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Carrie au bal du diable (1976)
Carrie au bal du diable est la toute première adaptation cinématographique d’un roman de Stephen King. Très librement inspiré du chef d’oeuvre littéraire du maître de l’horreur, ce film de Brian de Palma montre toute l’horreur humaine et psychologique qui peut ressortir de la période adolescente. Carrie (Sissy Spacek) est une lycéenne mal dans sa peau et maltraitée par une mère pieuse, rigide et tyrannique. Ses camarades de classe la prennent en grippe et lors d’une douche dans les vestiaires du lycée, Carrie a ses règles pour la première fois. Un événement qui la terrifie et qui provoque la moquerie chez les autres étudiantes. Perturbée, Carrie va se découvrir des pouvoirs surnaturels de télékinésie et provoquer un bain de sang en se vengeant de tous ceux qui l’ont humiliée. Succès critique et public, Carrie au bal du diable, qui a connu une suite et des remakes, a marqué les débuts au cinéma de John Travolta et reste aujourd’hui une référence absolue dans le genre de l’horreur.
L'Armée des morts (2004)
Remake du film Zombie de l’illustre George A. Romero, L’Armée des morts est un film de zombies américano-canado-français de Zack Snyder. Il s’agit de la première réalisation du cinéaste américain venant du milieu de la publicité. Le scénario de ce remake qui reprend le contexte original avec une trame différente est signé James Gunn. L’Armée des morts suit une bande de survivants réfugiée dans un centre commercial alors que des zombies assoiffés de sang saccagent la ville à une vitesse folle. Un compte à rebours est alors lancé : "Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre". L’Armée des morts s’inscrit dans la lignée du renouveau des films de morts-vivants au début des années 2000, après Resident Evil et 28 jours plus tard, en trouvant un bon équilibre entre les clins d’oeil et les hommages à l’oeuvre originale et un véritable souffle de modernité. Présenté à la 57ème édition du Festival de Cannes, L’Armée des morts a été un véritable succès commercial salué par la critique.
Silent Hill (2006)
Silent Hill est l’adaptation du célèbre jeu vidéo d’horreur du même nom réalisée par le cinéaste et critique français Christophe Gans, connu pour son esthétique soignée et son style particulier. Ses qualités vont faire de Silent Hill une adaptation de jeu vidéo réussie qui arrive à retranscrire l’ambiance mortifère, mélancolique et lugubre de Silent Hill. L’intrigue porte sur le courage d’une mère prête à tout pour sauver Sharon sa fille somnambule prise dans les entrailles démoniaques d’une dimension parallèle de la ville brumeuse et hantée de Silent Hill. Le réalisateur a reçu des menaces de mort de la part de fans de la franchise vidéoludique alors que Christophe Gans était très investi dans le projet et soucieux de retranscrire fidèlement l’esprit du jeu à l’écran en prenant soin de contacter Konami et de collaborer avec Akira Yamaoka, le compositeur de la musique des jeux vidéo. La réception critique est plutôt mitigée mais Christophe Gans parvient à faire honneur à Silent Hill avec cette adaptation cinématographique soignée et respectueuse malgré des contraintes budgétaires évidentes.
Jusqu’en enfer (2009)
Connu pour sa célèbre trilogie Evil Dead et d’autres films d’horreur à succès tels que le remake américain de The Grudge mais aussi la trilogie Spider-Man, Sam Raimi met en scène en 2009 Jusqu’en enfer qui marque un véritable retour aux sources pour le cinéaste américain. Le film est un mélange jubilatoire de sorcellerie, d’horreur et d’humour noir, qui n’est pas sans rappeler Evil Dead. On y suit la course contre la montre de Christine, une employée de banque en attente d’une promotion, qui se retrouve maudite par la tzigane Mme Ganush après lui avoir refusé un crédit. Vivant un véritable cauchemar, Christine va tout faire pour lever la malédiction et éviter les flammes de l’enfer. Jusqu’en enfer est un film de série B efficace avec une ambiance piquante, un rythme impeccable et des effets horrifiques jouissifs qui nous amène jusqu’à un final excitant. A noter que le film, sélectionné au 62ème Festival de Cannes, est inspiré d’une histoire vraie d’une employée de banque maudite par un soit-disant démon dans l'Oregon en 1996.
Les Autres (2001)
Le remake américain d’Ouvre les yeux a permis à Alejandro Amenábar de réaliser son souhait de mettre en scène ce projet de film d’horreur dont Tom Cruise est producteur exécutif. Les Autres rassemble les thèmes fétiches du réalisateur espagnol tels que la mort, l’enfance, la solitude, l’illusion et l’acceptation. En les rattachant au fantastique et à une esthétique gothique, Alejandro Amenábar livre un film horrifique mélancolique, poétique, humain et effrayant dont le scénario est inspiré des films Les Innocents (tiré du roman Le Tour d’écrou d’Henry James) et La Maison du Diable. Les Autres narre les évènements étranges qui surviennent dans une demeure victorienne isolée sur l’île de Jersey. Grace (Nicole Kidman) y vit avec ses deux enfants malades qui doivent éviter la lumière du jour. Lorsque des étrangers viennent aider Grace pour s’occuper de l'habitat et des enfants, la maison finit par révéler ses sombres secrets et ses fantômes. Le film, qui se termine sur un twist poétique et puissant, a été acclamé par la critique et le public et est vite devenu un classique du genre.
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