C'est reparti pour un tour avec le générique de l'épisode 4 des Anneaux de Pouvoir. Vous n'avez toujours pas compris ce que signifient toutes ces jolies formes ? (Re)lisez donc cet article !
À Númenor, la Reine Míriel joue les baby-sitters de luxe et donne une sorte de bénédiction aux nouveau-nés de la cité. La scène est mignonne et ça gazouille quand soudainement, une menace gronde de l'extérieur. Míriel s'avance pour voir de quoi il s'agit et c'est là qu'un gigantesque tsunami s'abat sur l'île et dévaste tout sur son passage. Punaise, quel effroi ! Glaçant pour une entrée en matière.
Non, en fait, c'est un mauvais rêve de Míriel. Personne n'est mort. Ouf.
Sur la place publique, le forgeron qui s'est vu offrir un œil au beurre noir de la part d'Halbrand l'épisode précédent harangue la population pour l'avertir contre l'Elfe – Galadriel – et le danger qu'elle représente elle et Halbrand. À eux deux, ils pourraient faire vaciller le royaume. Les Elfes prendraient les emplois des Hommes. Les Elfes seraient-ils les plombiers polonais de Tolkien ? Il traite la Reine de vendue. Un vrai discours, pas du tout exagéré d'homme politique très raisonnable. (Non, pas du tout)
Alerté par son fils, le Chancelier Pharazôn intervient et coupe court à ces élucubrations. Rompu aux discours politiques, l'homme rassure la foule qui l'acclame alors que deux secondes plutôt elle scandait "Adoratrice des Elfes" à propos de Míriel. Les masses seraient-elles versatiles ? Pendant que son papa rétablit l'ordre, Kemen le fils de Pharazôn en profite pour draguer innocemment Eärien qui assiste à la scène depuis le début, médusée. Pas de bol, Eärien est rappelée à l'ordre par son maître de stage pour retourner à ses corvées.
Galadriel la maudite
Au palais, la Reine Míriel reçoit Galadriel pour une audience privée. Toujours aussi intense et déterminée, l'Elfe demande à la Reine – exige presque – de lever une armée pour combattre Sauron à ses côtés en commençant par délivrer les Hommes des Terres du Sud. Elle propose, comme jadis, une alliance entre Númenor et les Elfes. Là, Míriel la regarde clairement comme une illuminée et refuse tout net.
Alors que Míriel prend congé – logiquement ce devrait être l'inverse, mais bon – Galadriel joue une dernière carte. Elle exige une audience avec le véritable souverain de Númenor, le père de la Reine Régente. Visiblement, Galadriel ne ferait pas une bonne joueuse de poker, elle file droit en prison rejoindre Halbrand.
Cap sur au large de Númenor, où Isildur passe finalement l'Épreuve de la Mer, comme son papa Elendil le lui a commandé. Mais en pleine manœuvre, une fois de plus, il se laisse distraire par cette voix de femme qui murmure son prénom. Il nous rejoue Ulysse et les sirènes ! Pris dans ses pensées, il lâche la corde. Deux de ses camarades la rattrapent à la dernière minute mais ce raté n'échappe pas au capitaine qui l'exclut sur le champ de la Garde. Lui et ses camarades. (Il ne rigole pas...)
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De retour sur la terre ferme, Isildur tente de s'expliquer auprès de ses amis. "L'Ouest", "la vraie Númenor" voilà les justifications du jeune homme, purement inaudibles pour ses amis furieux. L'un d'eux, Valandil, voit son rêve de petit garçon brisé. La brouille manque de finir en bagarre et ils repartent fâchés.
Pas de pitié chez les Orques
Arondir, lui, est toujours en vie chez les Orques. Il fait enfin la rencontre du fameux Adar, le Seigneur-Père de ces vilaines créatures. Et... nom de Zeus ! L'oreille qu'on lui voit, sur un visage partiellement brûlé, est pointue ! Serait-il un Elfe ? Quoi qu'il soit, c'est lui le responsable de la destruction du village de Hordern. Alors que les Orques se prosternent sur son passage, Adar se penche sur celui qu'Arondir a mortellement blessé et l'achève d'un geste affectueux. (Oui, c'est bizarre écrit comme ça, mais c'est l'esprit de la scène)
Les Orques emmènent le corps et partent, laissant Adar et Arondir en tête à tête. Arondir est déjà prêt à le tuer, du moins à tenter de le tuer, en cachant dans sa main un misérable bout tranchant. Adar lui demande où il est né. Le Beleriand. Région qu'il connaît pour avoir descendu son fleuve quand il était jeune. (Garçon, un café, s'il vous plaît !)
La conversation se poursuit et Adar parle d'une voix faussement douce comme ces psychopathes des thrillers américains des années 90. Il en a le look aussi. À toutes les questions que lui pose Arondir, il répond à côté et finit par lui dire d'aller voir les Hommes réfugiés dans l'ancienne tour du guet. Avec un message à leur délivrer.
Coupe avant de connaître le message. On est justement à la tour du guet où Bronwyn, son fils Theo et les autres habitants de Tirharad sont allés se réfugier depuis l'invasion des Orques. Tous les survivants des villages alentour viennent y trouver refuge. Mais avec toutes ces bouches à nourrir, les vivres sont épuisés. Theo se propose de retourner au village pour récupérer de la nourriture. En pleine journée, pendant que les Orques fuient le soleil. Bronwyn refuse. Sans surprise, l'ado se rebelle contre sa mère.
Comme tout bon ado qui se respecte, il brave l'interdit et retourne dans son village de Tirharad avec son copain Rowan. Les Orques ont dévoré les animaux qui n'ont pas réussi à fuir. La désolation a désormais envahi les lieux. Les deux garçons font leur shopping en remplissant une brouette entière mais Theo veut aussi récupérer des vivres à la taverne. Rowan refuse d'entrer dans l'établissement, alors c'est Theo qui y va.
Mais le ciel s'obscurcit soudainement. Rowan file à la tour du guet sans demander son reste ni attendre Theo. Dans la taverne, l'ado tombe sur un Orque tapi dans l'ombre. Pour se défendre, il brandit le manche de l'épée à la marque de Sauron. Au contact de son sang, elle se forge toute seule. L'Orque veut prendre possession de l'objet, mais Theo réussit à le blesser et part se cacher dans un puits.
À la poursuite du minerai précieux
Changement de décor. Direction Eregion où on retrouve Elrond en compagnie de Celebrimbor. La construction de la forge avec l'aide des Nains a déjà bien avancé. Mais Celebrimbor a l'air soucieux. Il est contrarié de ne pas pouvoir échanger avec Durin qu'il soupçonne de cacher quelque chose.
Ni une, ni deux, Elrond se rend à Khazad-dûm voir son ami mais il tombe sur sa femme Disa. Lui aussi soupçonne un secret, mais Disa ne lâche rien. Peu après, Disa et Durin se retrouvent. Ils échangent sur le fait qu'ils font des cachotteries à Elrond et qu'il y a de bons progrès dans la vieille mine. Mais avec ses oreilles pointues, Elrond a tout entendu même à quelques dizaines de mètres de distance !
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Il met sa casquette de Sherlock Holmes et fonce enquêter dans la vieille mine. Il y trouve un Durin furax de s'être fait démasquer. Mais en le caressant dans le sens du poil (de barbe), il parvient à amadouer son ami. Durin, peau dure mais cœur tendre, rend les armes. Il dit tout à Elrond s'il promet de ne rien répéter, juré craché. L'heure est grave. Elrond jure (mais ne crache pas).
Alors Durin lui montre son précieux secret. Celui-là même qui était enfermé dans une boîte à la fin de l'épisode 2. Il lui montre un éclat du nouveau minerai dont Disa a fait la découverte en cherchant de l'or. Plus léger que la soie et plus dur que le fer. Ça ne vous dit rien, ce minerai précieux nommé mithril ?
Et si Durin fait autant de cachotteries, c'est parce qu'il mine avec ses hommes en cachette de son père qui avait interdit de creuser le filon car c'est trop dangereux. Elrond aussi a les yeux qui brillent avec l'éclat en main. Laissant parler son grand cœur, Durin le lui offre en gage d'amitié. Mais un drame survient. Une partie de la mine s'effondre sur les Nains qui la creusent et Durin vole à leur rescousse malgré les protestations d'Elrond.
Le soir, à Númenor, Eärien n'a pas une seconde pour flâner qu'elle est déjà rappelée à ses corvées. Elle tombe sur Kemen, renversant de l'eau de lui. Il ne pouvait pas être plus content de revoir la jeune femme et se propose de l'assister dans ses devoirs.
Dans sa cellule, Galadriel tourne comme un lion en cage. Halbrand s'amuse de son manque de diplomatie tout en se moquant d'elle, mais il l'aide à comprendre pourquoi elle se retrouve enfermée. Parce qu'elle a demandé une audience avec le Roi, connu pour être un allié sincère des Elfes.
Le Chancelier Pharazôn arrive alors pour notifier à Galadriel la décision de la Reine à son égard : elle sera renvoyée chez les Elfes, sous escorte armée. Que fait Galadriel ? Elle trompe les gardes, les enferme dans sa cellule et s'échappe.
Dans les rues de Númenor, Eärien tombe sur son frère Isildur qui dîne tout tristounet dans son coin. Il lui raconte son renvoi et celui de ses camarades, et se morfond sur son sort. Ils sont distraits par les gardes qui cherchent Galadriel partout dans les rues de la ville.
Galadriel, justement, fait une entrée par effraction en mode Parkour dans la chambre du Roi. À sa grande surprise, elle tombe sur la Reine Míriel, au chevet de son père très affaibli. Les deux femmes parviennent enfin à dialoguer. Míriel explique à Galadriel les raisons de son hostilité à son égard. Elle lui raconte comment son père s'était entiché des Elfes au point de mener le royaume au bord de la rupture.
Míriel l'emmène dans une autre pièce où elle conserve un palantír, une des sept Pierres de Vision, et invite Galadriel à poser sa main dessus. La vision de Galadriel est effroyable. C'est la même que celle de Míriel dans son cauchemar en ouverture de l'épisode. Ce qu'elles voient, c'est l'avenir de Númenor. Et comme la vision de Míriel commence par l'arrivée de Galadriel, la Reine est persuadée que la présence de l'Elfe a un lien avec la chute de son royaume. Míriel n'en démord pas, elle veut Galadriel hors de son île.
Le grand chambardement
Rowan rentre seul à la tour du guet avec tous les vivres qu'il est allé collecter. Bronwyn se rend compte alors que son fils est en danger. Et en effet, Theo est toujours coincé au village, qui plus est blessé à la jambe. Les Orques le cherchent partout pendant qu'il tente de se frayer un chemin vers la liberté, mais il se fait attraper.
Sur le point de se faire trancher un bras pour révéler où se trouve l'épée à la marque de Sauron, il est sauvé à la dernière minute par Arondir. Et même si Arondir est l'Elfe qui drague sa mère depuis des mois, il est bien content d'en réchapper.
S'ensuit une scène tout en ralentis – un peu comme celle de Galadriel sur son cheval blanc l’épisode précédent – où les Orques poursuivent Theo et Arondir à coups de flèches. Ils sont rejoints par Bronwyn venue chercher son fils et Arondir les exhortent à quitter la forêt pour gagner la clairière. Ils sont sauvés, eux aussi à la dernière minute, par les premiers rayons de soleil qui pointent le bout de leur nez.
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À Khazad-dûm, Disa entonne un chant magnifique pour implorer la montagne de libérer les Nains restés coincés dans la mine. Vœu exaucé. Après ses vocalises, elle s'excuse auprès d'Elrond de lui avoir menti. Durin arrive avec de bonnes nouvelles. Tous les mineurs sont sains et saufs. Mais il est hors de lui car son père lui a ordonné de fermer la mine et rêve de ne plus avoir affaire à lui.
Elrond lui fait alors une petite leçon de morale sur l'importance de savourer chaque instant avec son papa parce que lui n'en a plus. Le tout, les larmes aux yeux. Véritable boule d'émotions, Durin applique la leçon et s'excuse auprès de son père. Magnanime, le Roi rassure son fils et met un terme à la fâcherie. Un moment touchant pendant lequel on cherche – sans trouver – les traits de Peter Muller sous le maquillage du Roi Durin.
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Rabibochés, père et fils reprennent le cours des affaires. Elrond a convié Durin au Lindon. Durin demande conseil à son père sur ce qu'il doit faire. Le vieux souverain, fin stratège, lui conseille d'accepter l'invitation pour mieux découvrir ce qu'il s'y cache.
À la tour du guet, Arondir retrouve enfin sa Bronwyn. Mais il est contrarié par le message d'Adar dont il est le porteur. Les Hommes de la région vivront à condition qu'ils cèdent leurs terres et fassent allégeance à Adar. Quant à Theo, il tombe sur Waldreg à qui il a volé l'épée maléfique. Waldreg sait que c'est Theo qui la détient. Il lui fait alors une étonnante révélation. L'épée est celle de Sauron. Il annonce son retour. Mais il fait un lien étrange entre le retour de Sauron et la météorite qui s'est écrasée quelques semaines plus tôt. Celle avec l'Étranger.
Dans les tranchées des Orques, un des soldats annonce à Adar qu'elle a été trouvée et qu'elle est dans la tour. Il fait référence à l'épée, ce qui laisse entendre qu'un raid des Orques sur la tour se prépare dans les prochains épisodes.
À Númenor, Galadriel emprunte la petite embarcation que Míriel lui a réservée. Alors qu'elle s'éloigne de la côte, Míriel observe les feuilles de l'Arbre Blanc offert par les Valar envahir Númenor. Dans Les Anneaux de Pouvoir, cela équivaut à une alarme incendie. Et Míriel prête l'oreille.
Elle prend immédiatement la décision de changer de braquet. Elle a fait revenir Galadriel et demande à présent à son peuple de se mobiliser pour la guerre à venir. Et elle se rendra elle-même en Terre du Milieu avec Galadriel pour combattre.
Elendil cherche des volontaires en se faisant annonceur public. Valandil est le premier à se porter candidat. Suivi d'Isildur et de dizaines d'autres mains levées.
Générique.
