Le film est disponible sur Disney+
Conseillé à partir de 10 ans
• Il était une fois : James Trotter, un petit garçon solitaire, a perdu ses parents, dévorés par un rhinocéros. Désormais orphelin, il vit avec ses deux tantes acariâtres, Piquette et Éponge dans une bicoque insalubre. Pour échapper à son sinistre quotidien, James rêve de se rendre à New York pour visiter l'Empire State Building. Un jour, un mystérieux inconnu lui promet un avenir plus heureux en lui proposant des langues de crocodiles. Par maladresse, le garçonnet les renverse sur une pêche qui grandit à vue d'œil. Alors que ses tantes décident d'en faire une attraction pour récolter de l'argent, James va s'aventurer à l'intérieur avant d'embarquer pour un long voyage...
• Ce qu'ils vont adorer : Adapté du roman de Roald Dahl, James et la pêche géante surprend par singularité. Si le film commence, dans sa première partie, en prises de vues réelles dans des décors entièrement tournés en studio. Ce qui procure au long métrage une aura unique. Chaque lieu semble irréel, tout droit d'une pièce de théâtre. Par la suite, le film devient animé une fois que le héros principal se faufile à l'intérieur de la pêche. Pour donner vie à James et ses amis, Henry Selick, le réalisateur, utilise de nouveau le stop motion, un procédé qui permet d'animer des personnages faits de pâte à modeler image par image. Cette méthode, le cinéaste l'avait déja utilisé pour son précédent film, L'Étrange Noël de monsieur Jack. Le rendu est, une nouvelle fois, bluffant et donne au film une véritable identité visuelle. Au-delà de ses qualités techniques, James et la pêche géante est aussi l'occasion de découvrir une galerie de personnages attachants, drôles et fantasques qui s'adonnent à des séquences musicales - à écouter dans la bande son publiée ci-dessous. Si vous visionnez le film en version originale, vous pourrez entendre les voix de Richard Dreyfuss ou de Susan Sarandon.
• Ce qui peut les inquiéter : Le long métrage fait le choix de briser le méchanisme habituel des films pour enfants. De ce fait, l'ambiance sombre et inquiétante - notamment durant le premier acte - a de quoi mettre les plus jeunes cinéphiles mal à l'aise. Comme L'Étrange Noël de monsieur Jack, James et la pêche géante cultive un goût pour l'étrange, même dans ces parties animées, où les personnages ne ressemblent en rien aux héros des contes de fées. Le petit garçon, James, est aussi en proie à des sentiments de mélancolie et de solitude dû à l'absence de ses parents. Ces décalages peuvent, toutefois, permettre de découvrir un autre genre d'animation et des histoires moins innocentes qu'à l'accoutumée.
• Ce qu'ils vont garder au fond d'eux : Malgré son atmosphère obscure, James et la pêche géante n'en reste pas moins un film qui suscite l'envie d'évasion, le besoin de rêver et qui rappellera à un plus jeune public toute l'importance de l'amitié et de la famille. Produit par Tim Burton, l'œuvre d'Henry Selick n'a rien perdu de son charme grâce à des choix artistiques qui dénotent complétement de la plupart des films d'animation aujourd'hui, souvent conçus en numérique. Poétique, le long métrage saura séduire les spectateurs à la recherche d'originalité.
Découvrez la bande-annonce de "James et la pêche géante"... :
... et sa bande originale :