Avec Notre-Dame, la Part du feu, le créateur Hervé Hadmar raconte, en 6 épisodes, l’incendie de la cathédrale la plus célèbre du monde à travers le destin d’une poignée de personnages. Si la fiction prend la forme d’un drame intimiste, elle ne lésine pas sur les séquences époustouflantes et les effets visuels.
Dans le premier épisode, le personnage d’Alice - interprété par Megan Northam - entre dans le lieu de culte avec une équipe de sapeurs-pompiers pour arrêter l’incendie. À ce moment-là, l’intérieur de Notre-Dame est encore intact. Impressionnée, l’héroïne contemple l’architecture avant de rejoindre son groupe.
Avec cette séquence, Hervé Hadmar - qui écrit et réalise - transforme la cathédrale en fantôme du passé. Il ressuscite un souvenir et une image qui ne sera plus jamais la même. Le metteur en scène décrit ce plan comme l’un des plus complexes de la série. “Tout est en images de synthèse, lance-t-il pour AlloCiné. C’est intégralement en 3D. Rien n’existe dans ce que vous voyez.”
Pour arriver à cette qualité, le superviseur des effets spéciaux, Sébastien Drouin, a travaillé avec le chef décorateur Hervé Leblanc. Ensemble, ils se sont rapprochés d’une société qui avait scanné l’intérieur de Notre-Dame.
Toutes les portions et les mesures du monument ont été recréées à l’identique. Les données ont été transmises à des studios spécialisés dans la 3D pour reconstruire numériquement l’intérieur de l’édifice. Le résultat est bluffant. “Ils sont même allés jusqu’à recréer la qualité de la suspension de la poussière dans l’air”, précise Hervé Hadmar.
Au total, quatre sociétés françaises d’effets spéciaux ont travaillé sur la série et huit mois de post-production ont été nécessaires pour parfaire le réalisme à l’écran.
Notre-Dame, la Part du feu est disponible sur Netflix.