Contrairement à la plupart de ses petits camarades Avengers, le géant vert de Marvel n'a pas eu l'occasion de porter un long métrage à lui tout seul depuis 2008. En effet, deuxième film officiel du Marvel Cinematic Universe, L'Incroyable Hulk de Louis Leterrier porté par Edward Norton n'avait pas vraiment laissé un souvenir impérissable, ni auprès des fans, ni au box-office.
Tandis que Iron Man, Captain America et Thor sont revenus faire un petit coucou aux spectateurs tous les deux ou trois ans depuis leur première apparition, ce pauvre Bruce Banner a dû attendre les "réunions de famille" Avengers pour être à nouveau invité dans un long métrage du Marvel Cinematic Universe.
Et si le géant vert était finalement aussi ingérable pour les scénaristes qu'il ne l'est pour ses ennemis ? Et si l'Incroyable Hulk était tout simplement l'un des personnages Marvel les plus compliqués à exploiter au cinéma ?
Marvel Studios 2017
Alors que Thor : Ragnarok lui redonne une place d'honneur cette semaine au cinéma, et vient démentir en quelques upercuts l'hypothèse susmentionnée, nous avons quand même demandé son avis sur la question à Taika Waititi, réalisateur de ce troisième opus dédié au dieu du tonnerre (et donc à ce bon vieux Hulk) :
"Je pense que le problème avec Hulk dans les films précédents, c’est qu’il se trouve toujours dans le même état une fois qu’il s’est transformé, c’est-à-dire qu’il casse des trucs et qu’il devient fou," explique le cinéaste.
"Selon moi, [Thor : Ragnarok] offre la meilleure version de Hulk jusqu’ici, car il se calme, on le voit avoir une conversation. Un exemple typique de ça, c’est ce moment où juste après une dispute, Thor et Hulk s’assoient sur un lit et parlent de leurs sentiments. Je n’avais jamais vu Hulk faire ça avant. Et ça, pour moi, c’est une version très originale du personnage."
Marvel Studios
Une sensibilité nouvelle dans ce corps de brute, donc. Cela n'a pas non plus échappé à Jeff Goldblum, interprète du Grand maître qui organise le combat entre Thor et Hulk. Lorsqu'on lui a demandé, en référence à son rôle dans Jurassic Park, qui du géant de Marvel ou du T-Rex l'emporterait dans une arène, il a donc parié sur Banner :
"Hulk l’emporterait. Il est tellement fort. Et puis c’est Mark Ruffalo, il a ce précieux petit quelque chose de tendre et de moelleux à l’intérieur. Il est profondément humain et sensible."
En attendant de pouvoir vérifier ladite "sensibilité" dans les salles, (re)découvrez Hulk dans l'arène...
