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tony-76
1 073 abonnés
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3,5
Publiée le 9 septembre 2014
Chambre 1408 est inhabituel et dérangeant. C'est le moins qu'on puisse dire, en fait. Inspirés d'une courte nouvelle de Stephen King, Chambre 1408 raconte l'histoire d'un homme au passé trouble qui refuse d'affronter la réalité. C'est d'ailleurs ce qu'il fera tout au long du film : spoiler: tenter de s'enfuir par tous les moyens imaginables sans jamais envisager affronter ce qui lui tombe dessus. John Cusack incarne avec beaucoup d'efficacité ce prisonnier incrédule soumis à un passé trouble qui se dévoile tranquillement tandis que le film avance. Souvent seul à l'écran, Cusack passe de la surprise à la résignation de belle façon. Avec, aussi Samuel L. Jackson qui est souvent flippant et arrive à nous séduire dans son personnage. On est embarqué et captiver avec le protagoniste principal dans cette horrible chambre, beaucoup de tensions sont présentes. Pas vraiment de frissons mais un suspense bien plus qu'un film d'horreur. Chambre 1408 passe bien près de n'être qu'un tour de force de direction artistique. Mais les nombreux revirements et la performance convaincante de Cusack parviennent à bâtir un film et une expérience correcte, sans convaincre entièrement. Il accomplit parfaitement son mandat de divertissement. J'ai passé une bonne soirée avec mes ami(e)s, qui n'ont pas arrêter de sursauter..
Etant grand amateur de Stephen King, je voulais voir cette adaptation cinématographique de sa nouvelle éponyme. "Chambre 1408" est une œuvre dérangeante et angoissante. L'ambiance de cette histoire est lourde et prenante, mettant ainsi le spectateur dans une légère angoisse. Le scénario est bien conçu est insuffle un suspens maitrisé tout le long du film jusqu'au twist final. Les protagonistes sont charismatiques et effrayants. John Cuzack ("Maps to the Stars") interprète cet homme refusant d'affronter la réalité avec une grande crédibilité et monopolise quasiment tout l'écran durant 1h40. Toute l'histoire repose sur son personnage. Son excellente prestation nous rapproche du personnage tout le long et apporte une certaine émotion. Samuel L. Jackson ("OldBoy") est tout aussi convaincant malgré sa petite apparition à l'écran. Les enjeux scénaristiques sont quant à eux peu visibles tant la mise en scène est complexe. L'histoire nous plonge dans des retournements dignes de "Réalité" de Quentin Dupieux tant on se retrouve totalement perdu au fil du déroulement. On est directement embarqué dans le scénario grâce à un rythme prenant malgré quelques éventuelles longueurs. La réalisation de Mikael Hafstrom, metteur en scène de "Dérapage", est quant à elle bonne et efficace. De nombreux plans grandement inspirés de "The Shinning" de Stanley Kubrick, nous plongent dans l'ambiance claustrophobique de cette chambre maudite. Les séquences où la peur est présente sont bien gérées, notamment grâce à la non-présence de jump scares, aux effets spéciaux plutôt réussis et à la bande sonore sympathique et rythmée. Ce huis clos effrayant est en conclusion un bon divertissement intelligent et original que je reverrai avec plaisir.
Chambre 1408 : Un film de malade au suspense insoutenable qui rend fou le personnage et le spectateur. Et oui, ce film a le pouvoir de faire ressentir les émotions que transmets le pauvre homme qui va passer un véritable enfer dans cette chambre. Et cette grâce a l’acteur qui joue celui-ci : John Cusack qui nous livre une performance de toute les instants, il est transcendé par le rôle et il est juste époustouflant dans cette état de folie. Mais, c’est d’abord grâce au scénario directement inspirée d’une nouvelle du grand Stephen King et il faut dire qu’on voit tout de suite son univers : un peut fou et dérangeant, ce qui garanti un max de sueur froide. Car, pour la petite histoire, c’est un écrivain qui enquête sur la possibilité d’avoir des fantômes dans une célèbre chambre d’un hôtel car il y a eu que des suicides dans cette chambre mais lui n’y croit pas. Et la, il va se passé des choses inquiétants et il va passer un véritable cauchemar dans cette chambre et son passé va lui sauté a la gorge. Donc voila, ambiance, suspense, rebondissement maitrisé de toute pièce et ça nous lâche pas du début jusqu'à la fin. Et on est a fond avec le personnage et on se demande si il va s’en sortir car quand on croit que c’est finit, ça continu avec cette chambre… Et puis, le film est appuyer par une mise en scène virtuose mais le montage y est aussi très important car est efficace : du très bon boulot. Donc voila, un film d’épouvante tordu qui rend fou et ça c’est bon.
Ce film, du genre Épouvante, mis en scène par Mikael Hafstrom, est l'une des 61 adaptations au cinéma des romans de Stephen King. La mise en scène et l'image sont parfaitement fantastiques. Le suspense suit une progression savamment dosée comme les effets visuels simples et efficaces au début puis allant crescendo jusqu’à la démesure. Le casting est excellent avec un superbe John Cusack dans le rôle principal de Mike Enslin et une belle présence également de Samuel L. Jackson dans le rôle de Mr. Olin le directeur de Dolphin Hotel. Le pitch : Mike Enslin écrit des romans sur les maisons hantées. En recherche de faits paranormaux, il s'intéresse à la chambre 1408 du Dolphin Hotel de New York ou de nombreuses morts naturelles sont survenues. Son incrédulité vis à vis des esprits fantômes va assez vite basculer.
Si les 30 premières minutes sont prometteuses (notamment grâce au talent de Samuel Jackson) et pouvaient laisser présager un bon film d'horreur à huit clos, le reste de l'intrigue patauge et se transforme en du grand guignol. La succession d'événements invraisemblables fait disparaître le peu de sentiments de peur nés au début du film. Encore une adaptation de Stephen King ratée. Peut être qu'un jour un réalisateur parviendra à retranscrire le génie de l'auteur au cinéma...En attendant, mieux vaut s'éclipser.
Un mec blasé qui écrit des bouquins sur des thèmes qu'il ne croit pas, puis au final, jusqu'au jour ou ça arrive vraiment. Jamais le mal pur, le diable n'a été aussi bien filmé ! On connait le Diable pour retourner vos faiblesses contre vous et jouer avec vos sensibilités et émotions, et le film est en plein dedans, jamais encore ça n'a été aussi bien fait ! 5/5
Voici un vrai film d'épouvante. Aujourd'hui un film d'horreur demande du sang, des tortures en plein écran et une musique tonitruante. Ici, Mikael Hafstrom réalise son film à l'ancienne, sans gore ni rien. Juste un sens de la mise en scène plutôt talentueux et une musique totalement géniale de Gabriel Yared.
Le scénario tiré d'une nouvelle de Stephen King est assez passionnant, pas trop long et surtout sans temps morts fortuits. Quant aux acteurs, John Cusack est génial, présent dans TOUS les plans du film, Samuel L. Jackson (il arrive quand même à placer une interjection SamuelJacksonienne en trois apparitions) et Tony Shalhoub apparaissent pour deux ou trois caméos plus que sympathiques et Mary McCormack est regardable. Le film nous perd dans les méandres de son intrigues dans le deuxième tiers pour mieux nous retrouver dans le final, digne des meilleurs films d'horreur. En tout cas, la fin du director's cut.
Je n'ai pas vu la fin de la sortie cinéma mais elle me parait un peu plus conventionnelle. Donc, préférez la version director's cut.
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2,5
Publiée le 19 juin 2015
Le schèma de "Amityville Horror", avec une pincèe de "Shining" : thème sans surprise mais distrayant si on aime le genre, histoire de briser les mythes du surnaturel! La première partie, comme toujours dans le thriller fantastique, est une exposition truffèe de clins-d'oeil (« Si vous n'en avez jamais entendu parlè, c'est que les journaux n'en ont pas parlè ! »). On peut-être certain que chaque lieu montrè, chaque objet, servira pendant l'action! L'intérêt du film de Mikael Håfström est la prestation de John Cusack! Elle est aussi ailleurs! Dans le huis-clos d'èpouvante, certes! Et aussi dans le sens que recouvre ici l'angoisse chère à la nouvelle de Stephen King ! Mike Enslin n'est peut-être pas rèel ? C'est peut-être un cauchemar ? Un cauchemar extrêmement vif et lucide! Quand Mike Enslin a t-il dormi pour la dernière fois ? il est arrivè hier...ou bien aujourd'hui ? il ne se rappelle pas! il ètait dans un train ? il s'est rèveillè quelque part et il a pris un petit-dèjeuner! il ètait où ? Qu'est-ce qu'il a mangè ? Saviez-vous que 22 morts naturelles se sont produites dans la chambre 1408 ? Au total, 56 dècès ont eu lieu dans la chambre 1408! il y a eu entre autres un infarctus, une attaque, une noyade...En dèfinitive, n'allez pas dans cette chambre 1408 où vous pourriez le regretter...
J’aurais plutôt tendance à considérer un film tiré d’un roman ou d’une nouvelle de Stephen King comme un gage de qualité, mais évidemment il y a toujours l’exception qui confirme la règle et “Chambre 1408” est de cette catégorie. Le film, horreur/thriller, n’est pas parvenu à me faire peur et m’a parfois un peu agacé par l’hystérie qui s’en dégageait. J’ai aimé qu’il prenne le temps de mettre en place l’intrigue et surtout le personnage principal, cela donne à cet écrivain plus d’épaisseur que la moyenne des personnages des films de ce genre. Malheureusement cette psychologie plus fouillée que d’ordinaire dans ce genre cinématographique, n’est que peu utilisée dans la suite, plus horrifique, du film où le personnage passe de très prosaïque à hystérique. Je n’ai pas trouvé la progression de son état psychologique très bien fait, il passe en gros de passablement effrayé à carrément fou de terreur de façon soudaine ce qui rend son comportement peu plausible. Les péripéties horrifiques qui se succèdent, si elles sont esthétiquement très réussies, ne m’ont pas non plus vraiment scotché à mon siège et je les ai trouvées globalement un peu molles du genoux. Cela peut paraître un détail, mais la raison pour laquelle cette chambre d’hôtel est maudite n’est jamais élucidée pendant le film et pour ma part cela m’a vraiment laissé sur ma faim, rendant à mes yeux la fin (justement !) un peu en eau de boudin. De plus la manière dont Mike Enslin sort (ou non d’ailleurs…) de la chambre m’a semblé vraiment tellement simpliste qu’on se demande pourquoi tous ceux qui ont résidé et sont morts dans cette chambre n’y ont pas pensé… Bref un film d’horreur ou John Cusack fait montre de tout son talent (et encore heureux vu qu’il figure dans 90% du film), mais dont l’intrigue bien amenée ne résiste pas à une deuxième partie horrifique qui manque de tension et de force. Pas désagréable à regarder dans le fond, mais pas indispensable non plus.