De quoi ça parle ?
Cora Randall, une jeune esclave à la conquête de sa liberté dans le Sud des Etats-Unis avant la guerre de Sécession. Après s’être échappée d’une plantation de Géorgie, Cora découvre l’existence du légendaire "Chemin de fer clandestin", un réseau sous-terrain secret bien réel et rempli de chemins de fer et tunnels créés par des ingénieurs.
The Underground Railroad, de Barry Jenkins, avec Thuso Mbedu, Chase W. Dillon, William Jackson Harper
Disponible sur Amazon Prime Video depuis le 14 mai.
Ce qu’en pense la presse…
Selon Le Parisien
Comme pour Moonlight et Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins accompagne son propos d’une réalisation très stylisée, entre jeux de lumière, obscurité assumée et ralentis. La beauté des plans sur les champs de coton contraste avec la dureté du récit. Et comme pour happer plus encore le spectateur, les acteurs fixent parfois la caméra dans des plans fixes troublants. Une série d’une violence parfois insoutenable, mais passionnante et monumentale. 4,5/5
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Selon Télérama
Le réalisateur Barry Jenkins adapte en dix épisodes époustouflants le roman phénomène de Colson Whitehead. Une aventure à la portée mythologique sur les traces d’une esclave en fuite, entre gravité et puissance poétique. 4,5/5
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Selon Ecran Large
Derrière ses atours de fresque historique grandiose, The Underground Railroad est avant tout une série passionnante sur les fantômes de l’Amérique. Avec ses acteurs parfaits et sa sublime photographie, la série de Barry Jenkins affirme plus que jamais la force stylistique d’un auteur en état de grâce. 4,5/5
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Selon Le Figaro
La fiction, première série de Barry Jenkins, est d’une puissance sans égale. Mais par son concept même, bien réel en ce qu’il matérialise le mythique train de la liberté, un ensemble d’itinéraires clandestins qui permettait aux esclaves en fuite, aidés par les abolitionnistes, de remonter vers le Canada. Ainsi que par sa mise en scène, transcendante, épique, sublime. 4/5
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Selon Télé 7 jours
Transposer à l’écran le best-seller de Colson Whitehead, prix Pulitzer en 2017 : le pari était osé. Dans une mise en scène magistrale, le réalisateur de Moonlight filme toute l’horreur de l’esclavage et de ses réminiscences. Une fresque d’émancipation poignante, entre réalité crue et fantasme. 4/5
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Selon Le Nouvel Obs
En résulte une fresque mi-impressionniste, mi-épique, où la réalité la plus crue, la violence et l’abomination charpentent l’odyssée intérieure de héros qui, ballottés, malmenés, torturés, se construisent et s’affirment contre le reste du monde. Voilà une œuvre indispensable, politiquement acérée, nimbée d’un lyrisme puissant et d’une pointe de réalisme magique (il n’est pas interdit de penser à l’univers de Gabriel García Márquez) qui hantera longtemps votre conscience de spectateur. 4/5
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Selon Le Point
Ainsi, par sa richesse visuelle et sa subtilité de regard, la série Underground Railroad prend peu à peu une dimension comparable à celle du roman de Colson Whitehead. Au point d'entrer dans le club très fermé des adaptations littéraires pleinement réussies. 4/5
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Selon Paris Match
The Underground Railroad se dessine, à l’image de la peinture murale aperçue dans l’une des gares que son héroïne traverse, comme une fresque ultramoderne. Une odyssée poignante, magistralement menée. Sans aucun doute la plus importante série de 2021. 4/5
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Selon Le Monde
Ce n’est qu’en énumérant ces avatars qu’on réalise le risque qu’a couru Barry Jenkins : celui de transformer cette épopée en analyse didactique. Mais, en voyant Underground Railroad, on n’y pense jamais, tant les personnages sont incarnés, tant Jenkins et ses collaborateurs – le directeur de la photographie, James Laxton, le compositeur Nicholas Britell – ne sacrifient jamais la beauté à la clarté. 4/5
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Selon Libération
The Underground Railroad trébuche parfois, allant soit trop loin soit pas assez dans sa façon d’embrasser l’étrangeté de certaines situations qui touchent au fantastique. Mais sa densité et son ambition en font une œuvre passionnante, où la frontalité crue se mêle à l’intangible. Jusqu’à l’apogée d’un avant-dernier épisode d’une stupéfiante noirceur, où c’est tout l’exercice démocratique qui finit au bûcher. 3,5/5
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