L’art de faire monter la tension, d’affoler les rythmes cardiaques, d’envoyer un shot d’adrénaline, de jouer avec les nerfs. C’est tous les ans pareils et tous les ans on se prend au piège machiavélique de Murder et Peter Nowalk. On se dit que là, c’est bon, ils ne pourront pas s’en sortir. Et pourtant… Le titre de l’épisode s’appelant Make me the enemy, on peut se demander s’il sera question de sacrifice, de menace ou d’un instinct de supériorité.
C’est Gabriel qui finalement pose la bonne question, celle qui anime toute la série depuis ses débuts : « est ce que les mensonges ne s’arrêtent jamais ? ». Parfois, moins on en sait plus on a de chance de survivre. Pour les spectateurs, c’est différent. Moins on en sait et plus la surprise sera belle (ou douloureuse, ou les deux, c’est selon). Dans tous les cas, le final s’annonce explosif et avec l’avant-dernier, il est possible que l’on ronge quelques ongles. Manucure, s’abstenir.