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    Maniac
    Note moyenne
    3,4
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    146 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 novembre 2006
    Maniac est davantage un trip sanguinolent qu'un film à part entière. Scénario qui tient sur un ticket de métro, mais ici on s'en fout. Meutre, cauchemar, meurtre, cauchemar, on comprend vite que le personnage campé par Joe Spinell ( le rôle lui va comme un gant ) a un petit problème...L'atmosphère est glauque à souhait et les FX gore concoctés par Tom Savini ( qui s'offre d'ailleurs un petit rôle ) assez efficaces. Certaines scènes savamment orchestrées ( la séquence du métro est particulièrement réussie ) ont d'ailleurs pu être sources d'inspiration pour les films qui ont suivi et l’ensemble se clôture par une fin grand-guignol réalisée sous LSD...Un OVNI cinématographique à découvrir.
    L'ÂME DU CINEMA
    L'ÂME DU CINEMA

    10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Sorti en 1980, Maniac est une œuvre qui a marqué les esprits par sa violence crue et son atmosphère angoissante. Réalisé par William Lustig, connu pour son approche viscérale du cinéma d'exploitation, ce film est une plongée brutale dans la psyché d'un tueur en série. Bien qu’il ait suscité de vives controverses à sa sortie, notamment à cause de ses scènes de violence extrême, Maniac est aujourd'hui considéré comme un classique du cinéma d'horreur.

    Le film suit Frank Zito (incarné par Joe Spinell), un homme solitaire et psychologiquement perturbé, spoiler: hanté par les abus qu’il a subis durant son enfance.
    Vivant à New York, Frank se transforme en tueur en série, ciblant des femmes qu’il assassine de manière extrêmement violente. Il garde ensuite les scalps de ses victimes pour les fixer sur des mannequins qu'il conserve dans son appartement délabré, créant ainsi une macabre mise en scène.

    Dès les premières minutes, Maniac instaure une atmosphère oppressante. La ville de New York y est représentée comme un lieu sordide, sombre, et presque apocalyptique, un environnement parfait pour refléter la folie intérieure du personnage principal. Cette utilisation de la ville comme toile de fond contribue grandement à l'ambiance générale du film, renforçant le sentiment d'insécurité et de danger permanent.

    L’interprétation de Joe Spinell, qui est également co-scénariste du film, est l’un des éléments centraux de Maniac. Son jeu apporte une dimension humaine et tragique au personnage, malgré la monstruosité de ses actes. Spinell parvient à capturer la détresse émotionnelle et la folie du tueur, tout en rendant Frank terriblement réaliste et plausible. Ce n'est pas un tueur masqué ou surnaturel comme dans de nombreux slashers de l’époque, mais un homme ordinaire dont la psychose trouve ses racines dans des traumatismes réels.

    Les scènes où Frank dialogue avec les mannequins ou parle à lui-même sont particulièrement dérangeantes, car elles montrent la fracture entre sa réalité et celle du monde extérieur. Le film ne cherche pas à justifier les actes de Frank, mais à exposer les mécanismes de son esprit malade. Cette dimension psychologique donne au film une profondeur qui dépasse celle des simples films de slasher de cette époque.

    L’un des aspects les plus marquants de Maniac est la brutalité graphique de ses scènes de meurtre, rendue encore plus réaliste grâce au travail de Tom Savini, un maître des effets spéciaux dans le cinéma d’horreur. Les meurtres sont filmés sans détour, avec une caméra qui ne détourne pas le regard de l’horreur, ce qui en fait un film difficile à regarder pour les âmes sensibles.

    La scène la plus emblématique est sans doute celle spoiler: où Frank tire sur un couple dans une voiture, avec un fusil à pompe, éclatant littéralement la tête de la victime. Tom Savini, qui joue également le rôle de la victime dans cette scène, a conçu un effet spécial si réaliste que la censure de l'époque a vivement réagi. Ce niveau de violence, couplé à la musique angoissante de Jay Chattaway, crée un climat de tension permanente.


    Bien que Maniac soit souvent perçu comme un film d'exploitation brutal, il aborde des thèmes profonds comme la solitude, la folie et le traumatisme. Frank Zito est un produit de son passé, et ses meurtres semblent être une tentative désespérée de contrôler ou d'effacer ses souffrances. En un sens, Maniac est une critique du cycle de la violence, où les victimes d'abus peuvent parfois devenir des bourreaux à leur tour.

    De plus, le film interroge la représentation de la violence faite aux femmes dans le cinéma d'horreur. Bien que beaucoup aient critiqué Maniac pour sa misogynie apparente, il peut aussi être vu comme une dénonciation de la manière dont les femmes sont souvent les cibles de violence dans ce genre de films. Cependant, cette interprétation reste ambivalente et dépend du point de vue du spectateur.

    William Lustig, un réalisateur associé au cinéma d'exploitation new-yorkais, apporte une approche brute et réaliste à la mise en scène. Il n’y a rien de glamour dans Maniac, tout est conçu pour plonger le spectateur dans l’horreur psychologique et la déchéance de son personnage principal. Lustig utilise des plans rapprochés et une caméra souvent statique pour renforcer le sentiment d’oppression, tandis que les scènes nocturnes dans les rues mal famées de New York ajoutent un aspect presque documentaire à l’œuvre.

    Maniac est un film qui divise. Pour certains, il s’agit d’une œuvre excessive et dérangeante, trop brutale pour être appréciée. Pour d'autres, c'est un film essentiel qui pousse le genre du slasher dans des territoires plus sombres et plus psychologiques. Loin des films d’horreur plus conventionnels de l’époque, Maniac plonge profondément dans la psyché de son tueur, créant une expérience cinématographique difficile à oublier. La performance de Joe Spinell, les effets spéciaux choquants de Tom Savini et la réalisation crue de William Lustig font de ce film une œuvre culte, inoubliable et troublante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Maniac est malsain. Malsain car épuré et violent. Ici, point de psychopathe habillé en pécheur ou boutonneux refoulé de la saint-valentin. Pas de cannibale raffiné qui aime la peinture italienne. Pas plus de Bimbos ou de cadrage en branlo-vision simplement la mise en image directe des périgrinations d'un psychopathe qu'on pourrait "qualifier" de "normal" (réaliste).
    Cela est sans doute un des points forts du film pas de costume, pas de situation farfelues bref du réalisme stressant : des couloirs de métro, des lieux isolés, des chambres craspec etc etc.
    L'autre atout majeur du film est que le dérangé est joué par Joe Spinell qui est absolument parfait dans le rôle. Crédible (donc inquiétant) et halluciné qd il le faut. La réalisation au couteau (c'est le cas de le dire) de Lustig est totalement dans la tonalité directe et angoissante du film. Les effets spéciaux de Tom Savini finissent de parfaire ce que l'on peut aisément classifier de film culte dans la catégorie psychokiller.
    Un film à recommander à tout les amateurs du genre qui n'en sortiront pas déçu. Pour les autres, ne vous attendez pas à un film policier ou il y a du suspens dans l'enquete et ou il faut trouver le meurtrier, Maniac est un film d'ambiance... mais quel ambiance ! Culte.
    IIViriatheII
    IIViriatheII

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Un film de haute volée : ambiance glauque et sombre, mise à mort ultra Gore et réaliste, acteur habité et mise en scène soignée pour une immersion dans l'esprit déragé un serial killer. Une réussite.
    Tech Death
    Tech Death

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2024
    William Lustig, Joe Spinell, Tom Savini.
    Trio magique qui enfante d'un monstre. Le premier New Yorkais pur jus nous offre une vision de sa ville de l'époque. Où le charme de Central Park tranche avec le glauque et le sordide des rues la nuit.
    Le second nous offre une prestation incroyable dans le rôle d'un psycho killer traumatisé par les mauvais traitements infligés par sa mère.
    Le troisième nous gratifie une fois de plus d'effets gores sans failles, le summum étant de faire exploser sa propre tête au ralenti, assassiné brutalement par Frank Zito.
    Ce personnage incarné par un Spinell (aussi scénariste) en état de grâce. "L'homme le plus jovial d'Hollywood" dixit plusieurs stars comme Stallone devient le psycho killer torturé le plus malsain qui soit. Une incarnation du mal mais le film rappelle qu'on ne né pas psychopathe, ce n'est pas une maladie mentale, les mauvais traitements infligés lorsqu'il était enfant en font un être qui idolâtre sa mère et qui tue des plus atroces manières les femmes qui évidemment sont l'exutoire de ses pulsions sexuelles refoulées mais des hommes également ( hommes qui contrairement à lui sont soit amoureux et/ou aimé en retour, ou actif sexuellement). Le mal-être de Zito, sa folie est retranscrite impeccablement. Spinell ajoute des soupirs constants qui montrent à quel point il souffre.
    Un être souffrant psychologiquement et qui n'est pas attiré par la nudité féminine ( la prostituée qui garde ses vêtements sur sa demande, le poster de la femme nue dans son appartement duquel il a arraché la poitrine et effacer le sexe) , mais qui souffre d'un manque d'amour flagrant.
    C'est un film suffocant à plusieurs titres et la seule bouffée d'air frais c'est la sublime Caroline Munro mais l'air devient vite délétère car Zito n'est pas capable de mener une vie normale et encore moins amoureuse. Seulement capable de simuler l'amour avec des mannequins ornés des scalps de ses victimes.
    Malgré quelques défauts minimes ( métro vide de gens alors qu'on en voit plusieurs lors d'autres plan) le film reste au panthéon des meilleurs films d'horreur et gore. Un chef d'oeuvre intemporel et un Joe Spinell impérial. Respect éternel à cette sainte trinité :
    William Lustig, Joe Spinell, Tom Savini
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2015
    superbe rôle du regretté Joe Spinell! un classique du cinéma d'horreur épouvante, pas si gore que ça! (quelques scènes bien saignantes, mais rien de vraiment traumatisant par rapport à ce qu'on a vu depuis...) quelques scènes très réussies, et , bizarrement, je ne dois pas être le seul à le penser, un film qu'on prend plaisir à voir et revoir de temps en temps!! gage de qualité...
    Il s'agit du meilleur film, et de loin, de son réalisateur, William Lustig, qui avait trouvé en Joe Spinell, la parfaite incarnation d'un psychopathe bipolaire repoussant!!!
    à acheter en Blu Ray en import USA, chez l'éditeur Blue Underground (Blu Ray freezone, lisible en France)
    belle séance:) cedric
    Djimmy33
    Djimmy33

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Au vu des critiques j'attendais plus de ce film : plus d'originalité, plus de suspens, plus d'horreur, un film plus dérangeant. Au final, il reste une bonne prestation de Joe Spinell, des invraisemblances dans le scénario et des longueurs...décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2008
    NUL DE CHEZ NUL, c'est le pire film qu'ilm'est été donneé de voir, me suis ennuyé pendant tout le film, le scenario est absent, la musiqe est nul a ch***, les acteurs jouent attrocement mal, il n'y a aucun suspens (la scene dans le metro new yorkais est telephoné, le coup de l'apparition dans le miroir, c'est du deja vu mille fois) il n'y a pas d'effets speciaux, l'image est immonde, le sang ressenbles au ketfup ke je trouve dans mes hamburger (beaucoup trop rouge vif). le seul merite de ce film est d'etre gore. ayant entendu les commentaires du realisateur, j'ai été ahuri d'entendre à quelle point ilest fier de e qu'il a fait. apparament ce film etait une premiere pour tous les membres de l'equipe, ca se voit, il est nul. mon plus grand regret est de ne pas pouvoir mettre de note negative. ce film est affligeant

    Maniac : l'horreur à un nom
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Maniac est un rubis de sang recelé en un écrin en plastoc.
    En effet, il semble encadré d'une séquence d'ouverture, ainsi que de fin, desservant toutes deux et à mon sens le propos en suggérant trop d'aisance chez un personnage sensé sensible et fébrilement contrit .

    Cependant c'est sans peine qu'il assied par ses penchants son caractère anthologique, de par les généreuses effusions d'une hémoglobine toujours merveilleusement vermeille ou encore la présence de Tom Savini, lui même majestueux et indétrônable vestige du cinéma d'horreur depuis si longtemps qu'il en impose aujourd'hui encore du fait d'une carrière d'une envergure empirique, laquelle ne saurait par ailleurs être cantonnée à une unique décennie, qu'au travers du travail de Robert Rodriguez, visant à nous faire savourer des oeuvres jusqu'alors empoussiérées et pensées taries mais assurément tarées, les grindhouse movies .
    Ceci dit, bien que le personnage de spinell ne parvienne, pour sa plus grande frustration, guère a se secouer la graine, il ensemencera toutefois, en 2012, un sacré remake, et ce à défaut de réaliser la suite qu'il prévoyait et dont l'intérêt demeure quoi qu'il en soit encore a démontrer compte tenu du sursaut final ne soulevant moins le coeur que les questions quant à la vraisemblance du propos
    Le Critique Metalleux
    Le Critique Metalleux

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    L'écriture de Frank Zito (en référence à Joseph Zito, un bon ami de William Lustig) est simplement un travail de maître : la psychologie dérangée du personnage est très bien exploitée, on le vois en colère pour le voir pleurer ses regrès tout de suite après (il a même des conversations assez édifiantes avec un mannequin, ce qui donne une sensation de malaise assez étrange). C'est pareil pour son appétit sexuel grandissant, ce fait de Maniac un film assez particulier pour son époque et surtoutpour son genre, le slasher : normalement les tueurs sont cachés comme Michael Myers dans la saga Halloween ou Jason Voorhees dans les films Vendredi 13, c'est ce qui accentue leur mystère, alors que Maniac adopte une méthode totalement opposée, on suit le personnage de Frank 24h sur 24, ce qui lui donne le rôle principal du film. On développe tout, sa psychologie, son passé, ect... C'est d'ailleurs l'interprète du personnage, Joe Spinell, et William Lustig qui l'on créer ensemble. C'est également une oeuvre assez imprévisible, ce qui est agréablement surprenant, d'habitude les slashers sont généralement clichés, mais pas ici ! Le film peut paraître long, mais croyez moi, ça en vaut la peine pour avoir une ambiance bien construite. L'angoisse s'installe au fur et à mesure, et vu le sujet traité (car au même titre que Psychose au Massacre à la Tronçonneuse, le film s'inspire énormément de l'histoire macabre d'Ed Gein), il fallait au moins ça pour susciter l'angoisse. Je vous recommande grandement ce film, qui est un slasher original et prenant (mais par pitié, n'allez pas voir le remake de 2012, qui lui est l'antithèse de son prédécesseur)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    Un film poisseux à souhait, à l'esthétique joyeusement pisseuse, mais qui n'a pas pris une ride en plus de 30 ans. En dépit de tout, un vrai film d'auteur, inspiré, prometteur à l'époque, promesses malheureusement non tenues…
    Appartient à l'âge d'or du cinéma d'horreur américain et à ne pas mettre entre toutes les mains. Un classique, un must.
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