De quoi ça parle ?
Après 15 ans d'absence, le capitaine Fred Carel, de l'Office Central de Lutte contre les Atteintes à l'Environnement, revient dans le village de Provence qui l'a vu grandir. Avec Sara, son ancienne camarade de lycée à la tête de la gendarmerie, il doit enquêter sur la mort d'Antoine Bernier, tué par des dizaines de piqûres d'abeilles. Ça ne pourrait être qu'un triste accident, mais plusieurs éléments suspects interpellent Fred et Sara.
Tous convergent vers Louise, Anaïs et Géraldine Portal, trois générations de femmes d'une éminente famille de la région. Il y a d'abord ce trafic de ruches qui met les apiculteurs, dont les Portal, à cran. Surtout, il y a 15 ans, Antoine Bernier fut l'un des seuls rescapés du tragique accident de bus qui coûta la vie à la quasi-totalité de l'équipe de football locale.
Louise, Anaïs et Géraldine Portal y ont respectivement perdu leur père, leur mari et leur fils. Fred Carel était aussi dans ce bus. Et c'est à Antoine Bernier qu'il doit la vie. Sara pourra-t-elle aider Fred à enfin surmonter son traumatisme et ainsi, dévoiler la vérité ?
Le samedi 1er octobre à 21h10 sur France 3.
C’est avec qui ?
Pour incarner le duo d’enquêteurs de De miel et de sang, la production a fait appel à Nicolas Gob et Léa François. Le premier, connu pour ses rôles dans L’Art du Crime ou encore le film Les Crevettes Pailletées incarne Fred Carel, un policier qui va être confronté aux secrets du passé.
La seconde, qui joue depuis 2008 le rôle de Barbara dans Plus belle la vie, campe la jeune chef de la gendarmerie qui tente de découvrir la vérité autour de la mort de son frère. Eva Darlan (Fais pas ci, fais pas ça), Selma Kouchy (L'amour (presque) parfait), Kim Higelin (Plan B) et Sarah Saïdi viennent compléter la distribution.
Côté technique, c’est Lou Jeunet (Jugé sans Justice) qui passe derrière la caméra tandis que Marc Eisenchteter (Capitaine Marleau, P.J.) et Thomas Luntz (Candice Renoir) se sont occupés des scénarios.
Ça vaut le coup d'œil ?
Un homme qui meurt après avoir été piqué par un essaim d’abeilles, une enquête menée par un ancien enfant prodige du village et un secret du passé qui ressurgit… Au premier abord, le pitch de De miel et de sang est loin de faire preuve d’une grande originalité.
Pourtant, le scénario de ce téléfilm de 90 minutes parvient à nous surprendre grâce à une écriture ingénieuse, qui brouille sans difficulté les pistes. Tous les protagonistes sont suspects. Ils ont tous un mobile. Mais seul l’un d’entre eux est le coupable.
Le duo d’enquêteurs va donc s’atteler à lever le voile sur ce mystère qui semble être lié à un secret qui hante cette petite ville de Provence. 18 ans plus tôt, un accident de car a coûté la vie à l’équipe de football locale. Seules deux personnes ont survécu : Antoine Bernier, la victime, et Fred Carel, l’enquêteur.
Un sombre secret semble entourer cet accident. La mort d’Antoine serait-elle liée aux événements survenus plus d’une décennie plus tôt ? C’est ce qu’ils vont tenter de découvrir.
A travers cette enquête complexe mêlant passé et présent, Marc Eisenchteter et Thomas Luntz, les deux scénaristes, nous offrent une réflexion ingénieuse sur le poids des secrets mais aussi sur le lourd héritage du passé. Tandis que Fred Carel a fui son village à cause du lourd secret autour de l’accident de bus, Christie, la fille d’Antoine, a, quant à elle, dû apprendre à vivre sous l’aura de son père, considéré depuis des années comme le héros du village. Un poids dur à porter maintenant que son père n’est plus.
Du côté du casting, Léa François, qui nous prouve encore une fois qu’elle sait s’affranchir de l’étiquette Plus belle la vie, et Nicolas Gob, habitué aux rôles de policier, forment un duo qui fonctionne et qui nous donne envie d’en voir plus.
Si ses prises de vue sont parfois déstabilisantes, De miel et de sang reste une fiction moderne et jeune, grâce, notamment à son montage dynamique, qui parvient à nous tenir en haleine pendant 90 minutes. La bonne surprise de ce début de la rentrée !