spectaculaire dans un hotêl en feu en plein milieu du désert .


    Daniel Craig incarne toujour très bien James Bond . il est encore plus dur et froid que dans l'opus précèdent car il mène une vendetta personnel en essayant de retrouver les dirigeants de l'organisation du chiffre qui sont responsable de la mort de Vesper . Il sera accompagner dans sa mission par une nouvelle James Bond Girl jouer par la charmante Olga Kurylenko . Ils vont faire face à un nouveau méchant interpréter par l’acteur Mathieu Almaric qui personnellement n'est pas terrible . Je trouve qu’il n’a pas beaucoup de charisme pour un méchant même si il fait plutôt bien le job en méchant . C’est pas le méchant le plus mémorable qu’on est eu dans la saga .
    Le générique d’ouverture est très sympathique avec un beau graphisme ( j’aime bien les images avec le désert qui colle bien avec l’intrigue du film ) et une bonne chanson qui colle bien à l’esprit " James Bond " .
    Le film est dépaysant et nous fait voyager grâce aux nombreuses escales de James Bond pendant sa mission nottament en Italie , à Port Au Prince ou en Bolivie même si on est pas émerveiller par les decors et les paysages ( le désert de Bolivie nous fait pas spécialement rêver ) . On a eu des endroits plus dépaysant et merveilleux dans les précédents James Bond .
    Comme dans le précédent film on n'entend pas le thème musical mythique des James Bond mis à part dans le générique finale . Pas de gadget non plus pour 007. C’était déjà l’un des reproches que je faisait à l’opus précédent qui nous donne la sensation de regarder un film d’action classique mais pas un véritable film de " James Bond " .
    On n'a plus non plus le côté classe et glamour de l'opus précédent .

    Pour conclure ce 22e opus de la saga culte " 007 James Bond " est un bon film d'action très divertissant mais un " James Bond " un peu décevant à causes de quelques points négatifs . On passe un bon moment quand même .
    En tout cas sa n'a pas empéché les spectateurs de se rué en masse dans les salles pour découvrir la suite de " Casino Royale " ( plus de 3,7 millions d'entrées ) .
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Quantum of Solace (2008) est la suite directe du précédent opus et reprend là où nous en étions (quelques minutes seulement après). Il est donc primordial de l’avoir vu avant sous peine d’être complètement perdu. James Bond venait de mettre la main sur spoiler: le meurtrier de Vesper Lynd
    et s’apprête à découvrir à quel point l’organisation terroriste est bien plus complexe et dangereuse que ne l’avait imaginé le M.I.6.

    Après un revival des plus mémorables grâce à Martin Campbell qui réalisait le 21ème opus (Casino Royale - 2006), c’était avec une très grande impatience et fébrilité que l’on attendait le chapitre suivant, étrangement intitulé Quantum of Solace (intraduisible en français). Mais avouons-le tout de suite, il était difficile de faire mieux, si ce n’est aussi bien que ce que venait de réaliser Martin Campbell. On s’étonne d’ailleurs d’y retrouver Marc Forster derrière la caméra, peu voire pas habitué aux grosses productions, celui à qui l’on doit notamment Neverland (2004) une œuvre fantastique & familiale ou encore Les Cerfs-volants de Kaboul (2007) un très beau drame autobiographique.

    Ce 22ème opus se démarque largement des précédents opus, très clairement il ne ressemble en rien à un James Bond, de l’écriture des personnages en passant par le main theme totalement absent ou une intrigue passablement divertissante. Toute l’action (ou presque) étant condensée dans la 1ère demie heure du film (avec une excellente scène d’ouverture située en Italie), puis tout le reste du film ne sera qu’une enfilade de séquences, parfois dénuée du moindre dialogue, avant de se conclure sur une dernière scène d’action où le réalisateur semble s’être lâché sur les explosions, comme s’il s’était senti obligé de remplir son cahier des charges.

    Le film ne ressemble en rien aux standards de la franchise, si bien que parfois, on se demande réellement si l’on a affaire à un James Bond ou à un banal film d’espionnage, en dehors du sympathique clin d’œil à Goldfinger (1965) avec une femme recouverte de pétrole (en lieu et place de l’or). Si la mise en scène et le scénario peuvent faire défaut, on pourra toujours se satisfaire de la distribution, où l’on retrouve Daniel Craig, la ravissante Olga Kurylenko et le diabolique (mais pas assez méchant) Mathieu Amalric, qui succède à la longue liste de méchants français après Michel Lonsdale (Moonraker - 1979), Louis Jourdan (Octopussy - 1983) ou encore Sophie Marceau (Le Monde ne suffit pas - 1999).

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Mosse.
    Mosse.

    96 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 décembre 2008
    Très attendu, ce nouveau James Bond en aura déçu plus d'un... Et j'en fais partie!
    Suite directe du très bon Casino Royale ( Martin Campbell, 2006 ), ce film débute exactement une heure après ce dernier. Et dès les premières images, c'est la catastrophe! Marc Forster a apparemment opté pour une photographie épileptique, avec minimum 3 plans par secondes durant les scènes d'action...
    Résultat : difficile de comprendre aisément qui à tiré sur qui ou comment cette voiture là s'est retrouvée dans le fossé... D'autant plus râlant qu'avec quelques visions supplémentaires, on se rend compte que ces cascades auraient pu être très impressionnantes si elle avaient été mieux filmées...
    Le film continue et apparaît alors un nouveau problème : Daniel Craig, pourtant convainquant dans "Casino Royale", à ici autant de charisme qu'une tasse de thé ( Angleterre oblige ), tout comme Mathieu Amalric, complètement à côté de la plaque et ne collant pas du tout à son personnage, Dominic Greene, méchant totalement banal et antipathique... Olga Kurylenko, transparente dans le "Hitman" de Xavier Gens ( 2007 ), sort un peu du lot et effectue une bonne prestation en incarnant Camille, une jeune fille voulant venger la mort de ses parents... Déjà vu? Sans aucun doutes. Alors, manque d'inspiration ou hommage?

    Quelques autres "problèmes" : L'Agent Strawberry Fields, incarnée par la jolie Gemma Arterton, ne sert strictement à rien, sinon à servir de clin d'oeil à "Goldfinger" ( Guy Hamilton, 1965 ) et le scénario, assez complexe et quasi-incompréhensible...
    Mais le principal défaut de ce James Bond est qu'il n'est PAS un James Bond! Pas d'humour, pas énormément de classe, pas de drague ( un fille dans son lit pour la forme et encore on ne comprend pas vraiment comment elle arrive là ), pas de gadgets, et, comble du comble, même pas un "Bond, James Bond"!

    Un film que l'on classera avec regret avec les autres de la saga.
    Un mauvais film, un très mauvais ( ou même presque pas ) James
    sparowtony
    sparowtony

    284 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Quantum of Solace est à l'image de la chanson du générique: Another way to Die. C'est à dire bien, mais décevant(e), pas à la hauteur du la musique/du film précédent(e). Casino Royale était tellement bien que les attentes envers Quantum of Solace étaient hautes. Mais voilà, le sort s'est acharné sur le film, avec en premier lieu la grève des scénaristes, responsable en grande partie de la "bancalité" (ça existe ?) du long-métrage. Autant que je commence par les points négatifs, il y en a beaucoup. Premièrement, le film est trop court. Beaucoup trop court. Casino Royale était le plus long de la saga...Quantum of solace est le plus court. 1h46 ! 1h46 de film générique compté ! La première conséquence est déjà que les personnages sont à peine développés (Bond, M et Camille, ça peut encore passer) comme Dominic Greene (finalement limite sous-exploité), Fields (la très belle Gemma Arterton) ou encore Felix Leiter ( spoiler: qui apparait encore moins que dans Casino Royale
    ). Sans compter le rythme évidemment trop rapide à certains moments, qui peut rendre le scénario confus. Un exemple: spoiler: il y a une histoire de billets concernant Mitchell (le traitre au début du film qui se fait poursuivre par Bond en Italie). On nous parle d'un homme qui a les mêmes billets: avant même de comprendre le rapport entre les 2 personnes, Bond va à Haiti, le trouve...et après un bref et spectaculaire combat, le tue avant qu'on n'ait pu comprendre quoi que ce soit. Bon. Un autre truc tout bête: le cadavre dans l'eau que montre Greene à Camille...c'est qui ? Qui est cet homme ? Greene dit "c'est lui ?" à Camille. Je suis quelqu'un d'assez bête mais quand même: ça me semble extrêmement confus, tout ça. Sans compter la scène finale, qui au lieu de montrer, laisse suggérer de façon paresseuse et décevante. On a enfin la confrontation de Bond avec le responsable de la traitrise de Vesper et Forster choisit de ne rien nous montrer. On devine juste en se creusant les méninges qu'il fait partie de Quantum...mais alors faut réfléchir, parce que ce n'est absolument pas expliqué ! Je veux dire: qu'est-ce qui est sensé me faire penser dans le dialogue entre Bond et M que l'homme fait parti de Quantum ? Je vois pas
    . Là ou c'est un peu plus gênant dans le scénario, c'est qu'il part quelque part ou on ne l'attend pas. Je m'explique: Quantum est la suite directe de Casino Royale et reprend exactement là ou on avait laissé Bond. Ce qu'on attendait, c'était des réponses: des réponses sur spoiler: l'organisation, des réponses sur la trahison de Vesper
    . Au début, on y croit. spoiler: Mr White se fait interroger puis...scène d'action (très sympa, qui plus est) et Mr White s'échappe. Et...c'est tout. On a aucune réponse. Franchement, j'ai l'impression d'avoir rien appris devant ce film. Le film part dans une intrigue de mégalomane qui veut récupérer un désert plein d'eau. Pas que cette intrigue est mauvaise (après tout, Greene fait parti de Quantum) mais on va voir le film dans une autre optique. Et pour l'histoire de Vesper, j'en ai déjà parlé, on la bacle en une scène à moitié suggérée
    . Concernant la réalisation de Marc Forster, même si c'est pas extraordinaire et beaucoup moins élégant que celle de Martin Campbell, ça reste...passable. Alors oui, je suis d'accord que les scènes d'actions sont filmées de façon épileptique, mais moi, ça ne me dérange pas tant que ça. Par contre, quelque chose qui me gêne beaucoup dans ces scènes d'actions, c'est le montage. Plus particulièrement, le montage parallèle que nous sert Forster. Par exemple, spoiler: on nous montre une course de chevaux en parallèle d'une poursuite, ou alors une scène d'opéra
    . Je ne sais pas les intentions de Forster en montant de la sorte, mais je m'en fiche: ça gâche les scènes, et ce n'est pas du tout utile. Tout ce que ça fait, c'est te gâcher l'action en la coupant par un événement dont on se fiche éperdument. C'est vraiment vraiment dommage. Là ou c'est toujours aussi bon, c'est dans les combats. La recette est toujours la même: on fait comme dans Jason Bourne. Et moi, c'est loin de me déranger. Parce que les combats sont juste mémorables: brutaux et violents. L'action est donc mitigée. Voilà (à peu près) pour les défauts. Parce que le film contient de bonnes chose (faut bien que je justifie ma note quand même positive). spoiler: Le plan de Greene est intéressant, par exemple, parce que totalement d'actualité ! Cette histoire de révolution en association avec la C.I.A...j'ai été étonné de voir une telle critique des gouvernements dans un blockbuster comme James Bond
    ! C'est plutôt osé ! Aussi, il y a le casting de haut niveau. Craig reste parfait en Bond. Toujours aussi brutal, toujours aussi arrogant et charismatique. Pour Judi Dench, c'est pareil: elle est géniale en M. J'ai aimé Mathieu Amalric dans le rôle de Greene. Il a bien la tête qui va avec, en plus. Olga Kurylenko est aussi très bien en femme forte et attachante. Giancarlo Giannini est, comme dans le précédent, bon dans le rôle de Mathis. De plus, ça fait plaisir de le revoir et c'est cohérent. Gemma Arterton est sympa mais spoiler: son rôle est minuscule et inutile
    ( spoiler: au moins, le clin d'oeil à Goldfinger est sympathique
    ). La musique, toujours composée par David Arnold (d'ailleurs la dernière fois) est superbe. Elle est même mieux que celle de Casino Royale ! Ah, enfin un détail meilleur ! Les thèmes sont à la fois plus dynamiques, et aussi plus élégants. Vraiment une excellente bo pour un Bond ! La photographie est très belle, meilleure que celle de Casino Royale, là aussi. Le film passe par de nombreux pays et on voit de nombreux paysages: on peut dire que la photographie rend bien honneur à tout ça ! De plus, en autre qualité, le tout est bien évidemment divertissant ! Je ne passe pas du tout un mauvais moment en regardant ce film ! La déception a beau être grande, ça reste un film rythmé et divertissant, qu'on peut se revoir sans trop de déplaisir. L'humour aide un peu, faut dire ( spoiler: le dialogue sur M dans l'avion m'a fait sourire
    ). En fait, si le film avait été plus long, bien des défauts auraient pu être évités. Sans être spécifiquement mauvais, Quantum of Solace est un film frustrant. Bien trop en deçà de Casino Royale et bien trop court (donc bien trop bâclé). Mais un film sympa quand même: voir même un bon film d'action très efficace ! Heureusement qu'il y aura Skyfall après...
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Vingt-deuxième mission pour le célèbre agent secret de sa majesté, James Bond, alias 007. Et ce qui marque l’originalité de cette 22ème aventure de 007 c’est qu’elle est la suite directe du précédent volet de la saga : le chef d’œuvre Casino Royale de Martin Campbell. Même s’il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l’organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu’ils avaient imaginé. Après l’évasion de White à laquelle a participé un des gardes du corps de M, Bond, suivant la trace des billets marqués du Chiffre, se rend à Port au Prince afin de mener son enquête et rencontre par hasard une mystérieuse jeune femme appelée Camille, elle aussi motivée par un désir de vengeance. Elle va le mettre sur la piste de Dominic Greene, un homme d’affaire impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation que traque le MI6. Au cours de sa mission que le mène en Italie, en Autriche et jusqu’en Bolivie, Bond va découvrir que Greene se sert de la puissance de son organisation pour contrôler l’une des ressources naturelles les plus précieuses au monde en manipulant les gouvernements et la CIA. Pris dans un infernal labyrinthe alors qu’il approche de plus en plus du responsable de la trahison de Vesper, Bond doit à tout prix garder de l’avance sur la CIA, sur M et les terroristes afin de déjouer le sinistre plan de Greene. Après la réussite totale que fut Casino Royale en 2006 permettant ainsi de rebooter la série James Bond en réinventant totalement le mythe en s’encrant plus dans l’aspect réel, en supprimant les gadgets farfelus et les scènes avec les Bond Girl, Martin Campbell et Daniel Craig avaient ressuscité la saga James Bond après les films de Pierce Brosnan qui avaient, il faut l’avouer, un peu plombé la franchise. Mais surtout, les deux hommes ont su donner un nouveau visage à l’agent secret le plus célèbre du Septième Art. Casino Royale fut un succès public et critique, Daniel Craig fut acclamé et sacré meilleur James Bond de la saga par les fans et critiques et le film de Campbell est un de meilleurs de la série à ce jour. Et donc voici sa suite, Quantum of Solace réalisé par Marc Forster metteur en scène du film Les Cerfs-Volants de Kaboul sorti en 2008. Il faut l’avouer il y avait de l’espoir pour que cette suite face mieux mais malheureusement ce n’est pas le cas, Quantum of Solace est moins bon que Casino Royale mais cela ne veux pas pour autant dire qu’il est raté. Au contraire il est très réussi, pas aussi bien que Casino Royale certes, mais il constitue un très bon James Bond, pas un des plus mémorables comme Goldfinger, L’Espion qui m’Aimait, GoldenEye, Casino Royale ou Skyfall, le troisième opus avec Craig mais c’est une autre histoire ce film. Pour revenir à Quantum of Solace son gros problème provient de son scénario : moins fouillé, moins complexe, plus court sur sa durée : 1h37 certainement l’aventure la plus courte de la série, le film reste dans le fond assez classique. Et s’il n’est pas aussi réussi que le précédent au niveau du scénario c’est certainement à cause de la grève des scénaristes qui a touché Hollywood handicapant ainsi la production de Quantum of Solace où le scénario fut écrit sur le fil du tournage. Même Daniel Craig renie le film c’est pour dire à quel point il est un des plus mal vu de la saga car oui le film de Marc Forster fut un succès aux box-offices mais pas un aussi gros auprès des critiques et de nombreux spectateurs trouvant plus en lui un film d‘action des plus basiques qu’il soient qu’un pur James Bond. Mais pour moi ce 22ème James Bond vaut vraiment le coup et étant fan depuis tout petit du personnage et des films je ne peux qu’aimer celui-là ! Mais pour revenir au scénario, l’histoire est beaucoup plus classique car déballant une intrigue plus mince où Bond poursuit un pilier d’une organisation appelée Quantum qui tente de s’approprier une des ressources naturelles les plus précieuses au monde. De plus ce qui est à la fois intelligent et frustrant c’est qu’on ne sait pas au bout de ces 1h40 de film quelle est cette organisation criminelle tant redoutée par le MI6. Peut-être l’équivalent du S.P.E.C.T.R.E. version moderne ? Qui sait ? Mais à part ça le film reste prenant et très spectaculaire ! En effet Quantum of Solace nous livre des scènes d’action ahurissantes avec des courses-poursuites effrénées sur terre, la course-poursuite qui ouvre le film est d’anthologie, sur mer et dans les airs et le tout ponctué de combats aux corps à corps violents et intenses. On est plus dans l’hère Roger Moore avec un coups de poing et une blague au passage, on est bel et bien dans l’hère Daniel Craig qui s’est totalement approprié le personnage de l’agent secret et est décidément le meilleur acteur à l’incarner depuis Sean Connery en 1963 dans James Bond 007 contre Dr. No de Terrence Young. L’acteur britannique livre donc un James Bond plus sombre et torturé, plus brutal, plus physique et aussi plus réaliste. Quand le Bond version Craig coure, se cogne sur un mur, se bat ou se fait tirer dessus, il en ressort avec des citatrices et du sang sur le visage contrairement à Roger Moore ou Pierce Brosnan qui en ressortaient indemnes, costume propre et pas une seule égratignure. Un James Bond donc plus sombre et violent certes mais plus humain aussi. Finalement ce qui sauve le film, ce n’est pas non plus une catastrophe ne l’oubliez pas, ce sont les impressionnantes scènes d’action et l’interprétation formidable de Daniel Craig. Un autre bon point : le casting du film est très bon et il faut signaler que le méchant du est interprété par ….. un acteur français ! Mathieu Amalric incarne Dominic Greene, rôle qui lui va très bien mais auquel il aurait pu apporter plus de folie et de psychologie ce qui ne fait pas de lui un des méchants les plus mémorables de la saga comme le sont Goldfinger, l’homme de main Requin ou encore Le Chiffre. Accompagné d’une superbe musique de générique, Another Way to Die de Jack White et Alicia Keys, Quantum of Solace, dont le titre reste par ailleurs très énigmatique, est un très bon film de la saga James Bond, efficace, prenant et donc une belle réussite. L’hère Craig continue !
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2008
    Vous avez aimé la direction prise par la saga avec Casino royale ? Vous espériez un nouvel épisode dans la même veine et, soyons fou, encore meilleur ? Tant pis pour votre gueule ! Des précédents et louables efforts, on ne retrouve que Daniel Craig (toujours impeccable) et un traitement bourrin du personnage. Pour le reste, la petite durée de Quantum of solace vous semblera bien longue, la faute à un scénario bâclé et une réalisation carrément lamentable. Jusqu'ici, on ne peut pas dire que la mise en scène était le point fort des James Bond (les producteurs ayant par ailleurs toujours refusé d'embaucher un cinéaste particulièrement prestigieux ou visuellement marqué, et ce ne sont pas les candidatures qui ont manqué), mais au moins, tout était fait de manière fonctionnelle, en exposant au spectateur les investissements de l'équipe technique. Ici, dès la première scène, on nous balance une poursuite automobile aberrante, où les plans d'une demi-seconde s'enchaînent sans que jamais on ne sache qui fait quoi, les rares images compréhensibles révélant d'épouvantables faux raccords. Si on savait Marc Foster occasionnellement porté sur l'esbrouffe visuelle gratuite, on le découvre cinématographiquement dyslexique. Ce qui aurait pu n'être d'une faute de goût isolée s'étale hélas sur la durée du métrage, et chaque nouvelle scène d'action entretient chez le pauvre spectateur (un tant soit peu soucieux de deviner ce qu'on lui balance à la tronche) un déprimant sentiment d'impuissance face à la domination actuelle des montages ultra cuts dans le paysage de l'action cinématographique. Hébété, on se raccroche à ce qu'on peut en cours de projection histoire de ravaler sa déception (Amalric en méchant, la plasique de Kurylenko) mais, retrospectivement, on a bien du mal à retirer quoi que ce soit de positif de cette triste expérience : les personnages ne sont pas franchement excitants, les enjeux parraissent bien peu spectaculaires et certaines idées à la limite de la débilité.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    175 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2017
    Quantum of Solace, deuxième avec Daniel Graig, est en dessous du James Bond précédent (Casino Royale) mais reste de qualité. Matthieu Almaric est délicieux en méchant de l"histoire. La fin est bâclée bien que le décor soit original (Hotel dans le désert).
    Daniel Graig est encore convaincant dans le costume de l'espion britannique avec un coté cynique et actif propre à la légende Bond.
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2021
    edit. Bof bof. Je n'ai pas spécialement aimé ni détesté. Ça reste un James Bond, belles voitures et belles nanas donc ça plait toujours, mais sinon faut pas aller plus loin. On ne le voit pas beaucoup avec les filles, 1ère déception (sauf une, en passant rapidement, et spoiler: elle meurt
    ), ça commence trop fort, on voit rien tellement c'est mal coupé, puis ça continue dans le même style. Le film est court (1h30), mais on a l'impression d'en prendre pour plus de 2h. Malgré cela un bon tiers c'est : action, 2 minutes de blabla et action, c'est incessant et comme on pige pas tout forcément on décroche.
    Que dire d’autre ? Olga est pas super belle et très oubliable. On a un pitch de vengeance banale, et surtout ça part dans tous les sens sans que cela soit rattrapé par ailleurs, que celui qui a pigé tout le récit d'un coup sans revoir Casino Royale avant m'appelle. Ça fait trop suite, et on oublie encore tous les clichés de Bond (vodka martini ?), à part le fait qu'il boive beaucoup.
    Seul bon côté : ia un français, Mathieu Almaric (qui fait très Gary Oldman jeune), hormis cet élan patriotique pas grand-chose, juste les ingrédients habituels d'un James Bond. D'ailleurs ce méchant est fade, mais tellement que dans Spectre il ne sera pas montré, désaveu ? J'espère qu'ils amélioreront le tout dans le prochain et 23è opus.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    350 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2016
    Quantum Of Solace représente pour moi l’apogée d’une sacrée saga interplanétaire. Les inconditionnels, les nostalgiques, ceux qui se ravissent des grands classiques old school peuvent se réjouir d’une tel évolution depuis Dr.No. Bond est toujours égal à lui-même, une lumière au centre de l’arène. Avec Casino Royal, Daniel Craig avait largement démontré son indéniable talent d’interprétation par un charisme glacial et saisissant. La sortie de ce 22ème opus est l’occasion pour l’acteur de peaufiner davantage son jeu vis-à-vis du célèbre agent britannique, et par la même occasion, nous en mettre plein les mirettes en cascades explosives et en tombant la chemise. Mesdames, un peu de tenue ! On s’approche peu à peu du film à grand spectacle très hollywoodien, des blockbusters souvent controversés par leur surenchère d’effets spéciaux et pyrotechniques. Ce que l’on pourrait éventuellement reproché à ce film s’il n’était pas aussi visuellement parfait. L’action, bien qu’omniprésente, est d’une fluidité transcendante, et de surcroit, spectaculaire. Certes, Craig n’a pas le petit côté bon enfant et plaisantin de ses prédécesseurs, mais il porte tout autre chose bien à lui. Un regard d’acier et des muscles saillants pour une image plus moderne de 007, mais avant tout très cohérente. Quantum Of Solace, c’est également un scénario finement élaboré, dans l’air du temps, campé autour de vengeance et de paysages somptueux. Un divertissement où l’on se retrouve totalement, et à la perfection. What else ? 5/5
    JokerDreizen
    JokerDreizen

    290 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    Après un Casino Royal frais et très accrocheur, sa suite immédiate s'enfonce vite. De loin, c'est à peu près la même recette que les autres James Bond : Un agent puissant contre tous, le contexte géopolitique intéressant à certains égards, la place des femmes aux côtés de l'agent. Autrement, on a perdu ce qui faisait la classe de Casino Royal. Daniel Craig est toujours charismatique, mais c'est surtout la mise en scène qui fait mal, avec une tendance pour le réalisateur à survoler une "presqu'histoire" sans vraiment l'approfondir ou en mettre en évidence les principaux enjeux ; pourtant le potentiel était sympa. Du point de vue des scènes d'action, on va pas se mentir : C'est de la pure castagne et c'est très nerveux jusqu'à en être presque jubilatoire ; dommage que la caméra ne suive pas et finisse par gaver le spectateur. Le film sent le bâclé, faute d'un méchant assez intéressant pour compenser la confusion qui s'installe, avec une scène d'action finale des plus banales et des moins soignées. Heureusement, le rythme tient la route et l'aventure est assez rapide à boucler. Le divertissement aurait pu être potable si on ne ressentait pas à la fin cette déconcertante sensation de vide.
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