C'est, avec l'Oscar du Meilleur Film, la récompense la plus courue dans le monde du cinéma, capable de changer une carrière et même booster les entrées de son lauréat (en France du moins) : la Palme d'Or du Festival de Cannes. Qui s'est d'abord appelée Grand Prix de 1946 à 1954 inclus, avant de changer de nom et d'apparence.
Depuis un peu moins de 70 ans, c'est donc LE prix qui agite les conversations tout au long de chaque festival. Et même après, puisqu'il est rare que son vainqueur fasse l'unanimité, à tel point que l'expression "Palme du cœur" fait régulièrement surface pour mettre en avant des films qui, selon le média ou l'auteur de l'article en question, auraient davantage mérité la récompense suprême que celui ou celle qui l'a reçue.
Mais êtes vous calés sur le sujet ? Réussirez-vous à faire un sans-faute à notre quiz sur les Palmes d'Or ? A vous de jouer !
Cinq ans après avoir surpris tout le monde grâce à The Square, Ruben Östlund a donc fait coup double grâce à Sans filtre. Et rejoint Bille August et Michael Haneke dans le club très fermé des cinéastes qui ont reçu deux Palmes… avec deux films consécutifs, ce que Francis Ford Coppola, Emir Kusturica ou les Dardenne, également auteurs d'un doublé, ne sont pas parvenus à faire.
Une Palme qui s'est d'ailleurs refusée à la France pendant un peu plus de deux décennies. Récompensé en 1987, Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat a dû patienter jusqu'au sacre d'Entre les murs en 2008 pour se trouver un successeur. Mais le cinéma hexagonal s'est bien rattrapé depuis, en remportant la récompense à trois reprises en un peu moins de quinze ans : grâce à La Vie d'Adèle, Dheepan et Titane. On remet ça en 2023 ?