Halloween, la nuit des masques de John Carpenter
Le pitch
La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa sœur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville...
Pourquoi le (re)voir ?
Parce que sans Michael Myers, pas de boogeymen possible. Véritable force de la nature (il mesure 2 mètres !), il porte un masque blanc dont l'explication sur son origine a été réactualisée par Rob Zombie avec Halloween. Michael Myers ne court jamais après ses victimes, mais se contente de marcher. De toute façon, il finit toujours par les rattraper...
Froid, silencieux, méthodique, il aime se tapire dans les recoins sombres des pièces pour mieux fondre sur ses victimes. En dépit de ses nombreuses blessures par balles, d'un corps à moitié brûlé, d'une aiguille à tricoter enfoncée dans le cou, de défenestrations, etc...il reste increvable. La réincarnation du Mal absolu donc. 37 ans après sa sortie, le film de John Carpenter est toujours le maître-étalon du genre Slasher : toujours copié, jamais égalé.
C'est culte !
Notre cœur balance entre le thème musical glaçant composé par Carpenter himself, et la scène d'ouverture du film où Michael Myers alors jeune enfant, poignarde à mort sa sœur, alors que le spectateur suit la scène en vue subjective, derrière le masque du tueur...Stress garanti.
L'anecdote qui tue
Une économie de moyen pour un chef-d’œuvre du genre : Halloween, La Nuit des masques coûta 320.000 dollars. La moitié de cette somme alla à la location de la caméra Panavision ; 20.000 dollars pour le cachet de Donald Pleasence (pour cinq jours de tournages !). Résultat : plus d'argent pour les costumes, si bien que tous les acteurs du film portent leurs propres vêtements !