Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York.
Un spectacle démesuré
Tel est le point de départ de l'incroyable Gatsby le Magnifique, sorti en salles en 2013. Présenté en ouverture du Festival de Cannes, le long métrage est un spectacle démesuré, une folie cinématographique qui ravit aussi bien les yeux que les oreilles.
Déluge d'effets numériques, décors somptueux, utilisation anachronique de la musique... : avec une approche moderne et une générosité de tous les instants, l'audacieux Baz Luhrmann dépoussière comme jamais le classique de la littérature signé F. Scott Fitzgerald, déjà adapté en 1974 avec Robert Redford en vedette.
Toujours friand d'anachronismes musicaux (souvenez-vous de son improbable Moulin Rouge !), Baz Luhrmann, à qui l'on doit le récent Elvis, a cette fois réuni des artistes très populaires tels que Beyoncé Knowles, Lana del Rey ou Florence and the Machine.
Les retrouvailles de Baz et Leo
Pour ce long métrage inventif en diable, le réalisateur australien retrouve Leonardo DiCaprio six ans après sa version très personnelle de Romeo + Juliette. Egalement au générique : Tobey Maguire, l'un des meilleurs amis de "Leo" que le grand public connaît principalement pour son rôle de Spider-Man, et Carrey Mulligan.
Près d'1,6 million de spectateurs français ont été subjugués par le grand spectacle de Gatsby le Magnifique. Même si l'écran est plus petit en le regardant sur Netflix, il reste redoutablement impressionnant. Vous vous laissez tenter ?
Leonardo DiCaprio au micro d'AlloCiné pour "Gatsby le Magnifique" :