Avis : Quantum Of Solace - Page 4

Après le bon Casino Royal, Quantum Of Solace m'a un peu déçu. Premier film qui suit directement un autre James Bond, Quantum of Solace n'a pas réuni les bon ingrédients comme l'avait fait son prédécesseur. Le méchant est nulle et ne fait pas peur, on a l impression que Daniel Craig peut le battre très rapidement. Mais ça reste un James bond avec des scènes d'action réussi, des belles voitures...

Après l'excellent retour de 007 sur grand écran dans "Casino Royale", la barre était relativement haut et la tâche ardue...d'autant plus avec le choix de Marc Forster à la réalisation. L'action n'étant pas vraiment son domaine de prédilection.

D'entrée de jeu le ton est donné par l'une des meilleures séquences d'ouverture de la franchise que je résumerais par la phrase suivante (empruntée à K2000) : le chevalier et sa monture.
On poursuit donc dans la veine de Casino Royale en dépouillant Bond de ses gadgets et le forçant à faire appel à ses capacités, son entraînement pour se tirer des plus mauvais pas.
Forcé de constater que cette séquence est irréprochable, on est happé dés le début dans le film, porté par la superbe musique de David Arnold et la conclusion nous montre que "Quantum of Solace" suit directement "Casino Royale" puisqu'on découvre Mr White dans le coffre de l'Aston.

La suite du film nous montre 3 intrigues qui s'entremêlent :
* Nous découvrons Quantum et l'un de ses gros bonnets Greene, campé par un Mathieu Amalric relativement convainquant et assez effrayant...notamment lors de son combat avec Bond, qui tente de s'approprier le contrôle d'une ressource importante.
* En chemin Bond croise Camille, campée par la belle Olga Kurylenko, qui tente de tuer la personne qui a assassiner sa famille et trouver la paix.
* Et finalement, 007 tentant de découvrir ce qu'est Quantum...mais aussi et surtout trouver la paix suite à la mort de Vesper.

Le problème se situe définitivement au niveau de l'intrigue.
Comme pour "Permis de Tuer" avec Timothy Dalton, "Quantum of Solace" voit son intrigue complètement dévorée par la fureur de Bond.
Tout dans ce film renvoie au personnage, le plan de Greene est rapidement relégué au second plan et on découvre que Daniel Craig est définitivement un excellent choix. Il offre un personnage plus humain que jamais, jouant sur le charme, la petite touche d'humour, la tristesse également, mais surtout le côté très sombre de Bond qui se laisse une nouvelle fois aller à une vendetta.

"Quantum of Solace" est un très bon film, une belle parenthèse centrée sur le personnage de Bond...la tristesse et la rage que contient celui-ci.
Mais il est décevant. Décevant par rapport au travail fait sur "Casino Royale". Le précédent film nous offrait un scénario riche, une alternance de séquences d'action et de moments au tempo plus lent permettant d'approfondir l'intrigue et les personnages...mais SURTOUT un montage où tous les coups pouvaient être retracé, avec une utilisation très limitée de la caméra au poing.
Le montage de "Quantum of Solace" est raccord avec l'émotion de Bond, mais pour un fan de Bond...ce n'est pas du Bond : c'est du Bourne.

Ce qui est encore plus décevant avec ce film, c'est que Marc Forster excelle dans les moments plus lents du film. Les meilleurs moments du film sont ceux où le rythme est plus posé, où nous pouvons admirer le paysage en savourant la musique de David Arnold sans avoir d'horribles coupes à tout va.
Je crois qu'il aurait dû zapper quelques passages d'action complètement gratuits et inutiles (comme le combat Bond/Slate) au profit de séquences telle que celle de Bond et Camille traversant le désert après être sorti du barrage souterrain.

En bref, "Quantum of Solace" est un excellent film d'action, un honorable James Bond...mais il est quelque peu décevant car il fait suite au retour gagnant que 007 a effectué avec "Casino Royale".

ps : j'attends toujours un DVD/Bluray avec de vrais bonus...*snif*

Ce James Bond est réputé comme étant juste le pire James Bond de toute la saga. Moi personnellement, je pense plutôt que c'est le deuxième pire James Bond de toute la saga réservant l'"honneur" d'être le médaillé d'or à "L'Homme au pistolet d'or".
Quelques belles idées mais éparpillées dans un véritable maelstrom d'incohérences, de ridicule, de scènes d'action désastreuses au montage hyper-cut, épileptique et où règne la confusion la plus totale.
Ainsi le méchant joué ridiculement par Mathieu Amalric est ridicule, la très canon Olga Kurylenko aurait pu jouer un beau personnage de James Bond Girl mais le scénario catastrophique et où on comprend pas grand-chose balaie tout, Gemma Arterton est juste bonne à se faire recouvrir de pétrole, la bagarre dans l'opéra, avec en parallèle la représentation de la "Tosca" se déroulant dans le même temps sur scène, qui avait tout pour faire un grand moment de cinéma est anéantie par le montage hyper-cut ; voilà des exemples parmi tant d'autres...
Daniel Craig conscient de la cata fait ce qu'il peut mais ne parvient pas à empêcher le maelstrom de faire énormément de dégâts.

Un 007 plutôt bon, cependant il est évident que pour le montage des cascades le réalisateur travaillait sous cocaïne et amphétamines, les enchainements de plans incessants sont à la limite du supportable, je pense que les producteurs auraient du réagir.

« spoiler: Cet homme et moi avons des affaires en suspens.
»

L'organisation criminelle, dont le but est la destruction de l’Etat de Droit, et qui se vante de corrompre tout le spectre politique mondial d'un extrême à l'autre en ayant des membres partout et à tout moment, oblige 007 à se replier au plus profond de lui-même, pour survivre et récolter des bribes de vérité.

De l'Italie à Londres, puis d'Haïti en l'Autriche, et finalement en Bolivie pour la plus grande partie du film, James traque les criminels et les fantômes, tout en échappant à tous les ennemis externes et internes qui ont intérêt à le voir échouer dans sa mission.

Bond ne peut donc compter que sur les rares personnes qui le soutiennent sincèrement, lorsqu'il parvient à leur faire confiance. Soit spoiler: son ancien allié René Mathis (Giancarlo Giannini), M (Dame Judi Dench) qui est pleinement professionnel et soutient son agent et Camille Montes (Olga Kurylenko), un agent bolivien également hanté par son passé
.

Le film se termine sur spoiler: un indice important que 007 vient d'obtenir d'un membre de la tentaculaire organisation, qu'il livre aux services secrets de Sa Majesté, avant de disparaître dans la froide nuit d'hiver. Non sans avoir confirmé qu'il ne les avait jamais quittés, lorsque M lui confirme qu’elle a besoin de lui ; avant que ne tombe le ciel
…

Une leçon de géopolitique perspicace qui relie “Casino Royale” (2006) à “Skyfall” (2012).

4.2/5

QUANTUM OF SOLACE (2008): La suite de "Casino Royale". 007 continuera de démanteler cette organisation bancaire du terroriste qui fera trembler les services secrets du monde entier. Cette fois, Bond pistera Dominique Greene (le français Dominique Amalric), un homme d'affaire impitoyable, membre de cette secte nommée aussi Quantum. Afin de mieux s'enrichir, cette société secrète d'assassins agira comme une pieuvre sur les responsables de plusieurs gouvernements corrompus. James, très fragilisé dans "Casino Royale", croisera sur son chemin la belle Camille, une James Bond girl assoiffée de vengeance. "Quantum of Solace" la naissance d'une revanche acharnée contre un pouvoir destructeur invisible. Un épisode très dynamique où Bond ne laissera rien passer et ira directement au but. A mon avis, moins prenant que "Casino Royale", mais tout de même un bon moment de cinéma.

Je restes un peu dubitatif au sortir de ce 22ème Bond.Inutile de le cacher:je suis un fan absolu de la saga.Je connais absolument tout sur l'univers de l'agent britannique.Ce n'est pas plus facile pour autant de juger "Quantum of solace"car une grande part de subjectivité entre en compte.Pourquoi je racontes tout ça?Parce que ce Bond ne correspond pas à mes attentes.Trop de scènes d'actions,souvent illisibles d'ailleurs.Un scénario trop complexe,qui a toutefois la bonne idée de suivre l'air du temps(les ressources naturelles).Et il manque des éléments essentiels comme l'humour british ou la musique typée(mème si j'aimes beaucoup le duo White/Keys).Voilà.Evidemment,hormis ces désagréments,Quantum se déguste comme un bon vin,dans un univers bien à lui.Daniel Craig incarne un Bond apre et criant vengeance.Mathieu Amalric est glaçant et impeccable.Olga Kurylenko est une Bond Girl de caractère et attirante.Un film qui prend de l'ampleur à partir de l'arrivée en Bolivie jusqu'au final spectaculaire,et énigmatique.Un divertissement de haute volée,inégalable,dont on attend toujours plus.C'est le problème avec Bond,on cherche la perfection,mais la perfection n'existe pas...

Même si il est moins bien que son prédécesseur, "Casino Royale", ce deuxième "James Bond" avec Daniel Craig, "Quantum Of Solace" est plutôt réussit. L'acteur entre toujours bien dans la peau de l'agent 007, avec un côté plus viril que les précédents interprètes, Mathieu Amalric apporte une petite touche française qui n'est pas déplaisante, bien au contraire, il fait un méchant très plaisant. La mise en scène est particulièrement bien rythmée avec des scènes d'action nombreuses et époustouflantes, avec un final particulièrement explosif. Cependant le scénario se base seulement sur la vengeance de James, il manque un peu de travail dans ce script. De plus, on s'éloigne un peu des bons vieux "James Bond" avec un film qui ne reprend pas les principaux éléments important de la franchise. C'est dommage car ce "Quantum Of Solace" est un bon film d'action.

Quantun Of Solace est la 22e mission pour l'agent secret James Bond ! Une suite directe au précédent film, c'est-à-dire Casino Royale. Une suite qui ne pouvait être que décevante quand l'on voit le niveau très élevé qu'était Casino. Là où Casino avait su renouveler l’univers James Bond en y apportant de la modernité, Quantum Of Solace n'apporte rien de plus si ce n'est une véritable déception. Ce n'est en aucun cas la faute des acteurs, qui sont généralement très bons. Daniel Craig toujours excellent comme à son habitude, M qui est sans doute un des meilleurs M de la saga. Camille, (interprétée par Olga Kurylenko) est la nouvelle James Bond girl. Elle joue relativement bien mais on a parfois du mal à s'attacher à elle. Malgré le fait que lon apprend son passé tragique et son acharnement à vouloir venger sa famille du Général Medrano.
Autres personnages toujours présents, Felix Leiter et Mathis. Ils sont un peu plus développés que dans Casino Royale mais ils auraient mérité plus d'attention. Le Felix de l'époque Moore/Dalton apportait beaucoup plus dans l'histoire que celui-ci.

Etant donné que Quantum est une suite directe, on s'attendait donc à revoir James Bond s'occuper de Mr White comme il se doit. Ce qui est bien entendu le cas.
Bond va donc le ramener à Vienne mais l'on s'aperçoit que l'organisation de White est plus étendue que prévue. Le début du film commence donc avec une très bonne course-poursuite menant jusqu'à l'antenne du MI6 qui se situe à Vienne. Commence alors un interrogatoire pour en apprendre d'avantage sur cette organisation secrète. Cependant, il se trouve qu'il y a une taupe au MI6 qui travaille pour White. White parviendra à s'enfuir dans les rues de Vienne. Avec ce très bon début de film, explosif et bien réalisé, on pouvait s'attendre à une suite satisfaisante malheureusement, ce n'est pas aussi bon que prévu.

Tout d'abord, le scénario aborde plusieurs aspects de manière assez rapide ce qui peut perturber le spectateur et l'empêcher de bien comprendre l'histoire. La réalisation est aussi beaucoup trop rapide, surtout lors des scènes d'actions où l'on n'a pas toujours le temps de voir ce qui se passe.
Ensuite, certains personnages ne sont que très peu abordés. Notamment Mr White qui après être apparu au début ne réapparaîtra que vers la moitié du film, pendant l'opéra. Après, on ne sait pas ce qu'il devient ni quelles sont ses intentions. Il y a également l'apparition d'un nouveau personnage, l'Agent Strawberry Fields (Gemma Arterton) qui ne présente aucun intérêt, si ce n'est offrir un clin d’œil à Goldfinger. Le méchant, Dominic Greene (Mathieu Amalric) a une bonne tête pour jouer ce rôle. Il donne une bonne interprétation mais il est également sous exploité. Bien qu'il ne soit pas à la hauteur du Chiffre, il reste assez plaisant à voir.

La musique du générique est également en dessous du précédent opus. Cependant, la réalisation du générique est très bonne.

On rencontre un nouveau James Bond en quelque sorte, assoiffé de vengeance et qui n'hésite pas à tuer toutes les personnes s'opposant à son passage. Ce qui, en soit pouvait être une bonne idée mais qui n’aboutira à rien à cause du scénario probablement mal écrit ou pas assez approfondi. Le film étant le plus court de la saga (1h47), les personnages ne pouvaient être suffisamment développés. De plus, le film souffre d'un rythme beaucoup trop rapide. On aurait pu croire qu'il n'y avait pas moyen de s'ennuyer pendant ces 1 heure et 47 minutes et pourtant....

Quantum Of Solace est sans aucun doute le volet le plus décevant et le moins bon de cette magnifique saga. Il reste cependant divertissant bien que ce ne soit pas un film à revoir trop souvent. Les quelques scènes d'actions du début ainsi que les décors et la photographie sauvent un peu le film parce que côté scénario et réalisation c'est pas fameux.
Heureusement que Sam Mendes est intervenu côté réalisation pour nous servir l'EXCELLENT Skyfall !!!

Bref, Quantum Of Solace est un James Bond à voir au moins une fois si vous aimez cette saga mais si vous recherchez un bon film d'action/d'espionnage, passez votre chemin !

6/10

Opus le moins bon des trois avec Daniel Craig pour ma part, mais qui a quand même un bon niveau!
Le film garde tout de même les bons côtés de James Bond (action, beaux décors etc...) mais il y a quelques petites choses qui me déplaisent, le méchant n'est pas assez charismatique je trouve, le scénario n'est pas non plus transcendant et pour ma part, quelques petites choses par ci par là sont un peu caricaturales (c'est un James Bond me direz vous, mais tout de même!

Un film à voir, mais moins bon que Casino Royale ou bien sûr, l'excellent Skyfall!

Âpres le très moyen Casino royal qui avais certes renouveler la série sur plusieurs point, comme un personnage plus torturé et profond ainsi que des cascades bien plus réaliste et moins grotesque (fini les gadgets). Mais en contre partit celui-ci manqué cruellement d'action, voici que nous arrive le 22 épisodes de l'agent Bond. Suite direct du premier, Quantum Of Solace fait bien mieux niveau spectacle. Une chose est sur pars rapport l'ancien, c'est que l'on voir pas le temps passer, les scènes d'action s'enchaîne a une vitesse folle et toute plus spectaculaire les une que les autres. Bien sur on pourra chipoté pour un scénario bien poussif et sans grande originalité. Mais au moins dans celui-ci on ce fait pas chier.

La suite du bon Casino Royal est un peu moins bien. Quantum of Solace reste un James Bond parmis les autres avec un excellent espion, de bons effets spéciaux, une bonne intrigue. Les scènes d'action restent classiques mais réussies. Un 007 sans plus.

Ce n'est pas un mauvais film en soit mais il a la mauvaise idée d'arriver après un impressionnant Casino Royale. La mise en scène n'est pas maîtrisés, les scènes d'actions à la Jason Bourne deviennent presque épileptiques et tout ce qui faisait que Casino Royale était une réussite a disparu, dommage.

Une réussite ! J'avais bien aimé Casino royale sans pour autant le trouver exceptionnel et j'appréhendais donc de voir cette suite en espérant passer tout de même un bon moment. Ce fut largement le cas ! L'histoire est très rythmé avec les cascades à gros budget, multiples bagarres très violentes pour la plupart ou encore course-poursuites décoiffantes. Certes, le scénario n'est pas très étoffé mais il se révèle être une suite digne de Casino royale. On reste dans la même lignée que le précédent au niveau du relooking de la saga: pas de gadgets, moins d'humour et + de noirceur. J'ai trouvé les acteurs convaincants. Bref, a voir et à revoir !

La stratégie du film d’action ultra-vitaminé à la sauce « Die Hard », « Mission impossible » et « Jason Bourne » avec un Daniel Craig bodybuildé et impassible ayant permis à « Casino Royale » de décrocher le jackpot, le couvert est remis deux ans plus tard. Le budget est largement augmenté, laissant peut-être espérer aux producteurs une magique règle de trois. Eon Productions va quelque peu déchanter, « Quantum of Solace » n’arrivant pas à égaler les recettes du premier James Bond de l’ère Daniel Craig. Le scénario toujours écrit par le tandem Neal Purvis/Robert Wade soutenu par Paul Haggis joue quasiment la même partition. Daniel Craig a pris quelques muscles supplémentaires et raidi encore son jeu. Il faut dire qu’il a affaire en la personne de Mathieu Amalric à un méchant particulièrement visqueux mais malheureusement frisant souvent le ridicule. Pour assombrir encore un peu l’humeur d’un 007 qui n’en n’avait pas besoin, spoiler: le scénario l’a lesté d’un chagrin inconsolable hérité du dernier épisode après qu’il a assisté à la mort de la belle Eva Green qui l’avait pourtant trahi
. Encore une fois, l’action menée à la vitesse d’un TGV lancé à grande vitesse passe très vite au second plan n’offrant d’autre choix au spectateur que de se réjouir des cascades numérisées d’un J spoiler: ames Bond dénué de toute humanité, n’hésitant pas à balancer son meilleur ami (Giancarlo Giannini) mort dans ses bras dans une poubelle d’une rue malfamée de La Paz
. Comme diraient certains : « Imagine-t-on Roger Moore … ?». La critique sera cette fois-ci assez sévère. Jean-Baptiste Thoret grand spécialiste du cinéma américain des années 1970 à nos jours ira même jusqu’à renommer le film « Quantum of Supplice », comparant la vision du film à une douche glacée. Tout est dit. Heureusement, quatre ans plus tard le très talentueux Sam Mendès viendra remettre un peu de talent et surtout de créativité dans une saga prenant une vilaine tournure.