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Arnaud D
43 abonnés
765 critiques
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4,0
Publiée le 28 décembre 2012
Sanglant , dérangeant , culte , mais l'acteur principal est un peux trop bizare , sinon tout y est violent sanglant , l'interprétation est très bonne et le manque de moyen ne dérange pas
Un film d’horreur rétro et vieillot, pour amateur du genre, dont on ne peut que souligner le scénario violent et brutal notamment par son personnage principale « maniaque » et totalement schizophrène.
Vraiment moyen, les amateurs de gore (que je ne suis pas) aprécieront sans doute cet ancêtre du film gore avec des trucages assez crades, mais niveau horreur et angoisse c'est très faible. Scénario moyen, même si ce film est l'un des premiers slasher, il ne m'a pas du tout emballé.
Un film d'horreur (de slasher) qui a bien vieilli, grâce, en particulier, au talent de son comédien, John Spinell. L'interprétation est époustouflante, et on ressent tour à tour de la répulsion et de la compassion pour ce tueur, torturé par ses démons, mais n'hésitant pas à tuer avec sauvagerie ses proies pour assouvir ses pulsions.
Un classique à découvrir et à savourer... Avec modération, bien entendu.
Bof, un film pas franchement intéressant sur à peu près tous les plans. L’idée de suivre le serial killer plutôt que les victimes et/ou la police est sur le papier une bonne idée et a un fort potentiel, mais il est mal exploité. Les personnages sont creux et sans intérêts, on passe d’un meurtre à l’autre un peu comme on changerait de chaussettes, et le final est décevant. Sur le casting, le seul intérêt réside en Joe Spinell, qui interprète très bien les différentes facettes de son personnage. La mise en scène est efficace lors des scènes cruciales, mais per vite de son intérêt entre chaque meurtre. Elle réussit cependant à mettre en valeur des décors superbes, créant ainsi un autre personnage en la ville de New-York, personnage qui se révèle le plus intéressant au final. La musique est peu mémorable. Bref, un thriller horrifique peu intéressant dont on peut se dispenser.
Incontestablement l'un des meilleurs slasher jamais tourné et incarnation absolue du cinéma de genre que je rêve de voir, à coup d'explosions de gore particulièrement traumatisantes, d'atmosphère glauque poisseuse du New York de l'époque et un scenario viscéral et subversif qui suscite l'empathie pour un tueur sadique et romantique... "Maniac" doit sa toute puissance à la mise en scène de l'excellent William Lusting, dont le talent visuel et sonore explose ici avec une rage désespéré et une férocité viscérale. Grand film.
Rarement on aura vu sur grand écran plus malsain que ce "Maniac",et la dureté des images,le réalisme des meurtres(superbes SFX de Tom Savini) et le jeu incroyable des acteurs,notamment le sublime Joe Spinell. C'est tellement réaliste qu'on a l'impression d'assister à un documentaire,ça fait froid dans le dos.... Incontournable pour tout fan du genre qui se respecte.
Un psychopathe sème la mort en ville en scalpant ses victimes pour recréer sa mère abusive décédée plusieurs années auparavant.Une perle d'horreur triste et malsaine. Un film glauque et morbide.joe spinell nous offrent une composition d'acteur totalement incroyable.A decouvrir D URGENCE ......
Pour ceux qui n'auraient pas connu l'époque bênite où René Chateau innondait les tout jeunes vidéo-clubs des pires fleurons de l'"exploitation" US et autre, stimulant, à l'aide de jacquettes pas piquées des anetons, l'imagination encore fragile mais si intense des filmophages, du pré-pubères au post-adolescent libidineux, tous en quête du Grâal émotionnel ou de l'ultime limite du mauvais goût (à cet âge-là, les deux concepts ne font qu'un), "Maniac" était, sachez-le, LE film à voir par tous les moyens. Ainsi bien des gosses de 10 ans se pointèrent au vidéo-club du coin, affligé d'un postiche de barbe à trois balles acheté dans un magasin de farce et attrapes dans l'espoir que le patron serait trompé par la pilosité faciale d'un minot d' 1 mètre 20 et lui délivrerait la cassette tant convoitée. S'il fut un film dont beaucoup parlèrent à la récréation sans jamais l'avoir vu, ce fut "Maniac". D'extravagantes suppositions et assertions sans fondements fusaient pour donner des lieux à de vrais débats cinéphiliques sur la quantité de sang réellement versé, la variété des modes d'eviscération pratiquée à l'écran et les tailles de bonnet de soutien-gorges en exposition. Vingt-cinq ans après, et maintenant que toute une génération l'a vu, qu'en reste-t-il? Eh bien, un film d'exploitation comme on pouvait s'y attendre, "cheap" comme il se doit, sorte de bâtard cadavérique, et même faisandé, de "Taxi Driver", d'une glauquerie assez étonnante, d'une complaisance totale quant à la violence qu'il dépeint, et qui s'avère plutôt efficace. Le film peut même se vanter d'être un des tout premiers à s'attacher à la vie quotidienne d'un serial-killer, adoptant l'approche subjective. Les jeunes années n'aiment rien tant que les parfums vénéneux, surtout quand ce parfum est délivré par la rumeur.
Rohlala! Je viens de voir ce film (au passage honte à moi de le voir si tard) ! Et quel claque! On entre dans lunivers dun tueur en série et on en ressort complètement ébahi. Univers glauque, incensé, immoral, malsain. On est témoin de meurtres sans rien pouvoir faire. On a parfois limpression de vivre certaines scènes tellement quelles sont intenses! (la scène du métro mamamia!) Joe Spinell joue énormément bien, voir plus, mais je regrette son doublage bien naze merci la version française vive la V.O ! Les maquillages ont pour moi, pas du tout vieillis ! Ca reste toujours aussi choque et bien foutu ! Bref je suis franchement resté con! Chef duvre du film dhorreur-gore.
Terriblement déçu. La réalisation a trop mal vieillie, la bande son est assez pénible, les dénouements des séquences de meurtre sont vraiment laborieuses et je me suis pas du tout attaché à la psyché du serial killer. Et pourtant j'ai déjà beaucoup appréciée des réalisations de la même époque (Cannibal Holocaust par exemple) mais là franchement je me suis fait chier. Heureusement que Maniac affiche un Joe Spinnel bien poisseux, une sublime Caroline Munro et des effets spéciaux à la Tom Savini...
Film de seconde zone un peu léger sur le plan scénaristique - car uniquement construit sur le principe répétitif du rituel meurtrier - Maniac de William Lustig a tout de même le mérite d'être plutôt bien réalisé en plus de témoigner d'une impressionnante unité narrative : focalisation constante sur ledit psychopathe, alternance métronomique de scènes quotidiennes et de séquences obligées ou encore direction artistique rondement élaborée par Lustig et Tom Savini sont des qualités difficilement contestables. Joe Spinell, quant à lui, confère à Maniac une intriguante sympathie, cradingue et pittoresque... Hélas la profondeur psychologique inexistante du héros condamne le spectateur à l'ennui lors des certains moments de pure introspection, lacune heureusement rattrapée par l'incarnation des décors et des éclairages. Je préfère largement le Angst de Kargl mais ce Maniac version 1980 mérite pourtant qu'on s'y attarde, ne serait-ce que pour compenser le visionnage du récent et très mauvais remake produit par Aja...
Aucun plaisir dans ce petit film d'horreur qui n'a d'intérêt, a mon égard, que dans une immense capacité à se remettre dans les conditions de l'époque pour "peut-etre" en apprécier le contenu. Quand j'ai affaire à un grand film, cette condition ne devient plus nécessaire.