DE QUOI ÇA PARLE ?
En fin de saison 1, on avait laissé Samuel (Itzan Escamilla) plus déterminé que jamais à trouver la véritable identité du meurtrier de Marina (María Pedraza) pour aider son frère Nano (Jaime Lorente), inculpé à tort, à sortir de prison. Trois mois plus tard, le jeune homme, de retour à Las Encinas, va pouvoir se confronter aux autres et démarrer son enquête. Sauf que les privilégiés se serrent les coudes. Mais l'arrivée de trois nouveaux étudiants, Valerio (Jorge Lopez), Rebeca (Claudia Salas) et Caytena (Georgina Amorós), pourraient rebattre toutes les cartes...
ÇA RESSEMBLE À QUOI ?
ÇA VAUT LE COUP D’ŒIL ?
Pour cette nouvelle saison, les showrunners de la série, Carlos Montero et Darío Madrona, ont vraiment passé la seconde ! Riverdale, Murder et Gossip Girl peuvent aller se rhabiller, Élite repousse les limites de son côté soapesque en gardant les ingrédients savoureux qui avaient fait le succès de sa première saison. Les couples se font et se défont et de nouvelles relations voient le jour, qu'elles soient entre amis, entre ennemis ou bien même entre frère et sœur.
Le fantôme de Marina plane sur les lycéens de Las Encinas qui ont bien du mal à tourner la page après son meurtre. Chacun tente de gérer cette perte à sa manière et plonge inévitablement dans les excès en tous genres. Et si le fil rouge de la première saison était l'enquête sur la mort de Marina, cette fois-ci c'est la disparition de Samuel qui préoccupe la police et les élèves. Contrairement à Riverdale ou dernièrement à la saison 3 de 13 Reasons Why, cette deuxième saison d'Élite réussit à trouver le parfait équilibre entre l'intrigue principale et les intrigues secondaires grâce à une écriture efficace et un rythme parfaitement dosé.
Et comme toute série pour ados qui se respecte, Élite n'oublie pas de creuser un peu plus dans cette deuxième saison les thématiques abordées dans les précédents épisodes : sexualité, identité, place dans la société,etc. On se surprend même à retrouver avec plaisir ces personnages, déjà bien écrits et surtout interprétés avec passion en première saison. Le casting se prend tellement au jeu que nous tombons dans le piège de ce tourbillon clingant et addictif.
Enfin, l'arrivée de trois nouvelles têtes apportent un peu de fraîcheur à la série et surtout des intrigues intéressantes. Entre la "Barbie dealeuse" Rebeca qui prétend tirer sa récente fortune d'un gain au loto, Caytena qui fait miroiter une vie de rêve sur les réseaux sociaux et Jorge qui sème la pagaille dans la vie de Lu, le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer. Cette deuxième saison d’Élite confirme le statut de "plaisir coupable" de cette série espagnole souvent too much mais tellement prenante. Difficile de résister à un binge-watching des huit épisodes de cette saison 2, idéale pour démarrer la rentrée sur les chapeaux de roue.