A mi-chemin entre le film d'enquête policière et la comédie, Un beau voyou voit un commissaire proche de la retraite confronté à une affaire particulière : le vol d'un tableau de valeur qui semble avoir été commis avec un grand professionnalisme. Armé de son expérience, il se lance alors, à travers les rues, les immeubles et les toits de Paris, à la recherche d’un voleur atypique... Un véritable courant d’air, acrobate à ses heures.
Un beau voyou est le premier long métrage réalisé par Lucas Bernard, qui a préalablement oeuvré en tant qu'assistant opérateur et directeur de la photographie. Lorsqu'il a commencé à écrire le film, il avait en tête un personnage de voleur qui passait par les toits et qui "travaillait" de façon assez "old school" : sans complice, sans téléphone portable et en dessous du champ des radars de la police. Il se rappelle :
"J’en ai parlé à Florian Môle, mon producteur, l’idée lui a plu. On a commencé les allers retours : j’écrivais deux pages, il lisait... trois pages, il lisait... Très vite, c’est le personnage du flic qui est apparu, tout comme l’idée que l’intrigue se passerait dans le milieu de l’art. Finalement le voleur m’a demandé davantage d’efforts."
Dans la peau du commissaire, nous retrouvons Charles Berling. Ce n'est pas la première fois que l'incontournable acteur de Ridicule incarne un personnage menant une enquête, puisqu'il était à la poursuite d'un tueur en série dans Scènes de crimes (2000) et la série Glacé (2017). Swann Arlaud, qui avait obtenu le César du meilleur acteur pour Petit Paysan, joue quant à lui le voleur. Le troisième protagoniste principal est campé par Jennifer Decker, pensionnaire de la Comédie-Française.
Un beau voyou sortira le 2 janvier prochain.