DE QUOI ÇA PARLE ?
Petit génie malgré lui, Malcolm vit dans une famille hors du commun. Le jeune surdoué n'hésite pas à se servir de son intelligence pour faire les 400 coups avec ses frères. Et les parents tentent tant bien que mal de canaliser l'énergie de ces petits démons.
Les cinq premières saisons de Malcolm sont disponibles sur Disney+. Avec Frankie Muniz, Bryan Cranston, Jane Kaczmarek, Christopher Masterson, Justin Berfield et Erik Per Sullivan.
UNE FRATRIE CHAOTIQUE
C’est un beau cadeau de Noël en avance qui se glisse ce mercredi 15 décembre sur Disney+ avec l’arrivée des cinq premières saisons de l’inoubliable série Malcolm. Une excellente nouvelle pour les fans de la première heure comme pour les novices qui vont peut-être enfin se laisser convaincre de regarder cette comédie incontournable.
Avec humour et impertinence, cette sitcom pas comme les autres suit le quotidien d’un adolescent surdoué, Malcolm (Frankie Muniz), et de ses frangins intenables qui n’ont de cesse de se faire remarquer pour le pire et… uniquement pour ça malheureusement. Loïs, leur mère stricte et autoritaire, et Hal, leur père immature et irresponsable, peinent quant à eux à joindre les deux bouts malgré toute la bonne volonté du monde.
Twentieth Century Fox Film Corporation
UNE SITCOM INCONTOURNABLE
Diffusée en France dans les années 2000, et rediffusée maintes et maintes fois à la télévision par la suite, la série Malcolm a marqué toute une génération de spectateurs par son humour délirant et son originalité. En s’inspirant de sa propre vie, Linwood Boomer met en scène une famille qui n’a rien à voir avec celles des sitcoms traditionnelles : chaotique, dysfonctionnelle, déchaînée, tout en étant soudée et touchante.
Dans Malcolm, tout va de travers. Et pourtant tout semble aller dans la bonne direction : une représentation pertinente d’une famille de la classe moyenne américaine, des fameuses “petites gens” comme l’énonce Loïs dans l’ultime épisode de la série. Jamais véritablement nommée, un peu tout le monde et un peu personne à la fois, le quotidien de cette maisonnée devient rapidement un rendez-vous incontournable de la télévision.
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Au-delà de ce qu’elle raconte, c’est aussi par sa forme que la série surprend. Loin des autres sitcoms, elle apporte une touche de modernité au genre. Fini les rires enregistrés qui sonnent faux, et les décors en carton. Malcolm donne enfin le sentiment d’être ancrée dans le monde tel qu’on le connaît (même si on aurait de toute évidence tous rêvé de pouvoir vivre dans l’immense demeure des Sheffield !).
La “tête d’ampoule” brise d’ailleurs également régulièrement le quatrième mur pour s’adresser directement au public avec son cynisme si caractéristique.
DES SÉQUENCES INOUBLIABLES
Au fil de ses 151 épisodes, la série culte offre aux spectateurs des séquences d’anthologie, tant par les situations cocasses dans lesquelles on retrouve la famille de Malcolm, que par les performances inimitables de ses acteurs, Bryan Cranston en tête (avant d’incarner Walter White dans Breaking Bad, il campait un père de famille en proie à des tracas bien différents !).
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Si certains membres de la distribution ont disparu des radars suite au succès de la série, ils auront au moins pris le temps de nous régaler avant cela dans des rôles, certes stéréotypés, mais si mémorables. Entre les chorégraphies en patins à roulettes de Hal, l’inoubliable chanson de Dewey pour charmer la babysitter, l’infect gratin de restes préparé par Loïs ou encore les déboires de Francis en Alaska, difficile de départager les meilleures scènes.
On ne pourrait conclure cet article sans mentionner son générique emblématique, rythmé par le morceau Boss of Me du groupe They Might Be Giants, entonné à tue-tête à chaque visionnage. Life is unfair!
Quinze ans après la fin de la série, Malcolm et ses frères turbulents n’ont vraisemblablement rien perdu de leur aplomb. Retrouvez-les dès maintenant sur la plateforme Disney+.
