Sorti en juin 2001, Pearl Harbor relate la célèbre attaque japonaise qui a forcé les Etats-Unis à entrer en guerre en 1941.
LE ROI DE L'EXPLOSION EST DE RETOUR
Après Bad Boys et Armageddon, Michael Bay s'empare d'une des plus grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale. Celui qui commence à se faire un nom dans le cinéma d'action suscite alors de vives critiques en raison du parti pris très hollywoodien de son long-métrage.
Au départ, Michael Bay et le producteur Jerry Bruckheimer souhaitent engager Ben Affleck, Matt Damon et Gwyneth Paltrow pour jouer les trois protagonistes de Pearl harbor.
UN TRIO MAGIQUE
À la fin des années 1990, ce trio avait le vent en poupe. Malheureusement, ils déclinent la proposition pour des conflits d'emploi du temps.
Matt Damon préfère tourner La Mémoire dans la peau, un choix judicieux car le personnage de Jason Bourne va relancer sa carrière après les échecs de La Légende de Bagger Vance et De si jolis chevaux.
Pearl HarborBEN AFFLECK REVIENT SUR SA DÉCISION
Quant à Ben Affleck, il va très vite se raviser ! Il finit par accepter l'offre de Michael Bay, tournant pour la seconde fois avec le réalisateur après Armageddon.
Ashton Kutcher est ensuite pressenti pour camper Danny. Il va toutefois se faire coiffer au poteau par Josh Hartnett, idole des jeunes grâce à ses performances dans Halloween 20 ans après et The Faculty.
Charlize Theron est également envisagée pour prêter ses traits à l'infirmière Evelyn. La comédienne préfèrera finalement tourner la romance Sweet November. Kate Beckinsale héritera du rôle. Le succès du film la propulsera sur le devant de la scène, lui ouvrant les portes d'Hollywood (Underworld, Aviator...)
Concernant les personnages de Roosevelt et Doolittle, Gene Hackman et Kevin Costner sont pressentis avant que Michael Bay ne jette son dévolu sur Jon Voight et Alec Baldwin.
En 2001, Pearl Harbor récolte pas loin de 450 millions de dollars au box-office mondial. Un score plutôt correct pour un budget de 140 millions mais tout de même un peu décevant comparé à Armageddon et ses 555 millions de billets verts.
LES GAFFES DE PEARL HARBOR