AlloCiné : Family Business a rencontré un joli succès en saison 1. Est-ce que vous vous y attendiez ?
Julia Piaton : On s’attend pas forcément à ce genre de choses. Je me souviens que quand nous avions fait l’avant-première, ça rigolait très fort dans la salle. Tu te dis qu’il y a un truc qui prend vraiment.
Louise Coldefy : J’en rêvais. Parce que je trouvais le scénario génial.
Gérard Darmon : Je ne vais pas être modeste, et je vais dire que ça ne s’appelle pas un joli succès, ça s’appelle un triomphe. Un carton ! Et je suis très heureux parce que je ne fais pas beaucoup de séries, et c’est rare que cela arrive. Pour moi c’était inattendu, je pensais que cette série allait plaire mais pas qu’il y allait voir une dimension nationale et internationale.
Jonathan Cohen : On adorait la série mais on ne sait jamais si on va rencontrer le succès. L’écho a été incroyable. Il y avait des scores records de vues dès la première semaine. C’est dément d’en faire partie et on souhaite la même chose pour la saison 2.
Justement, qu’est-ce qu’on peut attendre de cette saison 2 ?
Louise Coldefy : Encore plus de succès ! Je la trouve plus surprenante que la première.
Julia Piaton : Même si je l’ai tourné et que je connais les ressorts, quand je l’ai regardée, j’ai vraiment adoré. Je la trouve hyper drôle.
Gérard Darmon : Elle est à la hauteur et même au-delà. Les auteurs ne sont pas tombés dans les pièges du "sur-scénarisé". Une saison 2, c’est toujours délicat. On connaît les personnages, il n’y a pas la notion de découverte et de surprise. Je trouve que les personnages évoluent vraiment bien. Elle est aussi plus humaine dans les rapports.
Jonathan Cohen : Dans la saison, mon personnage les a mis dans le business, en saison 2, c’est lui qui a envie de les en sortir. Il sent que le danger va être de plus en plus grand. ll va mettre en place des petits stratagèmes pour les convaincre, c’est ça le nouvel axe de la saison. Il y a beaucoup de karaté en saison 2, j’espère que les aficionados d’arts-martiaux sauront le remarquer. Il y aura aussi du paintball, pour ceux qui aiment l’art (rires).
Et des guests peut-être, du même acabit que Enrico Macias ou Valérie Damidot ?
Jonathan Cohen : On a pas trop le droit de le dire mais y’a Jean Luc Reichmann ! (rires)
Gérard Darmon : J’ai adoré jouer avec Pujadas. Formidable jeu d’acteur. Sa présence est énorme (rires).
Louise Coldefy : (rires) Enrico fait un peu partie de la famille, après oui il y a d’autres personnes…
Julia Piaton : Il y a de nouveaux personnages qui arrivent dans la saison 2… de bonnes têtes !
C’est quoi pour vous les ingrédients d’une comédie à la sauce Igor Gotesman ?
Louise Coldefy : Il faut une famille, qu’elle soit vraie ou composée de "potes". Il faut que les personnages soient des gens normaux qui se retrouvent dans des situations extraordinaires. Ils doivent apprendre à s’en sortir.
Julia Piaton : Des gens normaux qui se retrouvent dans des situations qui vont les dépasser. La notion de famille est fondamentale. Cette toile de fond, de la beuh et du business, créé pleins d'événements extraordinaires. Mais ce qu’il raconte vraiment, ce sont les rapportts qu’entretiennent les membres de cette famille. Comment ça se tient quand tout part en vrille. Il y a un côté sentimental je trouve.
Le personnage de Louise est à mourir de rire. Julia, comment vous la décririez dans la vraie vie ?
Julia Piaton : Elle est à l’opposée ! Elle est drôle mais elle est beaucoup plus calme dans la vraie vie ! Tu peux lui parler normalement (rires). Louise est une grosse bosseuse, je suis hyper impressionnée par ce qu’elle fait dans la série. C’est très difficile d’arriver à sortir des choses aussi folles … et vulgaires. Mais justement avec elle ce n’est jamais vulgaire. Ca devient juste un personnage qu’on adore. Tout est accepté parce qu’elle le fait avec une fantaisie, une folie et un plaisir. On voit qu’elle s’éclate.
Trois mots pour décrire cette saison 2 ?
Louise Coldefy : Folle, surprenante et pleine d’amour.
Julia Piaton : Travail, famille et folie !
Propos recueillis les 2 et 4 septembre (en duo).