Blade Runner 2049
35 ans après le monument de Ridley Scott - référence absolue pour les fans de science-fiction, spécialité robots - le cinéaste visionnaire Denis Villeneuve reprend ce flambeau massif, et offre à Blade Runner une suite très attendue par certains, redoutée par d'autres.
On y suit les aventures de l'officier K (Ryan Gosling), un Blade Runner chargé de traquer et d'éliminer les réplicants défaillants et dangereux pour les humains. Au terme de cette enquête tortueuse, au sein d'un univers cyberpunk hypnotisant à l'esthétique somptueuse, ce héros solitaire au passé mystérieux croise le chemin du légendaire Rick Deckard, alias Harrison Ford, protagoniste du film original.
Bercée par la partition envoûtante de Hans Zimmer, cette vertigineuse plongée dans l'univers de Philip K. Dick a de quoi rassurer les fans de la première heure, et embarquer les néophytes.
Ex Machina
Considérée comme l'un des 15 meilleurs films de science-fiction de la décennie 2010-2019 par les spectateurs d'AlloCiné, cette pépite trop peu connue, premier long métrage du cinéaste Alex Garland (scénariste de Sunshine et 28 jours plus tard), a fasciné de nombreux spectateurs à sa sortie en 2015.
Porté par un trio d'acteurs quatre étoiles - Domhnall Gleeson, Alicia Vikander et Oscar Isaac - Ex Machina nous fait marcher dans les pas du jeune Caleb, un brillant codeur invité à séjourner pendant une semaine chez son mystérieux patron, un savant fou solitaire et excentrique, aux intentions bien nébuleuses.
Entraîné malgré lui dans une expérience scientifique des plus étranges, Caleb devra interagir avec la belle Ava : une machine dotée d'une toute nouvelle forme d'intelligence artificielle. Commence alors pour lui un séjour déroutant, hypnotisant, fascinant, et parfois terrifiant.
Love, Death & Robots
Initialement envisagé comme un film anthologique, dans lequel David Fincher, Gore Verbinski, Tim Miller et Zack Snyder auraient chacun réalisé un segment, Love, Death & Robot est finalement devenu une série d'animation sous les auspices de Netflix.
Au menu ? Un yaourt susceptible, des soldats lycanthropes, des robots déchaînés, des monstres-poubelles, des chasseurs de primes cyborgs, des araignées extraterrestres et des démons de l'enfer assoiffés de sang : tout ce beau monde est réuni dans 18 courts d'animation déconseillés aux âmes sensibles dans la première saison.
Tantôt sombre, tantôt colorée, la série pioche dans la culture pop (manga, séries tv, films) pour distiller quelques clins d’oeil et autres références allant de Blade Runner à Alien en passant par Black Mirror. Le résultat est vraiment excellent, et cartonne sur la plateforme.