Pas loin de huit ans après La Conquête, qui retraçait l'ascension au pouvoir de Nicolas Sarkozy depuis 2002, Xavier Durringer revient avec Paradise Beach, un film de gangsters dans la plus pure tradition du genre. Le scénario suit une équipe d’anciens braqueurs qui est arrivée au Paradis : Phuket, au sud de la Thaïlande. Désormais commerçants, ils coulent des jours heureux, jusqu’au jour où leur ancien complice Mehdi, qui vient de passer quinze ans en prison suite à leur dernier braquage, débarque. Déterminé, il entend bien récupérer sa part du gâteau. Seul problème, il n’y a plus de gâteau. Et Mehdi n'est pas quelqu'un qui abandonne facilement.
Capture d'écran
Sami Bouajila, qui a récemment joué dans Braqueurs (2016) et Lukas (2018), deux films de gangsters signés Julien Leclercq, incarne ici Mehdi. Pour l'occasion, il retrouve Xavier Durringer qui l'avait dirigé dans le téléfilm Ne m'abandonne pas (2016). Avec Paradise Beach, le cinéaste renoue avec des thématiques qu'il connaît bien. Son second long métrage, J'irai au paradis car l'enfer est ici (1997), est centré sur une bande de truands traquée après un braquage qui a mal tourné. Les beaux paysages de Thaïlande ne lui sont pas non plus inconnus puisque Chok-Dee (son troisième film tourné pour le cinéma), qui relate le parcours d'un champion de boxe thaï, s'y déroule principalement.
Notons également qu'il était question, il y a quelques années, qu'Olivier Marchal soit aux commandes de Paradise Beach. Le réalisateur de 36, quai des Orfèvres comptait même faire le film en langue anglaise avec des comédiens américains. Mais les choses ne se sont finalement pas concrétisées pour l'ancien inspecteur de police.
Le reste du casting principal du long métrage, dont la sortie est prévue pour le 20 février, est composé de Tewfik Jallab, Hugo Becker, Hubert Koundé et Mélanie Doutey, mais aussi de plusieurs acteurs davantage connus pour leur carrière dans le rap : Kool Shen, Seth Gueko, Nessbeal, Dosseh et Hache-P.
