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Bram Stoker's Dracula (1993)
Gravement plombé par une série d'échecs cuisants en salle depuis le douloureux tournage de son film Coup de coeur, dont il mettra vingt ans à éponger les dettes, c'est précisément avec son Dracula que l'immense Francis Ford Coppola se remettra en selle et rembourser ses créanciers, avec le gros succès du film. Et ce n'est que justice. Si le mythe increvable du comte vampire, né sous la plume de Bram Stoker, a été revisité plus de 200 fois à l'écran, la version livrée par Coppola est sans doute celle qui est la plus fidèle à l'oeuvre originelle. Celle du cinéaste se démarque de bon nombre des versions précédentes en ce que, tout comme dans le roman, Dracula apparaît d'abord comme un vieil homme, et rajeunissant au fur et à mesure du film, grâce à sa consommation de sang; fidèle en cela à l'une des phrases-clés répétées dans le film : "le sang, c'est la vie !"
Emballé par une sompteuse mise en scène, tourné intégralement en studio, le film est une formidable somme de talents accouchant d'un authentique chef-d'oeuvre. Les costumes déjà, signés par l'immense et regrettée Eiko Ishioka, dont le travail fut justement récompensé par un Oscar. La qualité des effets visuels et trucages, encore réalisés à l'ancienne, à une époque où le tout CGI n'avait pas envahi les écrans (et au passage signés par le fils du cinéaste, Roman Coppola). La qualité de l'interprétation d'un casting à l'unisson, où domine la prestation magistrale et ébouriffante de Gary Oldman dans le rôle-titre, épaulé par un savoureux Anthony Hopkins qui campe son adversaire de toujours, le professeur Van Helsing. Et comment ne pas mentionner l'extraordinaire bande originale, hypnotique, qui a hanté la mémoire de plus d'un cinéphile, composée par Wojciech Kilar ? Le même qui livra treize ans plus tôt une autre BO, fabuleuse elle aussi, pour un film entré dans l'Histoire : Le Roi et l'oiseau. S'il n'y a qu'une adaptation de l'oeuvre de Bram Stoker à voir, c'est certainement celle-ci. Vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Le Petit vampire (2017)
Commençons tout de suite par dissiper un éventuel malentendu. Il ne s'agit pas ici d'une éventuelle adaptation de la série de bandes-dessinées créée par Joann Sfar, passée finalement par la case TV en une série diffusée en 2004. Le film de Richard Claus et Karsten Killerich est basé sur l'oeuvre (très abondante) de la romancière allemande Angela Sommer-Bodenburg. Une saga qui a vu le jour en 1979, relatant les (més)aventures d'un jeune garçon passionné par les vampires, Anton Kamenberg, qui se lie d'amitié avec un vampire enfant, Rüdiger von Dentkreuz. Ici, le petit vampire n'est évidemment pas un monstre assoiffé de sang, mais un être attachant, peureux et naïf. Quoi qu'il en soit, sa saga littéraire pour la jeunesse est un authentique best seller, traduite en 30 langues et vendue à plus de dix millions d'exemplaires.
Le film d'animation disponible sur Amazon Prime raconte quant à lui l’histoire de Rudolph, un petit vampire de 13 ans, dont le clan est menacé par un célèbre chasseur de vampires. Il rencontre Tony, un enfant mortel du même âge que lui, fasciné par les vieux châteaux, les cimetières… et les vampires. Tony va aider Rudolph dans une bataille contre leurs ennemis, pour ensemble sauver la famille de Rudolph et devenir des amis. Le film ne brille certes pas par son originalité. Mais l'humour et les rebondissements de l'histoire sont au rendez-vous; les jeunes enfants devraient apprécier ce film d'animation plutôt soigné. De quoi leur faire passer un bon moment, et c'est bien là le principal.
Blade 2 (2002)
La trilogie Blade est disponible sur Amazon Prime, mais nous recommandons avant tout le second opus, réalisé par Guillermo del Toro. Lorsque le premier volet est sorti en 1998, personne ou presque n'attendait un quelconque succès de cette histoire adaptée d'un comics de l'écurie Marvel, évoquant les mésaventures saignantes de Blade, mi homme mi vampire, qui s'est juré d'exterminer jusqu'au dernier ces créatures assoiffées de sang qui ont tué sa mère et l'ont contaminé. Non content d'être in fine un joli succès au Box Office, le premier opus a surtout contribué à ouvrir la voie pour le colossal essor de films de super-héros au cinéma. C'est même grâce à lui qu'un X-Men ou même le Spider-Man de Sam Raimi ont ainsi pu être mis en chantier, avec le succès que l'on sait.
Pour ce second opus, New Line avait eu la géniale idée d'en confier la réalisation au mexicain, qui avait fait ses premières armes sur le sol américain avec Mimic, et qui possède une forte identité visuelle. Ici, d'un commun accord avec le producteur, le cinéaste a eu les coudées franches. Le résultat se révèle être absolument jouissif, nettement plus abouti que le premier volet sorti quatre ans plus tôt. Les créatures vedettes de Blade 2, les Reapers, sont aussi répugnantes que charismatiques et soignées; Wesley Snipes tranche et flingue avec encore plus de classe et d'humour que le premier film. Et l'oeuvre du cinéaste se fend même, grâce à un procédé novateur, baptisé la L Cam, capable de bouger librement pour suivre l'action frénétique de Blade, de séries de plans complètement fous, semblant tout droit sortir d'un jeu vidéo ou d'un anim' japonais. Guillermo del Toro s'amuse comme un gosse avec son nouveau jouet, et nous avec !
Twilight - chapitre 1 : Fascination (2009)
Brève séquence flashback. Sorti sur nos écrans début janvier 2009, le premier volet de la saga Twilight avait attiré en un mois plus de 1,9 millions de spectateurs, pour terminer sa carrière en salle à 3,7 millions d'entrées. La tétralogie écrite par l'auteure Stephenie Meyer, qui raconte l'amour impossible entre le vampire Edward et la chaste lycéenne Bella, franchissait la barre des deux millions de livres vendus en France. Une goutte d'eau dans une ferveur planétaire autour de la saga, lue par 42 millions de personnes à travers le monde. Nouvel étendard de la littérature estampillée Young Adult, Twilight frappait fort.
C'est peu dire que cette relecture de Roméo et Juliette au pays des vampires a aussi connu le revers de son succès, suscitant des vagues de critiques et de moqueries, sans compter les nombreuses parodies. Un succès presque embarrassant pour son duo de vedettes, Kristen Stewart et Robert Pattinson, sommés de se réinventer pour ne pas rester englués pour l'éternité dans leurs rôles respectifs. Ce qu'ils ont plus que largement réussi à faire, avec brio. Americanisant à 100% la figure du vampire qui était jusque-là une importation venue d'Europe centrale, mais aussi en aseptisant le mythe, Twilight met en scène des vampires qui ne sont plus obligés de tuer pour survivre. Si vous êtes totalement passé à côté du phénomène culturel de la saga et que vous n'avez vu aucun film (si si, c'est possible !), vous avez donc l'opportunité de vous faire une petite séance de rattrapage et vous faire votre avis.
Dark Shadows (2012)
Ce n'était finalement qu'une simple question de temps avant que Tim Burton et son goût immodéré pour tout ce qui a trait au gothique et à l'étrange ne jette son dévolue sur une adaptation de la série TV culte Dark Shadows, diffusée entre 1966 et 1971 sur la chaîne américaine ABC. Pendant 1225 épisodes, les téléspectateurs ont pu suivre les aventures de la famille Collins dans ce soap opera fantastique. Mais à ses débuts, la série était dénuée de monstres et autres fantômes. Il a par exemple fallu attendre un an avant que le personnage emblématique du vampire Barnabas Collins apparaisse pour la première fois à l'écran.
Empruntant résolument la voie de la comédie, contrairement à la série, Burton semble ravi de tourner devant autre chose que des fonds verts, après avoir livré pour Disney sa version d'Alice au pays des merveille. Dans un fantastique décor "en dur" représenté par le manoir familial, magnifié d'ailleurs par le superbe travail du chef op' français réputé Bruno Delbonnel, cette histoire de vampire haut en couleur victime de malédiction permet au cinéaste de renouer avec ses thèmes fétiches, dans un gothique flamboyant teinté de modernité (très) kitsch. Porté notamment par une formidable BO signée par l'indéfectible Danny Elfman, le film tient aussi largement grâce à l'abattage jubilatoire de son acteur fétiche Johny Depp dans le rôle titre, solidement encadré par la vénéneuse Eva Green et la désormais trop rare Michelle Pfeiffer, qui avait livré vingt ans auparavant devant la caméra du cinéaste l'inoubliable incarnation de Catwoman dans Batman, le défi.
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