Après un court métrage remarqué à Cannes, Sandrine Kiberlain se lance dans le grand bain de la réalisation d'un long métrage, avec Une Jeune fille qui va bien.
Comme l'indique le titre, il s'agit d'un film centré sur la jeunesse, du côté de l'insouciance. Comme l'a expliqué Sandrine Kiberlain à notre micro, lors de la présentation du film à Cannes en juillet dernier, il y a "l'envie de raconter cet âge là, 19-20 ans", "par le prisme d'une jeune femme qui ne veut pas voir ce qui se passe, même si elle le pressent". Son héroïne est une comédienne en herbe, qui vit ses premiers émois amoureux.
Si le film se passe l'été 1942, la réalisatrice choisit de laisser la guerre hors-champ. Ce film fait la part belle à des choix forts de scénario et de mise en scène, car comme l'indique Sandrine Kiberlain, l'oeuvre répond à une "envie de s'exprimer cinématographiquement". Avec une tonalité douce-amère, comme en témoigne la bande-annonce ci-dessus.
Une jeune fille qui va bien suit Irène, jeune fille juive, vivant l’élan de ses 19 ans à Paris, l’été 1942. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre…Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse.
Autour du rôle principal tenu par la lumineuse Rebecca Marder, Sandrine Kiberlain (qui ne joue pas dans le film) a réuni André Marcon, Anthony Bajon, Françoise Widhoff, Cyril Metzger ou encore India Hair.
Une jeune fille qui va bien sortira sur grand écran le 26 janvier 2022.