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Haunt (2019)
Sorti l'an dernier aux États-Unis, le film d'horreur Haunt nous plonge au sein d'une "maison hantée radicale", sorte d'escape game glauque et effrayant à souhait, où un groupe d'amis atterrit le soir d'Halloween. Mais l'expérience va rapidement tourner au cauchemar pour les six fêtards qui vont se retrouver confrontés à leurs peurs les plus inavouées... et à une bande de psychopathes portant des masques de clowns, fantômes, et autres sorcières. Réalisé par Scott Beck et Bryan Woods, co-scénaristes de Sans un bruit, et produit par Eli Roth, ce slasher à l'ambiance malsaine, porté par Katie Stevens (The Bold Type), est l'une des bonnes surprises horrifiques de ces derniers mois qui assume pleinement ses influences (de Massacre à la tronçonneuse à Saw, en passant par The Strangers) et accumule les bonnes idées et les séquences efficaces. Bref, sans être révolutionnaire, les frissons sont en tout cas garantis.
The Big Sick (2017)
Produite par Judd Apatow et réalisée par Michael Showalter (Wet Hot American Summer), cette comédie romantique est une vraie bouffée d'air frais parfaite pour les beaux jours. Librement inspiré de la véritable histoire d'amour entre le comédien Kumail Nanjiani (Silicon Valley) et son épouse scénariste, The Big Sick racontre l'histoire de Kumail, un chauffeur Uber fils d'immigrés pakistanais qui cherche à percer en tant qu'humoriste de stand-up et qui, un soir, après une réprésentation, fait la rencontre d'Emily. D'un coup d'un soir va naître une belle histoire d'amour que la famille de Kumail, qui souhaite le voir épouser une Pakistanaise, et la mystérieuse maladie d'Emily vont venir compliquer. Grâce à des dialogues drôles et savoureux, et à un vrai fond, qui s'intéresse aux questions de l'intégration, de l'identité, et au poids de la famille et des traditions, cette rom-com qui fait par moments penser à la série Master of None parvient à sortir du lot et nous réchauffe le coeur. Le tout servi par l'alchimie indéniable entre Nanjiani et Zoe Kazan, et par des seconds rôles excellents (Ray Romano, Holly Hunter, Anupam Kher).
The Report (2019)
Réalisé par Scott Z. Burns, scénariste de La Vengeance dans la peau, The Informant, et Contagion, The Report, sorti fin 2019 sur Amazon Prime Vidéo, nous plonge de plein fouet dans près de dix ans d'intrigues politiques fascinantes et dérangeantes de l'histoire américaine récente. On y suit l'enquête de Daniel J. Jones (Adam Driver), un employé idéaliste du Sénat chargé de découvrir la vérité sur le programme de détention et d'interrogatoires fondé par la CIA après les attentats du 11 septembre 2001. Quelque part entre Les Hommes du Président et le cinéma d'Oliver Stone, ce thriller politique basé en partie sur une enquête parue dans Vanity Fair doit beaucoup à l'interprétation impeccable de Driver et d'Annette Bening et à son scénario fouillé, qui revient de manière précise et instrictive sur l'un des scandales les plus hallucinants de ces dernières années. Une "guerre" CIA-Sénat qu'on ne peut que vous recommander tant The Report est captivant de bout en bout et nous rappelle à quel point la vérité a toujours son importance.
Brittany Runs a Marathon (2019)
Inspirée d'une histoire vraie, Brittany Runs a Marathon suit le pari un peu fou d'une jeune femme qui, après avoir été mise en garde par son médecin sur les conséquences de son surpoids et de ses excès en tous genres sur sa santé, se lance dans la course à pied pour perdre du poids et se met bientôt en tête de participer au marathon de New York. Aussi drôle que touchante, cette comédie sur l'acceptation de soi doit beaucoup à son actrice principale, Jillian Bell (Workaholics) qui se révèle autant à l'aise dans les séquences de comédie pure que dans les parties de l'intrigue lorgnant davantage vers le drame. En déjouant les pièges d'un pitch sur le papier peu révolutionnaire et en multipliant les scènes vraiment hilarantes, Brittany Runs a Marathon s'impose comme un film feel good par excellence qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse.
Un coeur à prendre (2017)
Première réalisation de Hallie Meyers-Shyer, la fille de Nancy Meyers (The Holiday), Un coeur à prendre (Home Again en VO) voit Reese Witherspoon incarner Alice, une mère de famille fraîchement séparée de son mari, qui revient s'installer à Los Angeles avec ses deux filles dans la maison de son père, l'illustre réalisateur américain John Kinney. Une sortie avec des copines va lui faire croiser par hasard le chemin de trois jeunes cinéastes qui de manière inattendue vont apporter un peu de lumière dans sa vie. Et, qui sait, la ramener sur le chemin de l'amour et du bonheur ? Les amoureux de comédies romantiques ne bouderont certainement pas leur plaisir devant ce long métrage feel good à la fois drôle et émouvant, duquel transpire une vrai amour d'Hollywood et une alchimie très forte entre Witherspoon et ses trois partenaires : Nat Wolff (Death Note, La Face cachée de Margo), Jon Rudnitsky, et la révélation Pico Alexander. Un film trop méconnu qui fait du bien.
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