Maniac
Note moyenne
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147 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 8 août 2008
Purement et simplement magistrale Joe Spinnel joue parfaitement se role de détraqué ,Lustig film simplement et inteligement ses scene et l'angoisse est a son comble.Une intrigue plus que sympa,les scene ou se maniac dézingue tout le monde sont particuliérement bien faite (pour l'époque) avec des ralenti bien éfficace. A voir pour les amateur du genre !
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 30 décembre 2016
Le film date de 1980. Il faut évidemment le prendre en compte. Mais malgré cela, je considère que cette oeuvre cinématographique est un petit navet, accompagné visiblement d'un peu de jus de betterave au passage. Mais plus sérieusement, que dire de positif. Le cadrage de certaines scènes est juste horrible. Et, je ne parle même pas de certains effets visuels (même si, je veux bien mettre cela, justement sur le compte du temps). Tout comme les effets spéciaux, notamment sur la dernière scène horrifique, à mon sens franchement raté. Quand à la musique. Non la musique, je préfère encore l'oublier, et mes oreilles aussi. Je ne parle même pas de l'interprétation des acteurs, pas franchement convainquant, à l'exception du tueur. Quand au reste, que dire. Des meurtres qui s'enchaînent les uns après les autres, comme des perles que l'on enfilent, sur un collier de mannequin en plastique. spoiler: Une scène dans les toilettes du métro de New-York, plus que prévisible. Avec une mention particulière, pour la scène finale, avec les deux flics qui débarquent dans l'appartement du tueur, proche du comique.
On y ajoute, en prime, un doublage français particulièrement dégueulasse, comme rarement atteint à ce jour, dans un film. Donc au final, pas grand chose à retenir, pour moi. Tout juste, le jeu de l'acteur principal, et encore. spoiler: La scène avec le couple fusillé dans la voiture.
Et c'est un peu près tout. Quand au remake, vu la piètre qualité de l'original, je préfère passer mon chemin. Je pense que le cinéma des années 80, à bien mieux à proposer que cela, aussi bien sur le fond, que sur la forme, même en matière d'horreur. Ne serait-ce que Shining, de cette même année, pour commencer. Différent, certes. Mais avec une folie meurtrière, bien plus réussi, que celle-ci.
Maxime Duriau
Maxime Duriau

1 abonné 45 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 juin 2020
J'ai du entendre parler de Maniac pour la première fois sur horreur.net, dans une liste du genre "Les 100 meilleurs films d'horreur de tous les temps."

De William Lustig, je connaissais déjà Maniac Cop, réalisé en 1988, que j'avais trouvé assez efficace dans son ambiance esthétique et qui proposait quelques plans assez canons, mais qui m'avait semblé un peu trop maladroit et même à certains moments à la limite du nanar. Maniac, c'est pareil, mais en mieux. Beaucoup mieux.

Pourtant, je m'attendais à pire: il s'agit du premier film du bonhomme après qu'il fait ses armes dans le porno, et a été tourné 8 ans plus tôt que Maniac Cop. Je n'en attendais rien, et c'est peut-être une chance de l'avoir découvert dans ce contexte.

Bien sûr, le film n'est pas parfait: il commence sur un homme, observant avec des jumelles un couple endormi sur une plage plongée dans une nuit américaine assez risible, et dont la respiration toute en grognements nous fait comprendre bien maladroitement qu'on n'est pas en présence de quelqu'un de sain. Je reviendrai sur la question de la respiration par après, mais comme introduction ça se pose là. Le tueur sort des dunes où il a dû visiblement se téléporter et tue le couple dans deux scènes un peu voyeuristes par leur longueur, mais pas malaisantes pour un sou aux yeux d'un habitué du genre en 2020 qui s'attend à un nanar gentillet un peu fauché au vu de la qualité toute relative des effets de sang. Puis, un cri réellement déchirant: celui d'un homme tiré d'un rêve affreux (dont on imagine qu'il s'agit de la scène précédente) et qui se rend compte rapidement qu'il se trouve dans son lit. Très sympathique plan en ombres et lumières cadrant les yeux hyper expressifs de Frank Zito (joué par Joe Spinell), qui finit par se lever, nous laissant ainsi voir sa compagne, allongée à côté de lui: un mannequin de femme au visage ensanglanté. La surprise est totale, les effets sont efficaces et on a vécu le temps d'un plan séquence de quelques secondes tout ce qu'on ressentira le long du film pour le personnage: de l'empathie, de la pitié, de la surprise, du dégoût et de la peur. Sans un mot. On saisit aussi les enjeux: il a visiblement un (très gros) problème avec les femmes. Changement de plan: on voit l'homme de dos, pleurer un peu puis se lever, ce qui nous permet de contempler son appartement, qui remplit le cahier des charges de la glauquerie pour les nuls: éclairage à la bougie (visiblement à peine allumées pour certaines alors que le mec dormait), portraits de femmes déchirés, poupées dégueulasses, armes, moulage en plâtre d'une bouche en plein cri, cible au mur, ainsi qu'une armoire à clés curieusement vissée au dessus d'une carte géographique, sans doute pour nous hurler aux oreilles que CET HOMME EST FOU !!!!

Tout le film alternera comme ça entre éléments nanars et expérience cinématographique hyper efficace. En cela, Maniac est un film à ne pas juger trop vite: j'évoquais plus haut la respiration grognante, ridicule, du tueur. Ridicule, elle ne l'est cependant que jusqu'au moment où l'on se rend compte que ce n'est pas sa respiration à lui, mais celle de la voix intérieure avec laquelle il converse parfois et qui le pousse à tuer, à son corps défendant. C'est donc à la schizophrénie du personnage que l'on assiste: il est habité par un monstre qui le fait profondément souffrir et au contrôle duquel il s'abandonne lorsqu'il chasse. Et c'est cette double personnalité qui nous permet à la fois d'entrer en empathie avec Frank Zito tout en continuant de le craindre lors des très efficaces scènes de chasse et de meurtre, avec une mention spéciale pour l'ascenseur émotionnel de l'éprouvante scène du métro.

Ainsi, d'autres éléments a priori un peu grotesques trouvent du sens un peu plus tard et participent à construire le personnage, comme la présence de jouets dans l'appartement ou la photo de femme encadrée, qui nous font pénétrer toujours plus loin l'intimité de Zito. En cela, Maniac est un film très voyeuriste et l'expérience pornographique du réalisateur n'y est peut-être pas étrangère. Tout est longuement montré, tout est très explicite: la contemplation du corps meurtri du "héros", la violence des meurtres (on assiste ainsi à une scène complète d'étranglement), ses pensées et ses émotions les plus intimes, bien que parfois absconses (il faut le voir hurler sur la tombe de sa mère, au son de ses traumatismes d'enfance), et ses fantasmes malades, jusque sur sa propre mort.

Je note 4 étoiles pour ce film à la qualité en dents de scie, mais qui va jusqu'au bout de sa démarche et qui propose un personnage à la fois vraiment attachant et repoussant, dans la même veine de films malades et voyeuriste que Massacre à la tronçonneuse, moins qualitatif toutefois.

PS: La VF est à éviter absolument.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 7 décembre 2010
Un film qui a peu trop vieilli pour imaginer l'impact qu'il a pu avoir sur l'Amérique puritaine de l'époque. Un film intéressant. point.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 7 avril 2007
ah ce film la première fois que je l'ai vu bien qu'étant habitué au film d'horreur, il a failli me traumatiser, l'interprétation de joe spinnell est hallucinante, il est terrifiant à souhait dans le rôle du psychopathe avec un complexe d'oedipe mal guéri apparemment . bon certes il pourrait être aussi fort en étant moins gore mais vu que c'est un des rares films d'horreur m'ayant fait cet effet là, on va pas chipoter.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 6 octobre 2012
Voilà une pépite du cinéma bis américain qui réalise l’équilibre parfait et rare entre film de tueur en série et film d’horreur pure. En prenant comme ancrage les bas-fonds sordides du New-York de la fin des 70’s, William LUSTIG confère à son film une atmosphère particulièrement trouble et poisseuse . Après le schizophrénique Norman BATES d’Hitchcock, le dérangé Frank ZITO entre avec fracas dans le bestiaire cinématographique des tueurs psychopathes, aidé en cela par l’interprétation hallucinante de Joe SPINELL (sans conteste le rôle de sa vie). « Maniac » imprime gravement la rétine. Cultissime!
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 16 juillet 2012
Une blague.... Non mais sérieusement, ce film est juste un succession de meurtres à la violence graphique extrêmement poussé. Aucun scénario, une réalisation plate, des acteurs aux ras des pâquerettes, excepté l'interprète principal qui pour le coup correspond parfaitement au rôle, et une fin risible virant dans le grand-guignol. Oui le film est malsain et extrêmement gore, mais ça ne suffit pas vraiment pour faire un long métrage digne de ce nom, non ?
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 4 mai 2013
Je ne souhaite pas publier de critique pour ceux qui veulent le voir . Mais , je laisse mon avis : " Moyen " .
truc
truc

9 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 19 décembre 2007
ce film est completement nul.C'est gore et malsain, ennuyeux, les acteurs sont nuls, c'est morbide
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
C'était l'époque des video nasty. Des oeuvres sans concession aucune, assénant l'apologie du gore, des hurlements de femmes inconsidérés et des bandes-son stridentes. De ce sous-genre appartenant désormais à un passé nostalgique, MANIAC s'en est imposé comme le modèle absolu (le saisissant «Cauchemars à Daytona Beach» inclus). Dispensé de toute profondeur scénaristique, ce slasher américain incontournable auprès des amateurs s'enfonce dès le départ sous une massive couche d'atmosphère malsaine propre à faire passer l'ensemble de «Massacre à la tronçonneuse» pour de l'humour frivole. Joe Spinell, dans le rôle d'un psychopathe dégénéré que l'on suivra pratiquement pas à pas, est exceptionnel. MANIAC dégage une esthétique sombre, granuleuse, victime d'un New York by night des bas-fonds, où le crime agit partout (la longue séquence de poursuite dans les couloirs du métro est tétanisante). À l'évidence, le caractère « gore » des scènes de meurtres, dont la violence graphique est poussée jusqu'au paroxysme, traduit l'un des éléments primordiaux du film; les effets spéciaux de Tom Savini, qui représentent l'essence même d'un jusqu'au-boutisme d'atrocités sanguinaires définitivement révolues dans le cinéma d'aujourd'hui en général, s'avèrent techniquement remarquables. Un diamant brut, icône sulfureux et morbide des principaux ennemis de la censure cinématographique du siècle passé.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 25 janvier 2017
Encore un film des eighties qui n'est pas si mauvais, mais qui ne parvient pas réellement à assurer sur toute sa durée... Joe Spinell exécute son rôle à merveille et puis j'ai trouvé que la première partie du film était loin d'être mauvaise, mais il s'avère aussi que "Maniac" manque cruellement de rythme et qu'il accuse légèrement son âge.
L'ÂME DU CINEMA
L'ÂME DU CINEMA

13 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 septembre 2024
Sorti en 1980, Maniac est une œuvre qui a marqué les esprits par sa violence crue et son atmosphère angoissante. Réalisé par William Lustig, connu pour son approche viscérale du cinéma d'exploitation, ce film est une plongée brutale dans la psyché d'un tueur en série. Bien qu’il ait suscité de vives controverses à sa sortie, notamment à cause de ses scènes de violence extrême, Maniac est aujourd'hui considéré comme un classique du cinéma d'horreur.

Le film suit Frank Zito (incarné par Joe Spinell), un homme solitaire et psychologiquement perturbé, spoiler: hanté par les abus qu’il a subis durant son enfance.
Vivant à New York, Frank se transforme en tueur en série, ciblant des femmes qu’il assassine de manière extrêmement violente. Il garde ensuite les scalps de ses victimes pour les fixer sur des mannequins qu'il conserve dans son appartement délabré, créant ainsi une macabre mise en scène.

Dès les premières minutes, Maniac instaure une atmosphère oppressante. La ville de New York y est représentée comme un lieu sordide, sombre, et presque apocalyptique, un environnement parfait pour refléter la folie intérieure du personnage principal. Cette utilisation de la ville comme toile de fond contribue grandement à l'ambiance générale du film, renforçant le sentiment d'insécurité et de danger permanent.

L’interprétation de Joe Spinell, qui est également co-scénariste du film, est l’un des éléments centraux de Maniac. Son jeu apporte une dimension humaine et tragique au personnage, malgré la monstruosité de ses actes. Spinell parvient à capturer la détresse émotionnelle et la folie du tueur, tout en rendant Frank terriblement réaliste et plausible. Ce n'est pas un tueur masqué ou surnaturel comme dans de nombreux slashers de l’époque, mais un homme ordinaire dont la psychose trouve ses racines dans des traumatismes réels.

Les scènes où Frank dialogue avec les mannequins ou parle à lui-même sont particulièrement dérangeantes, car elles montrent la fracture entre sa réalité et celle du monde extérieur. Le film ne cherche pas à justifier les actes de Frank, mais à exposer les mécanismes de son esprit malade. Cette dimension psychologique donne au film une profondeur qui dépasse celle des simples films de slasher de cette époque.

L’un des aspects les plus marquants de Maniac est la brutalité graphique de ses scènes de meurtre, rendue encore plus réaliste grâce au travail de Tom Savini, un maître des effets spéciaux dans le cinéma d’horreur. Les meurtres sont filmés sans détour, avec une caméra qui ne détourne pas le regard de l’horreur, ce qui en fait un film difficile à regarder pour les âmes sensibles.

La scène la plus emblématique est sans doute celle spoiler: où Frank tire sur un couple dans une voiture, avec un fusil à pompe, éclatant littéralement la tête de la victime. Tom Savini, qui joue également le rôle de la victime dans cette scène, a conçu un effet spécial si réaliste que la censure de l'époque a vivement réagi. Ce niveau de violence, couplé à la musique angoissante de Jay Chattaway, crée un climat de tension permanente.


Bien que Maniac soit souvent perçu comme un film d'exploitation brutal, il aborde des thèmes profonds comme la solitude, la folie et le traumatisme. Frank Zito est un produit de son passé, et ses meurtres semblent être une tentative désespérée de contrôler ou d'effacer ses souffrances. En un sens, Maniac est une critique du cycle de la violence, où les victimes d'abus peuvent parfois devenir des bourreaux à leur tour.

De plus, le film interroge la représentation de la violence faite aux femmes dans le cinéma d'horreur. Bien que beaucoup aient critiqué Maniac pour sa misogynie apparente, il peut aussi être vu comme une dénonciation de la manière dont les femmes sont souvent les cibles de violence dans ce genre de films. Cependant, cette interprétation reste ambivalente et dépend du point de vue du spectateur.

William Lustig, un réalisateur associé au cinéma d'exploitation new-yorkais, apporte une approche brute et réaliste à la mise en scène. Il n’y a rien de glamour dans Maniac, tout est conçu pour plonger le spectateur dans l’horreur psychologique et la déchéance de son personnage principal. Lustig utilise des plans rapprochés et une caméra souvent statique pour renforcer le sentiment d’oppression, tandis que les scènes nocturnes dans les rues mal famées de New York ajoutent un aspect presque documentaire à l’œuvre.

Maniac est un film qui divise. Pour certains, il s’agit d’une œuvre excessive et dérangeante, trop brutale pour être appréciée. Pour d'autres, c'est un film essentiel qui pousse le genre du slasher dans des territoires plus sombres et plus psychologiques. Loin des films d’horreur plus conventionnels de l’époque, Maniac plonge profondément dans la psyché de son tueur, créant une expérience cinématographique difficile à oublier. La performance de Joe Spinell, les effets spéciaux choquants de Tom Savini et la réalisation crue de William Lustig font de ce film une œuvre culte, inoubliable et troublante.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 17 avril 2008
Le début de Maniac se révèle trompeur. On s'attend à voir un pur slasher de plus. Pourtant on se retrouve plongé dans un film d'une richesse rarement atteinte dans le genre. L'interprétation électrisante de Joe Spinell se révèle purement bluffante. A cela s'ajoute un suspense et une ambiance malsaine des plus magnétisantes, ainsi qu'une violence graphique extrême et brute, qui même aujourd'hui n'a pris une ride. On imagine aisément le choc que le film a pu produire à l'époque. enfin le final se révèle tout bonnement époustouflant. Un de mes films d'horreur préférés (et vénérés)
Pour les amateurs, jetez un oeil sur "Angst", l'un des meilleurs films, si ce n'est le meilleur pour moi.
paul milliiot
paul milliiot

1 abonné 3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 octobre 2023
Film exellent, violence gratuite, film bien gore,un peu humour noir, pas besoin de se prendre la tête, niquel
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 21 août 2012
Un film violent mais un peu incompréhensible (on ne sait pas précisément la mort de sa mère dans quelle condition elle à était tué et qui à rendu fou le tueur).A part ça un film dont l’horreur et la tension sont présente. Joe spinelle était parfait dans le rôle de l’assassin Frank Zito. Dommage que l’acteur soit décédé pour le tournage du deuxième. Une très bonne fin.
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