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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 juin 2007
L'interpretation de joe spinell dans le rôle de ce cinglé est simplement parfaite. Le scénario est audacieux, les effets gore sont impressionnant et la mise en scène de William Lustig est génial. Et j'ai adoré l'apparition de Tom Savini ainsi que la scène finale à laquelle on se s'attend pas. Bref, c'est un excellent film d'horreur très glauque et très gore.
Une question étrange m'envahit après le visionnage de ce thriller/horreur des années 80, est-ce le meilleur film de psychopathe qu'il m'ait été donné de voir? Peut-être, en tout cas il est en bonne position dans mon top film de cinglés car, nous avons un Joe Spinell qui transpire son rôle d'un bout à l'autre, on a littéralement l'impression de suivre un documentaire sur un homme étant en conflit permanent avec lui même, sur son passé, la mort de sa mère et les supposées maltraitances commises par celle-ci. Mais nous avons aussi l'envers du décors, nous suffoquons avec les victimes de ce tueur en série, malgré l'âge du film et les quelques incohérences, on comprend vite pourquoi il a eu beaucoup de problème avec la censure à sa sortie, difficile à suivre à certains moments mais à mon sens toujours captivant, doté d'une réalisation et de musiques tout à fait à la hauteur. Pour les amateurs de cinéma de genre bien étrange et bien malsain, ce petit bijou est fait pour vous.
Bien que pas forcément un inconditionnel des films d'horreur, il me fallait tout de même un minimum de connaissances sur le sujet! C'est partiellement fait avec un classique du genre, "Maniac". Et il faut avouer que la surprise fut plutot bonne, tant l'oeuvre provoque un réel climat d'angoisse, une atmosphère vraiment dérangeante, renforçé par ce personnage de psychopathe pas vraiment conscient de ses actes, porté avec rigueur par Joe Spinell. Alors bien entendu le scénario n'a rien d'exceptionnel et certaines scènes sont un peu ridicules (ah, l'art de se mettre en danger alors qu'il n'y a plus de raison de le faire!) Mais il faut reconnaitre que l'on est tenu en haleine pendant 80 minutes et que l'on ne s'ennuie vraiment devant ce spectable ma foi fort efficace. Bonne pioche!
Je viens juste de le voir. Je suis sous le choc. Pour résumer, je crois bien que c'est le meilleur film de psychopate que j'ai vu jusqu'alors... Le chef d'oeuvre de William Lustig. Une approche totalement différente du genre, une ambiance sombre et torturée, le tout appuyé par une mise en scène inventive, terriblement inquiètante, n'épargnant aucun détail gore (vive Tom Savini, je l'ai toujours dit !) et mettant bien en valeur l'incroyable prestation du regrétté Joe Spinell, littéralement en transe dans le rôle de ce tueur en série dérangé par la mort de sa mère... Un véritable dédale vers la folie monstrueuse, comme rarement elle n'a été aussi grandement exploitée au cinéma.
Difficile d'adhérer face à un tel déferlement de nanardise vieillote. Seuls ceux qui n'ont vu aucun film depuis sa sortie en 1980 peuvent le trouver bien, tant mieux pour eux.
Un des films les plus glauques et malsains de tous les temps. L’interprétation impressionnante de Joe Spinell, les merveilleux effets spéciaux de Savini et la réalisation originale de Lustig compensent en partie la redondance extrême du scénario. Une œuvre choc et dérangeante, à ne pas mettre entre toutes les mains.
En attendant le remake de Franck Khalfoun avec Elijah Wood et Nora Arnezeder, je me suis dit que regarder l'original avant la sortie en salles du nouveau serait une bonne initiative. "Maniac", présenté maintes fois comme le chef d'oeuvre de son réalisateur, William "Bill" Lustig, bonhomme tout juste sorti de l'industrie pornographique pour réaliser des films bis. Pour être un vrai chef d'oeuvre, il aurait fallu que "Maniac" soit encore plus profond, notamment en ce qui concerne la psychologie du tueur et les origines de ses symptomes schyzophrènes. On comprend relativement que le bonhomme avait des problèmes avec sa mère prostituée, morte quand il était jeune, et qu'il se plaît à liquider des femmes histoire de la faire renaître (ou du moins faire renaître son image), mais ça s'arrête là. Pas d'interractions plus poussé en la matière. Pour rester dans le domaine des points noirs du film, le scénario, hors contexte psychologique, aurait mérité à être plus inventif. Ici, on a le droit aux codes classiques du genre sans que ça soit innovant pour autant. Toutefois, "Maniac" n'est pas un mauvais film. Il constitue une des pièces maîtresses du cinéma bis et gore. Considéré comme culte (notamment pour toutes les réflexions et critiques auxquels Lustig a eu le droit pour son interprétation de la violence, du jamais vu pour l'époque!), "Maniac" possède une excellente mise en scène qui instaure un climat opressant et malsain qui prend aux tripes. Car malgré ses défauts et le fait que l'histoire aurait pu être mieux traitée (je pense aussi notamment aux rapports que le tueur entretient avec la jeune photographe qui sont vite expédiés), "Maniac" a le mérite d'accrocher le spectateur jusqu'aux dernières minutes (avec un final hallucinant et halluciné par la même occasion). Lustig fait des merveilles avec ses plans et sa façon de mettre en scène la violence. Les acteurs, et notamment Joe Spinell, jouent à merveille leurs rôles. Rarement un tueur n'aura paru aussi crédible et psychotique si ce n'est dans les grands films du genre ("Le silence des agneaux" par exemple...). William Lustig signe ici une oeuvre forte mais qui aurait mérité d'être plus aboutie car il manque une certaine dose de profondeur psychologique au long-métrage (même si ce n'était pas forcément de la volonté de Lustig de s'attarder sur les tourments du sérial-killer). A attendre maintenant le remake produit par Aja et Langmann le mois prochain histoire de comparer.
Slascher assez gore pour l'époque, un peu surestimé, car un moment interdit par Giscard. Caroline Munro, sublime, est un des atouts de cette curiosité.
En 1980, William Lustig sort de deux productions pornographiques mais décide de rester en marge de la production courante en sortant une oeuvre qui allait devenir culte. Maniac est sans aucun doute son film le plus réussi (mais d'autres auront droit à un traitement tout aussi agréable) et l'un des plus symptomatiques du cinéma bis américain. Il suit le cheminement violent d'un serial killer n'ayant sans doute pas eu le temps de se débarrasser de son complexe d'Oedipe car sa maman a quitté le monde. Toutes ses pulsions sexuelles seront dès lors synonymes d'accès de brutalité... Le film fut interdit pendant presque deux ans en France, il fut par la suite soumis à une interdiction aux moins de 18 ans. Les raisons ? Lustig maintient un climat oppressant, pervers qui fait entrer le spectateur dans une sorte de voyeurisme poussé. La focalisation interne dans certaines scènes apportent une contribution claire dans cet état de fait. Le gore y est prégnant (meurtres au couteau, explosion de crâne, décapitation...) ce qui confère au film un statut de film licencieux... La mise en scène alterne les plans fixes au joli cadrage et la caméra à l'épaule plus déstabilisante, elle participe d'une exposition assez agressive. Écrit, produit et joué par Joe Spinell, Maniac est d'une fureur habitée mais reste aujourd'hui encore un film épatant à bien des égards. Les maquillages sont faits par le grand Tom Savini (qui joue un petit rôle...le pauvre), ils sont excellents. Avec une fin où un Deus Ex Machina vengeur est utilisé, avec des séquences très kitschs et une direction d'acteurs pas mauvaise, ce Maniac est gravé dans la mémoire des cinéphiles. 4/5
Le "Maniac-Cop" du même Lustig est beaucoup plus raffiné dans le même genre. Ici il ne fait pas dans la dentelle, place au gore ! C'est malsain, dérangeant, violent et le tout dans une atmosphère ultra poisseux. Certes le film à vieillit et le scénario n'est pas des plus fins, mais la prestation de Joe Spinell vaut le détour.
Le spectateur est confondu dans l’angle de vue du tueur ou à ses côtés au quotidien ; presque jamais le Monde extérieur n’existe en lui-même, par et pour lui-même. Maniac pourrait facilement être considéré comme un reportage trash sur un tueur en série hardcore plus ou moins typé, mais le sujet est vécu sans recul plutôt que disséqué. Il n’y a pas d’intellectualisation, de détours explicatifs ni de symptômes reconnaissables, seulement un aller-simple vers la brutalité d’un cauchemar interne permanent.
>> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : http://zogarok.wordpress.com/2013/01/17/maniac/
Bien sûr ce film a vieilli mais il reste très regardable avec de bonnes prestations des acteurs et une violence rare pour l'époque. L'ambiance poisseuse et malsaine est bien retranscrite et malgré une perte d'intérêt sur la durée et quelques longueurs, on passe un agréable moment. A voir une fois, c'est quand même l' oeuvre majeure de Lustig !
La principale réussite de ce Maniac tient à la fois de la performance assez hallucinante de Joe Spinell et de son atmosphère très pesante, nocturne et urbaine. Le film a de grands moments de tension et le final est terrifiant, quitte à verser dans un grand guignol jouissif. On déplore quelques baisses de rythme évitables mais ça reste assez jouissif dans l'ensemble pour peu de se laisser embarquer par l'ambiance du film.
Un film plutôt fauché (certains effets spéciaux trahissent la modestie de la production), mais l'angle d'attaque du film le rend immédiatement intéressant, car à la manière d'un Henry Portrait d'un seriall Killer, on suit le quotidien du tueur, une armoire à glace plutôt impressionnante qui scalpe ses victimes (toutes de jeunes femmes d'élégante plastique) pour clouter leur cuir sur des mannequins avec qui il taille la conversation. Les attaques sont frontales et dérangeantes (l'attaque au fusil, brutalement impressionnante), et la dimension psychologique qui est derrière permet de faire prendre la sauce sans laisser le film s'enfoncer dans une complaisance perverse. Si la fin vient un peu trop normalement (symboliquement, on s'y attendait), le film reste une affaire plutôt rentable, et conserve un premier degré toujours efficace, impeccable dans ses séquences d'horreur et objectif dans sa gestion des personnages. Moi, j'approuve.