Inspiration québécoise
Un gars, une fille, diffusée entre 1999 et 2003, est adaptée de la série québécoise du même nom, diffusée quant à elle entre 1997 et 2003 sur Radio Canada. Toutefois, les deux show sont assez différents, les épisodes de la version française durant entre 5 et 8 minutes et étant programmés quotidiennement alors que ceux de la version québécoise duraient 26 minutes hebdomadaires. La série québécoise a par ailleurs duré plus longtemps et on observe quelques divergences dans les intrigues.
Coup de foudre sur le plateau
« Quand est venu mon tour, racontait Alexandra Lamy en 2012 à Gala, se remémorant son audition, on s’est assis par terre comme deux gosses : on est partis dans une impro interminable, on riait aux larmes, et la série était déjà là. Notre histoire d’amour aussi, en fait. »
Dès les débuts d'Un gars, une fille en 1999, il y avait une véritable alchimie entre les deux comédiens, mais ils sont alors tous les deux en couple et ce n'est qu'en 2003 qu'Alexandra Lamy et Jean Dujardin officialisent leur relation. En 2009, l'acteur fait sa demande et ils se marient en juillet. En 2013, quatre ans plus tard, Jean Dujardin annonce qu'ils sont séparés depuis plusieurs mois.
France 2
Casting raté
Alexandra Lamy a bien failli passer à côté du rôle de Chouchou dans Un gars, une fille. La première fois qu'elle passe le casting, elle le rate complètement. Elle décide donc de revenir le lendemain pour retenter sa chance et cette fois-ci sera la bonne. Elle racontait à Gala en 2017 : "Pour le premier casting de Un gars, une fille, où je n’avais pas été retenue, j’ai décidé d’y retourner le lendemain. Normalement, on ne retourne jamais à un casting que l’on a raté, mais là, j’ai eu le sentiment qu’il fallait que j’y aille. Et j’ai réussi !"
Lors du casting, avant qu'Alex et Jean ne soient officiellement engagés, les futurs Chouchou et Loulou s'appelaient... Guy et Sylvie, du nom des héros de la version québécoise.
Ecart de salaire
EN 2018, Alexandra Lamy révélait qu'elle ne touchait que le tiers du salaire de son partenaire Jean Dujardin au début d'Un gars, une fille. "Je ne touchais que le tiers du salaire de Jean alors que la série était produite par trois femmes et qu'on avait une directrice des programmes. Que des femmes !" déplorait-elle alors dans le journal La Dernière Heure.
Pour les productrices Isabelle Camus et Hélène Jacques, l'écart de salaire était beaucoup moins important, seulement 15% et aurait été dû à la différence de notoriété entre les deux acteurs à l'époque. Selon l'actrice, c'est Dujardin, indigné, qui est allé défendre sa cause chez les productrices et a exigé que les deux comédiens soient payés de la même manière en menaçant de quitter la série.
France 2
Oscar avant l'heure
Dans un épisode d'Un gars, une fille, ntitulé La remise de prix, Jean Dujardin faisait un discours de remerciements après avoir reçu un prix... et où il oubliait de remercier Alex. Un épisode qui a ensuite trouvé un écho très particulier en 2012 lorsqu'il a reçu l'Oscar du Meilleur acteur pour son interprétation dans The Artist. Cette fois-ci, il n'avait bien sûr pas oublier de remercier Alexandra Lamy, qui était encore sa compagne.
Une série fauchée
Au début de l'aventure, faute de moyens, la série est tournée dans la maison d'Isabelle Camus, co-créatrice du show. C'est donc sa chambre, son salon ou sa salle de bain que l'on voit dans les premiers épisodes. Ensuite, le tournage se déroulera dans un petit appartement de Paris, puis dans une autre maison à Boulogne-Billancourt, plus grande, qui facilite la mise en scène et permet différents angles de prise de vue.
Un rythme effréné
Une journée type de tournage se déroulait ainsi : à 10 heures, en arrivant sur le plateau, Choucou et Loulou découvraient le script de l'épisode. Pendant deux heures, ils répétaient. Après la pause déjeuner, ils passaient au maquillage et enchaînaient avec le tournage de l'épisode. Le rythme étant fixé à un épisode par jour, la journée de ne terminait qu'une fois l'épisode dans la boîte, parfois tard le soir. Et le lendemain, on recommençait.
Le générique d'Un gars, une fille :
