Un film d'horreur culte des années 80 !!! Dans la lignée des sagas d'horreur comme Halloween et Vendredi 13 , dont les premiers volets sont réalisés dans les années 80 !!! Joe Spinell ( Le Parrain 1 et 2, Rocky 1 et 2 , Taxi Driver ) , Caroline Munro ( Casino Royale la version parodique, Le voyage fantastique de Sinbad, L'Espion qui m'aimait), Tom Savini (Martin, Zombie, Une nuit en enfer , l'armée des morts, le territoire des morts, Planète Terreur, Machete, Django Unchained, le monde de Charlie,Machete Kills) , un excellent casting !!!
Voici un très bon film d'horreur de la part de William Lustig. C'est véritablement un film d'horreur sans concession de la part de ce metteur en scène. Il faut d'ailleurs préciser que le film à eu forte à faire avec la censure. En effet, le film à été réaliser en 1980 et le film dût attendre deux ans pour avoir la chance d'avoir une sortie en salles en France. Les scènes de meurtres sont c'est vrai très réalistes, grâce en grande partie d'ailleurs, au maquilleur légendaire Tom Savini qui apparait d'ailleurs dans le film. En tout les cas l'acteur, Joe Spinell, qui interprete le rôle du tueur est vraiment exceptionnelle dans son rôle. La très belle Caroline Munro, que l'on ne voit pas beaucoup tout de même dans ce film, est très convaincante. Il s'agit d'un film vraiment très réaliste dans son traitement et certaines scènes, dont la dernière d'ailleurs, sont particulièrement difficiles. Je le conseille vivement à tous les fans de films d'horreur, franchement vous ne serez pas déçu par ce film. A noter que le metteur en scène et l'acteur principal travaillait sur une suite, mais la mort du comédien en 1989 mit malheureusement un terme à ce projet.
Un classique de l'horreur qui ne perd pas de sa superbe; de son gore, de sa violence, de ses plans malaisants et tout cela en partie grâce à l'extraordinaire interprétation de Joe Spinell. 30 ans déjà... Whaou, c'est franchement énorme!
Avec Maniac, William Lustig réalise un premier film horrifique choquant à défaut d'être totalement convaincant. L'histoire nous fait suivre un psychopathe semant la mort à New York en scalpant ses victimes afin de recréer sa mère abusive décédée. Le synopsis ne fait pas dans la dentelle et cela se ressent à l'écran en nous plongeant dès les premières secondes dans le bain de sang annonçant la couleur qui sera le rouge. Hélas, le long-métrage qui ne dure pourtant qu'une petite heure et demie paraît long sur la durée. Son scénario redondant n'aide pas, mais c'est surtout le rythme très lent instauré et les nombreuses longueurs dans les scènes qui font ressentir le temps qui semble s'arrêter. Cela est évidemment volontaire afin de faire monter la tension et d'apporter un coté voyeuriste mais tout ces éléments combinés rendent pas mal de passages trop allongés. Surtout que ce n'était pas nécessaire pour créer de la tension vu que l'ambiance à la fois morbide, dérangeante et violente, plane au dessus des têtes des proies. Des souffre-douleur auxquels on a du mal à s'attacher étant donné que ces personnages féminins sont à peines survolés. On retiendra uniquement au casting Joe Spinell qui incarne un tueur inquiétant totalement déséquilibré doté d'une double personnalité. L'ensemble est réalisé de façon assez sobre mais efficace, malheureusement les effets visuels sont eux globalement moins convaincants. Mais la plus grande réussite du film provient clairement de sa b.o. composée par Jay Chattaway qui nous offre une œuvre grandiose. Ses sonorités sont effrayantes, envoûtantes, captivantes et étouffantes, conférant une atmosphère aussi sordide que mystérieuse. Chacune de ses notes sont grandioses et marquantes à l'instar du thème principal simplement inoubliable, revenant sous différentes formes. La fin est également marquante par sa sauvagerie et vient conclure Maniac, qui aussi paradoxal que cela puisse paraître, est un film moyen méritant tout de même d'être visionné pour être écouté tant sa b.o. justifie à elle seule d'être découverte.
Un film d'horreur considéré comme culte et qui a largement influencé une partie de la production. Ecrit par son acteur principal et mis en boîte avec un budget minimaliste, c'est une véritable décharge de violence gratuite avec des hectolitres de sang et des maquillages géniaux signés par le grand T. Savini. Le film a très mal vieilli même si la description du tueur continue d'être assez flippante mais bon, je me suis un peu ennuyé devant le film, l'image un peu sale et le manque d'énergie n'aidant pas, tout comme certains passages narratifs un peu expédiés dans sa 2ème partie (quand notre tueur s'attache à une femme). Sans parler des dialogues, parfois complètement nuls et d'autres fois incompréhensibles quand ils s'attachent à décrire la folie du tueur (c'est sans doute voulu mais c'est un fatras de références et des formules ampoulés que ça m'a soulé). Sans parler de la séquence finale, complètement surfaite et attendue dans le genre portnawak. Pas vraiment de frissons mais un film important dans le cinéma de genre. D'autres critiques sur
Un film d'épouvante au budget serré mais riche en idées, on préfère nettement ça à l'inverse ! Maniac joue sur une crainte bien ancrée dans l'esprit humain (et d'autant plus des femmes - et hommes - qui l'ont un jour connu) : avoir un pervers qui vous suit...en ne sachant pas ce qu'il veut. Et à ce petit jeu du chat et de la (pauvre) souris, Joe Spinell (accessoirement aussi scénariste du film) est brillant avec sa tête de Monsieur Tout-le-monde dont on ne se méfie que trop tard. Et nous de serrer les dents pour qu'il ne rattrape jamais cette jeune femme qui tente par tous les moyens de ne pas être sa énième victime. La mise en scène n'est vraiment pas mauvaise, couplée à un rythme qui défie toute concurrence, on ne voit clairement pas passer les petites 85 minutes (génériques compris) qui composent Maniac. Et quand vous pensiez que le film allait se terminer sur une petite mise en scène de thriller macabre (la présentation des mannequins dans la chambre du psychopathe), Maniac sort encore le grand jeu en partant dans le spoiler: cauchemar éveillé avec les mannequins qui deviennent des cadavres s'attaquant à leur bourreau (on a même eu un moment de latence devant le corps sans tête qui déboule de sous le lit : "Ah oui, quand même..."). Dans ce décor de carte postale (Rome), l'ambiance est à couper au couteau, et Maniac nous met en tension grâce à l'attitude innocente de son bourreau et un final qui vaut le détour. Un méchant dé-maniaque.
Un film qui sent bon le vidéo club et les soirées vhs du samedi soir. Maniac est un film gore pur et dur, où l'on suit le parcours d'un serial killer à qui sa maman manque cruellement.
Film culte surtout pour son ambiance et ses meurtres prévisibles mais assez effrayants. Le film prend son temps pour poser son (maigre) scénario et la bande son 80 sonne bien évidemment très kitsch. Un film peut-être "culte" surtout pour la plongée dans la sordide vie de ce tueur.
Le film a pris un gros coup de vieux. Malgré son ambiance "sale" et malsaine toujours intacte, le classique de Lustig ne prend plus, du à sa faible réalisation et à son rythme pas toujours très soutenu...
Sorti en 1980, ce monument du film d’horreur dresse le portrait de Frank Zito, incarné par l’incroyable Joe Spinell, un homme corpulent atteint de (très) méchants troubles mentaux, qui une fois sorti de son petit studio jonchés de poupées inquiétantes, commet des meurtres atroces dans un New-York plus poisseux que jamais. Ce film tourné en catimini, avec des moyens limités, est particulièrement oppressant dans le sens où il ne quitte pas un seul instant l’espace mental du tueur, nous plaçant aux premières loges de chacun de ses crimes. Tirant parti de la musique d’une manière géniale, bénéficiant d’une mise en scène inspirée et multipliant les effets spéciaux impressionnants, Maniac est une œuvre-matrice des films de genre. Jouissif.
Ce film est assez impressionnant si on le replace dans son époque. Pour autant, je l'ai trouvé un peu trop prévisible et pas forcément très fluide dans la narration de l'histoire. Les acteurs sont également assez moyen. En revanche, certaines scènes ont vraiment du suspens. Cependant, les scènes étant un peu trop longues, leur dénouement en devient très prévisible. Le remake est notamment plus rythmé.
Joe Spinell est particulièrement impressionnant dans son interprétation de ce psychopathe adepte des lacérations en série. Son physique patibulaire ne fait pas tout, car la mise en scène glauque et angoissante sachant se plonger dans l’intimité de cet être dérangé que nous offre Lustig pour sa première réalisation permet à la vision de ce film underground d’être un moment particulièrement dérangeant. Le passage le plus menaçant est évidemment la course-poursuite dans les couloirs du métro qui est habilement filmées. Les scènes de meurtres sont depuis devenues, à juste titre, de grands moments cultes pour les amateurs du cinéma gore.
Cela reste une grosse claque. Maniac est un film d’horreur poisseux très premier degrés et très dérangeant avec son serial killer plus vrai que nature que l’on suit tout le long du film dans sa folie et son aspect misérable. Un grand coup de chapeau à Joe Spinnel vraiment inquiétant dans son rôle. L’ambiance poisseuse de la grande ville américaine est accentuée par une photo remarquable. Les maquillages de Tom Savini alors au sommet rendent vraiment choquants la barbarie des meurtres. C’est une vrai expérience réservée à un public averti et amateur de gore sans concession.