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MANIAC
CLASSE MANNEQUIN
Au début des années 80 chemise ouverte, chaine en or qui brille, je dansai le MIA… On s’en fout, me diriez-vous ?! Et vous auriez raison, d’autant que c’était du plaqué or, que je dansais est un bien grand mot (6 lettres !), et de toute façon je ne portai que des tee -shirts. Le début des années 80 c’était aussi l’explosion du système bis, ou cinéma d’exploitation, liée à l’avènement du lecteur cassette vidéo, ou comment passer outre l’interdiction au mineur que j’étais ! Et le genre de prédilection de la production ciné bon marché c’était l’horreur. Genre qui trouvera une place de choix dans mon salon. C’était la grande époque ou ca ressuscitait grave, ça décapitait sévère, ça tronçonnait à tour de bras, ça mangeait de l’humain a tous les coins de jungle ou de maison, ça hachait fin, ça équarrissait large et ça scalpait court. Bref c’était le bon vieux temps pour assouvir mes fantasmes de sadique pré-pubère (après la puberté je vous rassure, tout est rentré dans l’ordre, ayant découvert le sexe et l’alcool !). Et dans mes visionnages coupables (je le plaide) il y eu, entre autre, cette histoire de psychopathe traumatisé (mais je recherche toujours un psychopathe équilibré et sain d’esprit !) par la mort de sa prostitué de mère (forcément deux évènements encourageants !), qui scalpe ses victimes de femmes et qui exhibe ses trophées sur des mannequins. Dans le rôle du MANIAC le défunt JOE SPINELL et sa tronche vérolée de fou furieux (à lui seul un show effroi) qui afin d’assouvir ses terribles pulsions, hante les bas-fonds new-yorkais en quête de ses proies chevelues. Une de ses « chasses » fera flipper des millions de voyageuses du métro new-yorkais en intronisant la Metrophobie, 5 ans après l’oceanophobie (je suis dictionnairophobe !) provoquée par la sortie des « dents de la mer », suite a un des meurtres perpétré entre deux rames dans des toilettes poisseuses (C’est vraiment la poisse pour elle !). JOE LE TRASHI ouvre une à une toute les portes a battant avant de trouver la donzelle à scalper .Une étouffante scène d’anthologie inégalée plus de 30 ans plus tard pour ce bain de sang qui sent l’urine. MANIAC prend le partie de nous faire glisser dans les arcanes tortueux et tourmentés de FRANCK, sans rien nous épargner de ses névroses. Un voyage en classe VERY BAP TREAP dénué de toute pointe d’humour susceptible de rendre le spectacle digeste. Dans une ambiance d’une terrifiante noirceur, insalubre et glauque, LUSTIG manie avec intelligence et perversité l'art du suspense, ce que n’aurait pas renié sir Alfred Hitchcock .Seul le « pulsion » de Brian de palma avec notamment la scène de l’ascenseur et « henry portrait of a serial killer » pour son climat nauséabond rivaliseront sur le terrain de l’étude du psyché d’un serial killer.
Mais pour l’œuvre craspec qu’elle demeure encore aujourd’hui, MANIAC est et restera une expérience, une œuvre profondément aboutie et inégalable. « Quoi ? Ils ont fait un remake ?! Ok, je vais voir ça et je reviens ! »
CLASSE MANNEQUIN
Au début des années 80 chemise ouverte, chaine en or qui brille, je dansai le MIA… On s’en fout, me diriez-vous ?! Et vous auriez raison, d’autant que c’était du plaqué or, que je dansais est un bien grand mot (6 lettres !), et de toute façon je ne portai que des tee -shirts. Le début des années 80 c’était aussi l’explosion du système bis, ou cinéma d’exploitation, liée à l’avènement du lecteur cassette vidéo, ou comment passer outre l’interdiction au mineur que j’étais ! Et le genre de prédilection de la production ciné bon marché c’était l’horreur. Genre qui trouvera une place de choix dans mon salon. C’était la grande époque ou ca ressuscitait grave, ça décapitait sévère, ça tronçonnait à tour de bras, ça mangeait de l’humain a tous les coins de jungle ou de maison, ça hachait fin, ça équarrissait large et ça scalpait court. Bref c’était le bon vieux temps pour assouvir mes fantasmes de sadique pré-pubère (après la puberté je vous rassure, tout est rentré dans l’ordre, ayant découvert le sexe et l’alcool !). Et dans mes visionnages coupables (je le plaide) il y eu, entre autre, cette histoire de psychopathe traumatisé (mais je recherche toujours un psychopathe équilibré et sain d’esprit !) par la mort de sa prostitué de mère (forcément deux évènements encourageants !), qui scalpe ses victimes de femmes et qui exhibe ses trophées sur des mannequins. Dans le rôle du MANIAC le défunt JOE SPINELL et sa tronche vérolée de fou furieux (à lui seul un show effroi) qui afin d’assouvir ses terribles pulsions, hante les bas-fonds new-yorkais en quête de ses proies chevelues. Une de ses « chasses » fera flipper des millions de voyageuses du métro new-yorkais en intronisant la Metrophobie, 5 ans après l’oceanophobie (je suis dictionnairophobe !) provoquée par la sortie des « dents de la mer », suite a un des meurtres perpétré entre deux rames dans des toilettes poisseuses (C’est vraiment la poisse pour elle !). JOE LE TRASHI ouvre une à une toute les portes a battant avant de trouver la donzelle à scalper .Une étouffante scène d’anthologie inégalée plus de 30 ans plus tard pour ce bain de sang qui sent l’urine. MANIAC prend le partie de nous faire glisser dans les arcanes tortueux et tourmentés de FRANCK, sans rien nous épargner de ses névroses. Un voyage en classe VERY BAP TREAP dénué de toute pointe d’humour susceptible de rendre le spectacle digeste. Dans une ambiance d’une terrifiante noirceur, insalubre et glauque, LUSTIG manie avec intelligence et perversité l'art du suspense, ce que n’aurait pas renié sir Alfred Hitchcock .Seul le « pulsion » de Brian de palma avec notamment la scène de l’ascenseur et « henry portrait of a serial killer » pour son climat nauséabond rivaliseront sur le terrain de l’étude du psyché d’un serial killer.
Mais pour l’œuvre craspec qu’elle demeure encore aujourd’hui, MANIAC est et restera une expérience, une œuvre profondément aboutie et inégalable. « Quoi ? Ils ont fait un remake ?! Ok, je vais voir ça et je reviens ! »
De l'horreur à l’ètat brut, des images marquantes, une photographie poisseuse, un psychopathe siphonnè qui scalpe ses victimes en mèmoire de sa mère morte...Un vaste programme qui remue de vieux tabous et frappe souvent en-dessous de la ceinture! Dans un style documentaire, William Lustig signe à seulement vingt-cinq ans une oeuvre malsaine qui eut un grand retentissement en son temps grâce à la composition hallucinante de Joe Spinell! Sorti en 1980 sous les coups de la censure, "Maniac" a pas mal vieilli mais les vrais amateurs du genre, jamais blasès, ne feront pas la fine bouche, telle la poursuite du mètro que l'on peut considèrer comme flippante! Et puis les inconditionnels de belles plantes ne rechigneront pas devant le charme de la sublime Caroline Munro en photographe! Avec la tronche de folie furieuse que promène Frank Zito / Joe Spinell durant les 84 minutes de projection, le spectateur quitte quand même le mètrage secouè! Sombre et incommodant, les âmes sensibles sont donc prièes de s'abstenir! Relecture cradingue de Franck Khalfoun en 2013 avec Elijah Wood dans le rôle principal...
gimliamideselfes
Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce Maniac, parce que je ne suis pas forcément fan des films "cultes" de la période et des moustaches, mais finalement ça se révèle être foutrement sympathique. Bon je passe sur le fait que les mecs des effets spéciaux n'ont jamais fait de dynamique des fluides par le sang ne coule pas de cette façon. Incohérence fatale.
...
Non franchement l'abondance d'hémoglobine c'est vraiment cool, c'est vraiment gore, bien dégueulasse, j'aime bien.
Le film gère assez bien la tension, disons qu'il ne se contente jamais d'être gore, il y a toujours un petit jeu avant avec la victime, notamment celui avec l’infirmière qui est vraiment long et d'autant plus tendu.
Le film change avec aisance de point de vue. On passe du point de vue de la victime à celui du tueur sans que ça choque, bon point, ce qui permet de créer de l'ambigüité, on n'est jamais vraiment pour le tueur, mais jamais vraiment pour la victime non plus.
Et j'aime bien les yeux roulants de Joe Spinell, ouais il en fait des caisses, mais c'est sympa. Par contre j'avoue que j'ai trouvé la fin dans le cimetière un peu kitchouille avec la fumée et tout.
Le dernier plan, bien que prévisible est bien sympa également.
On a un petit film d'horreur, sans doute culte, mais qui a des arguments et qui n'est pas si mal que ça. Je veux dire par là qu'il n'est pas juste aimé parce qu'il a fait sensation à l'époque, il a de réelles qualités.
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Non franchement l'abondance d'hémoglobine c'est vraiment cool, c'est vraiment gore, bien dégueulasse, j'aime bien.
Le film gère assez bien la tension, disons qu'il ne se contente jamais d'être gore, il y a toujours un petit jeu avant avec la victime, notamment celui avec l’infirmière qui est vraiment long et d'autant plus tendu.
Le film change avec aisance de point de vue. On passe du point de vue de la victime à celui du tueur sans que ça choque, bon point, ce qui permet de créer de l'ambigüité, on n'est jamais vraiment pour le tueur, mais jamais vraiment pour la victime non plus.
Et j'aime bien les yeux roulants de Joe Spinell, ouais il en fait des caisses, mais c'est sympa. Par contre j'avoue que j'ai trouvé la fin dans le cimetière un peu kitchouille avec la fumée et tout.
Le dernier plan, bien que prévisible est bien sympa également.
On a un petit film d'horreur, sans doute culte, mais qui a des arguments et qui n'est pas si mal que ça. Je veux dire par là qu'il n'est pas juste aimé parce qu'il a fait sensation à l'époque, il a de réelles qualités.
A l'instar de Skyzophrenia, Maniac est une plongée vertigineuse dans l'esprit torturé d'un tueur en série, et ne nous épargne rien de l'horreur de ses actes. Difficile de rester impassible devant ce film qui est bien plus qu'un banal film d'horreur, même si, il faut l'avouer, il n'a pas très bien vieilli.
Un excellent film.Un pur chef d'ouevre de l'horreur, il n'y a rien d'autre a dire en ce qui me concerne.
Rarement un film n'aura été aussi loin dans l'horreur graphique et psychologique! D'autant qu'il faut replacer le film dans son contexte.Il ne date pas d'aujourd'hui....et pourtant!
Les scenes de meurtre sont reelement impressionantes.....comment ne pas etre "secoués" par le meurtre de la prostituée qui se fait etranglée et scalpée dans la chambre d'hotel miteux,l'assasinat a la carabine du couple sur le terrain vague,la poursuite de l'infirmiere dans les toilettes du metro new-yorkais et surtout....l'apotheose finale!!
L'interpretation de joe spinell dans le role titre est carrement incroyable!Son personnage est a la fois repoussant, effrayant, mais en meme temps attachant.On ne peut s'empecher d'avoir de la pitié pour ce pauvre type qui n'a que pour seules vraies "amies" des mannequins en plastique avec qui il discute en faisant les questions et les reponses dans sa chambre crade decorée de cierges a l'effigie de sa folle et defunte mere!
Caroline munro apporte un peu de fraicheur et de legereté dans la deuxieme partie du film dans son role de photographe qui va devenir amie du maniac sans savoir qui il est reellement.
Un autre acteur qui apporte beaucoup au film est la ville de new york.Elle represente une menace a elle seule.Une menace où on ne peut trouver aucun endroit où se cacher.
Un film cultissime qui reste derangeant,gore, malsain, qui en choquera certaienemnt encore plus d'un.
Rarement un film n'aura été aussi loin dans l'horreur graphique et psychologique! D'autant qu'il faut replacer le film dans son contexte.Il ne date pas d'aujourd'hui....et pourtant!
Les scenes de meurtre sont reelement impressionantes.....comment ne pas etre "secoués" par le meurtre de la prostituée qui se fait etranglée et scalpée dans la chambre d'hotel miteux,l'assasinat a la carabine du couple sur le terrain vague,la poursuite de l'infirmiere dans les toilettes du metro new-yorkais et surtout....l'apotheose finale!!
L'interpretation de joe spinell dans le role titre est carrement incroyable!Son personnage est a la fois repoussant, effrayant, mais en meme temps attachant.On ne peut s'empecher d'avoir de la pitié pour ce pauvre type qui n'a que pour seules vraies "amies" des mannequins en plastique avec qui il discute en faisant les questions et les reponses dans sa chambre crade decorée de cierges a l'effigie de sa folle et defunte mere!
Caroline munro apporte un peu de fraicheur et de legereté dans la deuxieme partie du film dans son role de photographe qui va devenir amie du maniac sans savoir qui il est reellement.
Un autre acteur qui apporte beaucoup au film est la ville de new york.Elle represente une menace a elle seule.Une menace où on ne peut trouver aucun endroit où se cacher.
Un film cultissime qui reste derangeant,gore, malsain, qui en choquera certaienemnt encore plus d'un.
L'année 1980 fut garnie de véritables chocs filmographiques avec cette flopée de films du genre tous plus sanglants les uns que les autres, traumatisant des générations entières de cinéphiles. Entre deux films de zombies, un film de monstres et un autre sur les cannibales, un petit film fauché comme les blés va semer la panique dans les salles obscures américaines. Maniac, c'est l'alliance de deux hommes : Joe Spinell, acteur à la gueule mémorable ici naturellement terrifiant et auteur du scénario, et William Lustig, jeune réalisateur d'à peine 25 ans qui nous livre une mise en scène osée, à la fois sombre, réaliste et parfois onirique. Le combo va ainsi réussir à nous flanquer la frousse comme jamais grâce à leur inventivité et leur originalité respectives... Car ce qui fait concrètement la force de Maniac, ça n'est pas seulement les scènes de scalps terriblement réalistes, c'est surtout l'atmosphère dans lequel baigne le film, cette ambiance constamment glauque, sombre, désespérée, les rues de New York sales et ses bas-fonds dans lesquels on n'ose s'aventurer. Le décor naturel planté, Lustig n'a plus qu'à poser sa caméra et/ou suivre son tueur y vadrouiller afin de compléter sa morbide collection de cadavres féminins. Le long-métrage ne se résume d'ailleurs qu'à une succession de tueries entrecoupées de passages plus intimes chez Frank Zito, notre maniaque, dévoilant son plus simple aspect, son quotidien et son état mental déséquilibré. Ça n'est qu'à la fin que le scénario va offrir quelque chose de plus inédit (et paradoxalement de plus conventionnel aussi) : la rencontre avec une femme, une photographe exceptionnelle (campée par la sublime Caroline Munro) qui va attirer la curiosité de Frank et pourrait être la seule personne capable malgré elle de le contenir. Épaulé par l'incroyable musique de Jay Chattaway, tantôt effrayante tantôt mélancolique, le film est une prouesse du genre inédite et remarquable, une plongée dans l'horreur la plus pure, celle de tous les jours, celle qui peut arriver à n'importe qui dans l'une des plus grandes villes des États-Unis. Peuplée de séquences inoubliables telles que le meurtre dans la chambre d'hôtel, la poursuite dans les toilettes du métro ou encore la gorissime scène dans la voiture, le long-métrage prend le parti du tueur et ne le lâche à aucun instant, en faisant un anti-héros aussi détestable que pathétique pour lequel on reste cependant fasciné. Œuvre culte ne prenant que très lentement de l'âge, Maniac reste un film profondément marquant, ancré dans une époque violente, à classer parmi les meilleurs film de genre de tous les temps.
Maniac : Rien que tel que Halloween pour regarder un bon film d’angoisse. Critique : Un film d’horreur a l’état pur qui a beau avoir de l’âge, il est toujours aussi inquiétant et efficace. Mais ça, c’est grâce a ses nombreuses qualités qui en fond un film qui travers les âges et qui a le titre de film culte. Et j’ai eu peur car c’est facile de lancé ce titre sur la jaquette mais une fois le film vu, j’ai comprit pourquoi. Déjà, la mise en scène est fabuleuse, dégelasse et poisseuse qui donne une ambiance de dingue qui provoque une immersion totale dans l’esprit d’un psychopathe malade. Non vraiment, la réalisation est inspiré et intelligeant, nous faisait frissonné (scène dans les toilettes du métro, roh la vache…) avec des effets sanglantes plutôt réussit pour l’époque et un ralenti en particulier vraiment réussit : avec le fusil à pompe. Ensuite, le film nous transporte dans les méandres d’un esprit malade, un psychopathe tueur et scalpeur de femme, qui est une vraie bête avec sa respiration, le personnage est juste excellent, il fait froid dans le dos, la narration avec ses pensés est juste extra. Après, le schéma du film se répète un peu trop mais les scènes de meurtres sont variés et bien foutu avec une vrai ambiance sonore et des bruitages qui fondent montés le suspense. Il faut dire que l’acteur aussi est possédé par son rôle, il est juste remarquable et rien que pour ça, il faut voir le film. Donc voila, un classique de l’angoisse, il a du bien faire flippé a l’époque et il fait toujours son effet aujourd’hui.
Yannickcinéphile
Maniac est un film qui a marqué son temps, et le métrage qui a fait la renommée de William Lustig, car, soyons franc, sa filmographie reste limitée.
C’est un petit film qui finalement m’a donné une impression assez similaire à Henry, portrait d’un serial-killer. C’est avant tout un film concept.
Le casting est bon avec un Joe Spinell très convaincant, c’est un fait. Il porte son rôle de tueur avec efficacité, même si je l’ai au final trouvé meilleur dans sa dimension « normale » que dans sa dimension tueur où il reste plus quelconque. Solide et investi, il est entouré de peu d’acteurs majeurs, et le réalisateur et le responsable des effets spéciaux s’offrent même des apparitions, sans doute pour limiter les pertes budgétaires ! On retiendra tout de même la toujours charmante Caroline Munro, qui apparaissait ici dans l’une de ses séries B les plus connues.
Le scénario n’a rien de spécialement enthousiasmant, et c’est un peu le point faible de Maniac. Comme Henry, c’est un métrage qui se laisse voir car il est court avec pas mal de scènes de meurtres, mais c’est assez creux, assez simpliste, on n’approfondit guère en réalité la psychologie du serial-killer. Jouant la carte réaliste pendant l’essentiel de sa durée, le film se termine cependant dans un épilogue grandiloquent moyennement convaincant, et la chute n’est pas spécialement réussie. Maniac ne savait visiblement pas trop comment se terminer, et il a choisi une voie hasardeuse qui détonne par rapport au reste du film. Dommage.
L’essentiel de sa réputation Maniac se l’ait construite sur ses effets horrifiques, sa violence, et son radicalisme. Là-dessus pas de souci, il y a des scènes bien violentes, et le style brut de décoffrage de Lustig, qui livre une mise en scène radicale et très sobre renforce l’aigreur du film qui n’est pas conseillé à tout public. C’est bien fait, avec une ambiance intéressante, et la bande son est réussie, assez originale d’ailleurs compte tenu du registre du film.
Honnêtement Maniac est une bande intéressante mais qui à mon sens ne justifie pas trop son statut autrement que par son côté inédit à l’époque. Il reste aujourd’hui un divertissement radical et brut qui plaira aux amateurs hardcore du cinéma d’horreur des années 80. 3
C’est un petit film qui finalement m’a donné une impression assez similaire à Henry, portrait d’un serial-killer. C’est avant tout un film concept.
Le casting est bon avec un Joe Spinell très convaincant, c’est un fait. Il porte son rôle de tueur avec efficacité, même si je l’ai au final trouvé meilleur dans sa dimension « normale » que dans sa dimension tueur où il reste plus quelconque. Solide et investi, il est entouré de peu d’acteurs majeurs, et le réalisateur et le responsable des effets spéciaux s’offrent même des apparitions, sans doute pour limiter les pertes budgétaires ! On retiendra tout de même la toujours charmante Caroline Munro, qui apparaissait ici dans l’une de ses séries B les plus connues.
Le scénario n’a rien de spécialement enthousiasmant, et c’est un peu le point faible de Maniac. Comme Henry, c’est un métrage qui se laisse voir car il est court avec pas mal de scènes de meurtres, mais c’est assez creux, assez simpliste, on n’approfondit guère en réalité la psychologie du serial-killer. Jouant la carte réaliste pendant l’essentiel de sa durée, le film se termine cependant dans un épilogue grandiloquent moyennement convaincant, et la chute n’est pas spécialement réussie. Maniac ne savait visiblement pas trop comment se terminer, et il a choisi une voie hasardeuse qui détonne par rapport au reste du film. Dommage.
L’essentiel de sa réputation Maniac se l’ait construite sur ses effets horrifiques, sa violence, et son radicalisme. Là-dessus pas de souci, il y a des scènes bien violentes, et le style brut de décoffrage de Lustig, qui livre une mise en scène radicale et très sobre renforce l’aigreur du film qui n’est pas conseillé à tout public. C’est bien fait, avec une ambiance intéressante, et la bande son est réussie, assez originale d’ailleurs compte tenu du registre du film.
Honnêtement Maniac est une bande intéressante mais qui à mon sens ne justifie pas trop son statut autrement que par son côté inédit à l’époque. Il reste aujourd’hui un divertissement radical et brut qui plaira aux amateurs hardcore du cinéma d’horreur des années 80. 3
"Maniac" est l’un des thrillers les plus sordides et perturbants qui soient, où le spectateur est immerge dans l’esprit torturé d’un serial killer qui scalpe ses victimes. Le film, certes audacieux à l’époque, accuse aujourd’hui le poids des années.
Maniac film culte des années 80 , le film a prit un coup de vieux sur certains points , la bande sonore typique des films des années 80 fait très kitch , le scénario est plat ( si l'on peut vraiment qualifié qu'il y ai un scénario ) et le personnage est très peu approfondie malgré ses petits défauts Maniac est culte car il en dégage une ambiance malsaine glauque et angoissante , les meurtres sont bien réalisé et gore et n'ont absolue pas vieillit d'un pouce .
Un film a voir au moins une fois pour les fans d'horreur .
Un film a voir au moins une fois pour les fans d'horreur .
Ce film est petit bijou de B-movies des années 80. L'atmosphère est lourde et pesante. L'image est sombre et dégueulasse. Les meurtres sont tous plus cruels les uns que les autres ( Head shot au fusil à pompe, décapitation manuelle, strangulation...). Joe Spinel campe à merveille ce rôle de psychopathe.
Maniac est malsain, glauque, sanglant, violent, réaliste, étrange, poisseux, sombre, dégueulase,... Mais vraiment bien !!!
soniadidierkmurgia
Plongeon la tête la première dans le cerveau d’un maniaque sexuel devenu serial killer. Le film a un statut de film culte pas usurpé quand on songe à l’époque de sa sortie en salle .
Ici pas d’enquête policière, juste les crimes du maniaque et l’explication de ses possibles motivations au fil de ses agissements. A noter la présence de la très belle Caroline Munro actrice bis anglaise des seventies.
Les bonus du DVD sont très intéressants, avec une biographie très imagée de Joe Spinell acteur et scénariste du film. A noter une intervention remarquée du jeune rédacteur en chef de Mad Movies.
Ici pas d’enquête policière, juste les crimes du maniaque et l’explication de ses possibles motivations au fil de ses agissements. A noter la présence de la très belle Caroline Munro actrice bis anglaise des seventies.
Les bonus du DVD sont très intéressants, avec une biographie très imagée de Joe Spinell acteur et scénariste du film. A noter une intervention remarquée du jeune rédacteur en chef de Mad Movies.
AMCHI
Glauque, morbide, malsain voilà quelques qualificatifs souvent utilisés pour décrire Maniac et en le revoyant ceci colle toujours bien à ce film mais je dois avouer que Maniac comme la 1ère fois ne m'a pas entièrement satisfait. Maniac est un bon film mais on dirait qu'il est composé de différentes scènes réussies plutôt que d'un seul film bien que ce soit toujours le même tueur en action mais c'est comme si toutes ces tueries s'enchaînaient sans vraiment tenir compte des précédentes. Ce qui est vraiment intéressant dans Maniac c'est de voir l'histoire que du côté du tueur tout en restant vague sur ses motivations, on peut regretter que la relation qu'il entretient avec Caroline Munro ne soit pas approfondi sinon les meurtres sont pour la plupart terrifiants notamment celui du métro qui sans être le plus sanglant est par contre le plus angoissant ; le final gore est jouissif et excellent. Enfin Joe Spinell est vraiment inquiétant et dérangeant dans la peau du maniaque. On aurait juste souhaité une réalisation plus ambitieuse. La musique de Chattaway accompagne bien l'ambiance inquiétante de Maniac.
Vraiment un très bon film d'horreur absolument glauque. Joe Spinell est effrayant au possible en serial killer schizo. Ce film à la première personne (on est vraiment dans la tête du psychopathe) est bien malsain et limite pervers. Là, pas d'effets "flashouilles" ou de surenchère au niveau de la mise en scène. Brutal, terrifiant, anxiogène, poisseux. Quasiment un chef-d'oeuvre.
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