Raillée pour ses clichés, la série Emily in Paris n’en demeure pas moins un succès pour la plateforme Netflix. Si bien qu’une saison 2 vient de sortir. Elle propose une vision toujours aussi glamour de la capitale et de la France en général, avec, tout de même, quelques améliorations - comme nous vous l’expliquions dans notre critique. Composée de 10 épisodes, la fiction de Darren Star se visionne d’une traite et certains ont déjà rendu leur verdict sur les réseaux sociaux.
Pour beaucoup, Emily in Paris est un véritable “plaisir coupable”, une parenthèse qui permet de se couper d’une période très anxiogène. D’ailleurs, dans l’univers de la série, la pandémie n’existe pas. L’héroïne et ses amis peuvent donc se pavaner sans masque et sans avoir à respecter les distances de sécurité.
Quelques avis :
Le mystère de la “dame pipi”
Oui, c’est l’une des expressions qui revient souvent au cours de cette saison 2. Emily Cooper en découvre la signification dès le premier épisode, et réutilise le terme même quand il n’est pas vraiment nécessaire. Un moyen pour Darren Star de créer un gimmick comique, mais aussi de s’amuser avec les sonorités de certains mots français. Un détail qui n’a pas échappé à certains.
Expression française populaire, elle désigne - toujours au féminin - ces employées chargées de nettoyer et de garder les toilettes dans les lieux publics ou dans les clubs. Depuis quelques années, le terme est devenu plus péjoratif, voire même dégradant pour les premières concernées.
Un train pas très réaliste
Autre élément qui ne passe pas inaperçu : le train qu’utilise Emily pour se rendre à Saint-Tropez. Luxueuse, ancienne, composée de plusieurs couchettes, la machine est très loin des standards habituels pour les voyageurs français. Imaginez un train de nuit aux allures du Pôle Express. Ce décalage a même fait réagir Joël Giraud, secrétaire d'État chargé de la Ruralité. “Bon, Emily in the train de nuit exagère peut-être en se rendant à Saint-Tropez…”, a-t-il écrit sur son compte Twitter.