Kaamelott - Premier volet nous présente plusieurs nouveaux personnages, dont l'un semble promis à un bel avenir : Lucan, le chevalier à la seiche. Il s'agit d'un jeune garçon qui assiste aux réunions clandestines d'une table ronde de fortune installée par Bohort et Gauvain dans la forêt.
La relance de la quête du Graal et la reconquête du royaume de Logres par Arthur auront besoin de toutes les personnes volontaires et parmi elles le jeune Lucan (Ethan Astier, fils d'Alexandre), qui choisit comme animal fétiche une seiche, un mollusque à 10 tentacules.
On voit d'ailleurs à la fin du film que la garde de son épée est gravée d'une représentation de la bête. Enfin, on nous présente également Girflet et Bedever, les cousins de Lucan dans la geste arthurienne.
Car oui, le personnage de Lucan existe bien dans les romans inspirés d'Arthur Pendragon. On y trouve un "Lucan le bouteiller", un homme simple qui devient chevalier à la Table ronde avec pour héraldique un loup-cervier. Il est ensuite nommé l'échanson d'Arthur, celui qui est chargé de l'approvisionnement en vin du roi (un rôle important puisqu'il assure que le souverain n'est pas empoisonné).
Dans La mort le roi Artu, Lucan est tué par Arthur, étouffé ou écrasé par une étreinte décrite comme accidentelle dans les traductions portugaise et castillane du récit. Cela est davantage soumis à interprétation dans la version française, qui mentionne qu'Arthur étreint "puissamment" Lucan, ce qui le tue, mais omet l'aspect accidentel de la chose.
Volontaire ou non, si ce triste destin était conservé dans Kaamelott, on pourrait imaginer qu'Arthur, très sensible à la question de la descendance et à son envie de paternité, subirait de plein fouet la mort de cet enfant dans ses bras et de sa main.
On peut aussi imaginer que Lucan aura un tout autre destin et qu'il symbolise la Résistance, le fait que la jeunesse soit avec Arthur contre la tyrannie instaurée par Lancelot et qu'elle l'aidera à trouver le mythique Graal. Réponse dans les futurs Deuxième et Troisième volets.
En attendant, "Kaamelott" est toujours dans les salles, et on y retrouve le vocabulaire bien particulier de son créateur :