ATTENTION - L'article ci-dessous contient des spoilers puisqu'il détaille la scène post-générique de "Venom" (et le contenu de la suite sortie en salles en octobre dernier). Veuillez donc passer votre chemin si vous ne l'avez pas encore vu. Pour les autres, rendez-vous un peu plus bas.
C'est maintenant devenu une tradition : tout film de super-héros qui se respecte se doit d'avoir sa scène post-générique, ce bonus en forme de clin d'oeil ou d'annonce de ce que les scénaristes et producteurs nous réservent pour la suite. Premier élément de l'univers que Sony a souhaité mettre en place avec le catalogue de Spider-Man mais sans l'Homme-Araignée, Venom, diffusé hier soir sur TMC, ne déroge pas à la règle.
Quelques mois après la fin de sa première aventure en solo, nous retrouvons Eddie Brock redevenu journaliste en route vers une prison pour l'interview d'un détenu qui a expressément demandé à le rencontrer. Un homme dont nous ne connaîtrons jamais le nom jusqu'à ce que les crédits ne nous l'apprennent, mais que sa légende précède.
Car Eddie est prévenu qu'il risque de finir en pièces s'il ne respecte pas quelques consignes de sécurité. Il pénètre ensuite dans une immense cellule au milieu de laquelle se trouve... une cage. À l'intérieur, un homme aux cheveux roux et frisés incarné par Woody Harrelson, annoncé au casting du film avant d'être totalement absent des photos et bandes-annonces, et même de toute la promotion.
Et pour cause : l'acteur n'a finalement qu'une scène, celle-ci, dans laquelle il accueille l'anti-héros avec une référence aux face-à-face "enquêteur-tueur en série", en proposant d'aller au-délà du cliché.
Ce qui ne l'empêche pas de jouer la carte du mystère et, surtout, d'annoncer qu'il y aura "un carnage" à sa sortie de prison, en sachant que le mot aurait pu s'écrire avec un "C", puisque le dialogue annonce très clairement l'arrivée de Carnage dans une suite. De son vrai nom Cletus Kasady (qui apparaît en face de celui de Woody Harrelson dans les crédits qui suivent la scène), ce dernier n'est autre qu'un tueur en série contaminé par un symbiote qui se mélange à son sang, lui donne une apparence rouge et le rend encore plus meurtrier que Venom.
Spider-Man : après Morbius et Venom, quel méchant Marvel aura son film solo ?Mais pourquoi alors ne pas avoir fait de Carnage l'antagoniste du premier opus, histoire de commencer en beauté ? "Nous croyions fermement que le premier film avait besoin d'un espace pour se construire", répondait à ce sujet le metteur en scène Ruben Fleischer auprès de Collider.
"Je pense que Carnage est le personnage que tout le monde, et notamment les fans, veut voir dans le monde de Venom, mais nous ne voulions pas le gâcher dans le premier film", poursuit-il. "Celui-ci est exclusivement centré sur Eddie et Venom, leur relation et la construction du personnage. Partant de là, nous avons ressenti le besoin de leur laisser de la place. Et choisir le plus formidable de leurs adversaires nous a paru être une suite aussi géniale que naturelle."
Le personnage de Carnage est à retrouver dans le long métrage Venom: Let The Be Carnage, sorti en salles en octobre dernier.
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