C’est en 2006 que sort au cinéma Le Caire nid d’espions, premier volet des aventures de l’agent OSS 117 incarné par l’acteur Jean Dujardin. Le cinéaste Michel Hazanavicius s’inspire librement de la série de romans de Jean Bruce écrite entre 1949 et 1963. Un univers composé de quatre-vingt-huit aventures de l’agent secret, qui avait déjà donné lieu à sept adaptations sur grand écran.
Mais là où les longs-métrages précédents adoptaient un ton classique de film d’espionnage, le réalisateur alors connu pour La Classe américaine : Le Grand détournement, poursuit dans cette veine décalée et parodique. Le scénariste Jean-François Halin explique que le choix de Jean Dujardin pour le rôle principal s’est imposé assez naturellement puisque l'acteur correspondait parfaitement à ce mélange d’humour et de physique à la Sean Connery que recherchait l’équipe du film.
Jean Dujardin a tout de suite été conquis par son personnage et s’est impliqué à fond dans son rôle, s’inspirant des voix de certains doubleurs de films d’époque, comme Jean-Pierre Duclos ou Jean-Claude Michel. L’alchimie entre le comédien et le réalisateur fut elle aussi naturelle et immédiate.
Pour ses premières aventures sous l’ère Hazanavicius, l’agent OSS 117 se voit donc confier une mission en Egypte, en pleine période de Guerre Froide dans les années 50. Il doit partir au Caire pour enquêter sur la mort mystérieuse de son ancien camarade, l’agent Jack Jefferson.
Le film connaîtra un véritable succès populaire et critique et donnera naturellement lieu à un deuxième film trois ans plus tard, OSS 117 Rio ne répond plus, réunissant la même équipe. Un troisième volet, Alerte rouge en Afrique noire, cette fois sous la direction du réalisateur Nicolas Bedos, est sorti sur nos écrans l’été denier.
Retour donc sur les premières aventures de Hubert Bonisseur de la Bath, avec ce quiz en 10 questions sur les péripéties de l’agent secret en Egypte.
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