Depuis maintenant plusieurs semaines, les fans de Demain nous appartient vibrent au rythme de l'intrigue "Coeur brisé", dans laquelle Victoire (Solène Hébert) est sujette à des visions suite à sa greffe de coeur, et fait tout pour retrouver Roxane (Raphaele Volkoff) et Judith (Alice Varela), qui ont été enlevées par un mystérieux kidnappeur qui pourrait bien être responsable de la mort d'Emilie, la donneuse de Victoire.
Mais la semaine écoulée a également été marquée par le grand retour d'Anna (Maud Baecker) à Sète, après plusieurs mois d'absence. Et si ses retrouvailles avec Karim (Samy Gharbi) s'annoncent pour le moins compliquées, entre un désir de bébé qui arrive au mauvais moment et la tentation de Jim, un photographe qui ne laisse pas insensible Anna, c'est plutôt la reconversion professionnelle de la soeur de Chloé qui a surpris les téléspectateurs de TF1.
En effet, après des années passées dans le journalisme - c'est d'ailleurs pour les besoins d'un reportage qu'elle s'était à nouveau absentée de Sète, afin de justifier le fait que Maud Baecker tournait la série L'amour (presque) parfait pour France 2 - Anna a finalement décidé de changer de carrière pour devenir psychologue ! Un poste qu'elle occupe désormais à l'hôpital Saint-Clair, comme nous l'a appris l'épisode de Demain nous appartient diffusé jeudi soir sur TF1.
Plutôt soudaine, cette reconversion s'inscrit cependant dans l'ADN du personnage d'Anna selon Marc Kressmann, le producteur artistique et directeur de collection de Demain nous appartient, qui nous a expliqué que le personnage campé par Maud Baecker avait toujours été "dans l'humain" et que cette nouvelle carrière de psy permettait de renouveler les perspectives pour Anna et de donner encore plus de place à l'hôpital Saint-Clair, notamment lors des intrigues policières du feuilleton.
"On a eu envie de faire autre chose avec Anna, de la sortir du journalisme, et de l'intégrer à l'hôpital", confie Marc Kressmann. "On s'est dit qu'une psy à l'hôpital ça pouvait être intéressant. C'était assez naturel dans son parcours, du fait de sa carrière de journaliste et de ses combats passés. On se souvient qu'au tout début de Demain nous appartient, quand elle revenait à Sète après toutes ces années, elle portait de vrais combats. Anna a toujours été dans l'humain".
"Et ce qu'on raconte c'est qu'elle a d'abord fait des études de psy et qu'elle s'est ensuite tournée vers le journalisme, ce qui n'est pas si étonnant car il peut y avoir des passerelles entre les deux quand on y pense. On avait très envie de raconter ça", poursuit Marc Kressmann, avant de teaser que le nouveau travail de psychologue d'Anna sera au centre de la prochaine arche de la série, consacrée à Anna, Karim, et Jim, et qui débutera dans une dizaine de jours.
"On commence par une intrigue assez forte, dans laquelle Anna va être impliquée de manière centrale. Et ensuite on la verra régulièrement s'occuper de patients au cours d'intrigues policières notamment, les fameuses "intrigues A" de Demain nous appartient".
Et lorsqu'on lui demande si la fermeture d'Infos Sète dans la série il y a plus d'un an rendait également plus compliquées les intrigues journalistiques dans la série, Marc Kressmann avoue qu'il est de toute façon, selon lui, assez compliqué de traiter du journalisme dans les séries françaises.
"Je n'ai pas été directement confronté au manque d'Infos Sète car je suis arrivé sur la série il y a quelques mois, mais je pense que les scénaristes ont beaucoup traité du journalisme ces dernières années. Et comme Flore n'était effectivement plus la patronne d'Infos Sète, il n'y avait plus cette arène-là".
"C'est assez difficile de parler du journalisme à la télévision française. Il y a un ou deux personnages de journalistes dans Plus belle la vie ou Un Si Grand Soleil, mais on montre assez peu la rédaction d'un site internet ou d'un journal. On l'a vu un peu dans Ben. On peut remonter aussi à Reporters, bien sûr, sur Canal+. Mais c'est assez peu traité en France. J'avais fait un épisode de Candice Renoir autour d'une journaliste qui faisait une sorte d'immersion dans le commissariat, mais on ne voyait pas son environnement de travail. Elle bossait pour un site, une appli, et je pense que c'est un peu ça le journalisme aujourd'hui".
Le générique de Demain nous appartient :