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Kristen Stewart en Lady Diana, dans Spencer
Dévoilé à la dernière Mostra de Venise avant de faire le bonheur des abonnés Prime Video grâce à sa mise en ligne ce 17 janvier 2021 sur la plateforme, Spencer braque ses projecteurs sur une métamorphose impressionnante. A l’écran, on découvre une Kristen Stewart plus convaincante que jamais sous les traits de la si célèbre et tant aimée Lady Diana.
Signé Pablo Larraín, ce biopic se concentre sur trois jours dans la vie de la princesse des cœurs, durant l’hiver 1991, avant que la crise au sein de son couple ne se transforme en une immense tempête médiatique.
Mais Kristen Stewart n’est pas la seule à enfiler le costume d’une personnalité bien connue du public. Jack Farthing, Stella Gonet, Richard Sammel, Elizabeth Berrington et Lore Stefanek campent respectivement le prince Charles, la reine Elizabeth II, le prince Philip, la princesse Anne et la Reine mère.
Rami Malek en Freddie Mercury, dans Bohemian Rhapsody
Impossible de passer à côté de Bohemian Rhapsody à l’évocation de biopics ! Devenu l’un des plus gros succès de l’année 2018 avec plus de 850 millions de dollars de recettes au box-office mondial, le long-métrage revient sur la carrière du groupe Queen, en se focalisant plus particulièrement sur son leader, l'indétrônable Freddie Mercury.
Si Sacha Baron Cohen et Ben Whishaw avaient été cités, c’est finalement à Rami Malek qu’est revenu le privilège de camper cette légende de la musique. Outre son long travail auprès de la coach et chorégraphe Polly Bennett pour reproduire à la perfection chaque nuance physique de Mercury, le comédien a dû porter des prothèses dentaires afin de lui ressembler le plus possible.
Cette prestation remarquable et remarquée a notamment permis à l’acteur de remporter une vingtaine de récompenses, dont l’Oscar du meilleur acteur, le Golden Globe ou le BAFTA.
Nicole Kidman en Lucille Ball, dans Being the Ricardos
Dévoilé quelques jours avant Noël 2021, Being the Ricardos a réservé un très beau cadeau aux fans de Nicole Kidman. Après s’être transformée en gourou d’une thérapie de groupe dans la série Nine Perfect Strangers, l’actrice a remonté le temps en devenant Lucille Ball.
Face à Javier Bardem dans le rôle de Desi Arnaz, Kidman arbore les boucles rousses de la vedette de la série télévisée I Love Lucy, l’une des plus culte des années 50. On y suit le couple pendant une semaine rythmée par des crises au sein de son mariage et du tournage de la sitcom.
“J’ai eu quelques mois pour l’étudier, notamment avec tous les épisodes de son show. Petit à petit, méticuleusement, j’ai réussi à progresser pour entrer dans sa peau, explique la comédienne. Avec Lucille, j’ai tout de suite compris qui elle était, elle m’était proche. Mais c’est son apparence, sa voix, son maniérisme qui furent un défi pour moi.”
Bradley Cooper en Chris Kyle, dans American Sniper
Inspiré de la vie du tireur d’élite Chris Kyle et du rôle qu’il a eu durant la Guerre d’Irak, American Sniper lève le voile sur un Bradley Cooper massif devant la camera de Clint Eastwood. Pour se fondre dans la peau de cette figure vénérée de l’armée US, le comédien a dû suivre un programme extrême durant 3 mois.
Au total, l’acteur a dû manger 6000 calories par jour et s’imposer des entraînements intensifs afin de gagner en masse, et ainsi atteindre les 105 kg du militaire. “Je devais arriver à un point où il fallait que j'aie l'impression d'être lui. Avec mes 83 kilos, ça aurait été une blague. Son poids était une part de celui qu'il était, confie Cooper. Chris n'était pas sec, il n'était pas tracé. C'était juste un ours.”
Et de détailler : “Je m'entraînais physiquement de 6h à 8h30. Je reprenais les séances de 14h à 16h30. Le reste du temps j'apprenais mon texte et je dormais. J'ai fait ça cinq jours par semaine pendant trois mois. C'était un régime très réglementé.” Une prestation qui lui a valu une pluie de nominations.
Tom Hardy en Al Capone, dans Capone
Après les prestations remarquées de Jason Robards dans L’Affaire Al Capone et de Robert De Niro dans Les Incorruptibles, c’est au tour de Tom Hardy, en 2020, de devenir Al Capone. Dans Capone, de Josh Trank (Les 4 Fantastiques), l’acteur britannique souligne à quel point il est un maître de la transformation.
Déjà métamorphosé dans The Dark Knight Rises, Star Trek : Nemesis, Peaky Blinders ou La Taupe, le caméléon s’offre une nouvelle peau sous l’identité de l’un des plus célèbres gangsters américains. Intimidant, dérangeant, il n’hésite pas à donner de sa personne pour illustrer la personnalité complexe du criminel atteint de neurosyphilis.
