Le documentaire Poulet Frites de Jean Libon et Yves Hinant nous plonge au cœur d'une enquête policière où la pièce à conviction est... une frite ! Normal ça se déroule en Belgique. Tourné en noir et blanc ce film est le second long-métrage "Strip-tease", nom de l'émission télévisée qui s'est arrêté en 2012.
Intitulé Ni Juge, ni soumise, le premier film produit par l'équipe de l'émission, sorti en 2019 a été récompense du César du Meilleur documentaire. On y suivait la juge Anne Gruwez, qu'on voit également dans Poulet frites.
Pourquoi donner ce titre à un documentaire ? Parce qu'il s'agit d'une enquête policière ("poulet" en argo) et parce que la pièce à conviction est une frite... Logique !
A l'occasion de la sortie en salles de ce docu-polar, nous vous proposons un quiz sur les titres de films qui donnent faim. Aurez-vous 9/9 ?
Le saviez-vous ?
Les réalisateurs expliquent “Notre écriture, c’est une comédie à sa manière, grâce à des séquences mêlant l’humour noir, l’absurde, l’amertume des situations, parfois un peu de vulgarité, de la poésie, du désespoir, le tout ancré dans notre époque. Il s’agit de scandaliser ou de faire rire en mettant le doigt là où ça fait mal. Il s’agit aussi de montrer des situations tragi-comiques contemporaines. Nous scénarisons le réel, traquons notre quotidien en dénichant des personnages et des anecdotes de toutes catégories sociales, culturelles ou professionnelles confondues”.
Une formule qui a déjà fait ses preuves dans l'émission documentaire belge diffusée sur RTBF et France 3, Strip-tease.
Pendant plus de vingt-cinq ans, le programme, sans interview ni voix-off, proposait de "déshabiller la France et la Belgique". Devenu culte, Strip-Tease créé la polémique en 2012 avec l'épisode Recherche bergère désespérément dans lequel on suit un agriculteur célibataire dont les grands-parents font appel à une agence matrimoniale afin de le mettre en relation avec une jeune Roumaine.
Le titre de l'émission vient d'un des premiers reportages dans lequel on suivait une jeune strip-teaseuse qui participait à un concours de strip-tease amateur organisé à Bruxelles par Bernard Schol. L'affiche de l'événement était collée sur la porte de la salle de montage. Lors de la recherche du titre de l'émission les producteurs ont trouvé que "Strip-Tease" convenait parfaitement au concept et ont rapidement imaginé le sous-titre "le magazine qui vous déshabille."
