DE QUOI ÇA PARLE ?
Julie, surnommée Jul, 36 ans, coche toutes les cases du test de la parfaite looseuse : larguée, sans enfant, au chômage, bientôt quadra, maladroite… Mais un coup de téléphone va tout changer. Au bout du fil, Max lui fait une sublime demande en mariage. Elle est extatique jusqu’au moment où elle comprend que le téléphone qu’elle serre frénétiquement n’est pas le sien...
L’amour (presque) parfait dès le mercredi 19 janvier sur France 2.
C’EST AVEC QUI ?
Les fidèles de Demain nous appartient reconnaîtront Maud Baecker, qui prête ses traits à Julie, l’héroïne de la série.
A ses côtés, Tom Leeb (Plan B) est Stéphane, le colocataire de Jul. Nadia Roz (La faute à Rousseau) et Isabelle Vitari (Nos chers Voisins) incarnent respectivement Ava et Manon, les deux meilleures amies de notre héroïne. François Vincentelli (Double Je), joue quant à lui Max, l’homme dont Jul tombe éperdument amoureuse.
Évelyne Bouix (Meurtres à la pointe du Raz), Antoine Duléry (Le Bazar de la charité) campent les personnages d’Anne et Antoine, les parents de Jul. Enfin, Gérémy Crédeville (En famille), Alice Daubelcour (Alex Hugo) et Raphaël Duléry, complètent notamment le casting.
L’Amour (presque) parfait est réalisée par Pascale Pouzadoux et écrit par Armelle Patron et Emmanuel Patron.
ÇA VAUT LE COUP D’ŒIL ?
Plaqué par son petit-ami de longue date qui est aussi accessoirement son patron, Julie se retrouve célibataire, sans emploi et à la rue du jour au lendemain. Même si elle enchaîne les galères, Jul croit malgré tout au grand amour et ne désespère pas de tomber sur le prince charmant.
Lorsqu’elle reçoit un coup de fil de Max qui lui fait une demande en mariage digne d’un conte de fées, la jeune femme est aux anges mais déchante rapidement en comprenant que ces mots étaient destinés à une autre femme.
Bouleversée par cette sublime déclaration, Jul se lance alors dans une folle aventure afin de séduire et épouser l'homme de ses rêves. Et pour y arriver, elle pourra compter sur Ava et Manon, ses deux meilleures amies ainsi que sur Stéphane, son nouveau colocataire qui prétend être homosexuel. A moins que…
L’Amour (presque) parfait est sans surprise une comédie romantique somme toute classique. Sous ses faux airs de Bridget Jones, la série enchaîne les maladresses et clichés du genre. Et pourtant, les épisodes se regardent avec plaisir et défilent avec une étonnante fluidité. Certes, tout est prévisible mais finalement, ce qui compte dans ce genre d’histoire ce sont surtout les codes que l’on aime tant : une rencontre improbable, une déclaration d’amour spectaculaire, de l’amour à foison, une héroïne à l’imagination débordante et une bonne dose de situations cocasses.
Sans révolutionner le genre, l’Amour (presque) parfait reste une série bienveillante qui traite avec humour et tendresse (et parfois maladresse) de l’amour sous toutes ses formes sans s’arrêter aux seules tribulations de notre héroïne. En effet, le programme raconte aussi l’histoire d’amour entre deux femmes, entre une mère et ses filles, entre un père et sa fille ou encore entre un père et son fils. Elle parle également de la pression sociale pour être en couple, de l’abandon, de la parentalité et de la maladie. Si la série ne vise pas à coller à la réalité, elle offre en revanche une légèreté assumée bienvenue et qui fait du bien.
On pourra évidemment regretter ce manque d'originalité et d’audace mais L'amour (presque) parfait n’en demeure pas moins un divertissement plaisant qui devrait ravir tous les amateurs de comédies romantiques. Et puis disons-le, on prend vite plaisir à suivre les aventures de ces personnages particulièrement sympathiques. D’ailleurs, le casting est sûrement le vrai point fort de la série.
Maud Beacker est toujours aussi pétillante que solaire et on sent immédiatement tout le plaisir qu’elle a à interpréter le rôle de Julie, une femme maladroite et pleine de vitalité. A ce titre, Nadia Roz et Isabelle Vitari, les deux acolytes de notre héroïne, ne sont pas en reste tant leur énergie et leur sincérité se ressentent dans leur jeu. À elle trois, elles forment une bande de copines attachantes qui fonctionne à merveille et qui vole presque la vedette à la romance.
Pour sa part, Tom Leeb, l’interprète de Stéphane, est bon et son duo avec Maud Baecker fonctionne plutôt bien. Alors oui, au départ, c’est surtout le beau gosse de l’histoire mais il parvient néanmoins à s’extirper de ce rôle à partir de la deuxième partie de la saison où son personnage se densifie.
Malgré ses thématiques pas toujours prenantes et une alchimie entre Maud Baecker et François Vincentelli à laquelle on ne parvient pas vraiment à croire, L’amour (presque) parfait sait happer le téléspectateur pour l’emmener dans son univers, bien aidée par une mise en scène moderne et colorée, une bande son entraînante et un Paris romancé toujours aussi agréable à contempler.
Une série feel good donc qui plaira aux amateurs du genre mais aussi à ceux qui souhaitent passer un bon moment devant leur télévision. Cependant, si vous êtes en quête d’une comédie qui renouvelle le style, L’amour (presque) parfait n’est pas faite pour vous. C’est parfois drôle, parfois touchant, et finalement, c’est tout ce que l’on demande.
