Conseillé à partir de 6 ans - Au cinéma le 2 février
• Il était une fois : Petite parisienne fraîchement débarquée pour les vacances en Guadeloupe, île d’origine de sa maman, Vanille plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fleur magique. Voilà des vacances qui promettent d’être riches en rebondissements !
• Ce qu'ils vont adorer : Premier court métrage de Guillaume Lorin, Vanille est une jolie proposition animée et surtout une formidable invitation au voyage. Voyage extérieur en terre guadeloupéenne, à la rencontre de personnages décalés et attachants, au son de la musique locale et de la langue créole. Voyage culturel, à la découverte de légendes locales comme ce mystérieux soukounian voleur de cheveux. Voyage intérieur, enfin, vers la découverte et l'acceptation de soi. Le tout dans une approche graphique hybride étonnante, qui mêle une animation "à la Chat du rabbin" à des prises de vues réelles au coeur des forêts de l'île.
• Ce qui peut les inquiéter : Les "attaques" du soukounian, un malicieux petit oiseau noir qui fige ses victimes pour dérober leur chevelure la nuit venue, peuvent peut-être provoquer un peu de peur chez les plus jeunes. Mais qu'ils se rassurent, Vanille et le garçon de la forêt Oba vont tout faire pour contrecarrer ses plans, aidés par une formidable galerie de personnages où se côtoient Papi Sarbacane, Loulouze, Ipomène et Tatie Frédérique.
• Ce qu'ils vont garder au fond d'eux : "Autour de moi, beaucoup de femmes et jeunes filles sont prêtes à payer une fortune pour altérer la nature de leurs cheveux en les lissant pour suivre un canon de beauté imposé par toutes les représentations auxquelles elles sont soumises. Je suis pour que chacun fasse ce qu’il veut avec son corps, mais quand je vois que cela découle d’un désamour de soi, cela m’attriste et j’y vois une grande injustice." A travers cette célébration de ses racines antillaises, le réalisateur Guillaume Lorin défend surtout un message universel sur l’acceptation de soi. Le court métrage, judicieusement complété par les jolis films Kiko et les animaux de Yawen Zheng et Ton français est parfait de Julie Daravan Chea, célèbre aussi l'acceptation de l'autre et de ses différences. De jolis messages en somme, portés par un programme qui donne (très) envie de s'envoler en terre guadeloupéenne...