Meurtres à la Saint Valentin de Patrick Lussier
Le pitch
Il y a dix ans qu'une tragédie a changé la petite ville minière de Harmony pour toujours. À la suite d'une erreur d'un mineur inexpérimenté appelé Tom Hanniger, cinq mineurs ont trouvé la mort, coincés dans les tunnels souterrains. Dix ans plus tard, Tom Hanniger revient dans la ville de Harmony, toujours hanté par les morts qu'il a provoquées. Mais le passé est tenace et, ce soir-là, après des années de tranquillité, il semble que l'obscurité soit de retour.
Pourquoi le (re)voir ?
Parce que, comme le titre ne l'indique pas (par contre l'affiche oui), Meurtres à la Saint Valentin est en 3D, une première pour un slasher. Une technologie avec laquelle le frenchie Patrick Lussier s'amuse pour nous plonger au coeur des meurtres commis par une espèce de mauvais sosie de Dark Vador. Remake d'un film de 1981 qui était d'ailleurs faiblard, cette version cuvée 2009 se montre supérieure au modèle original, sans forcément chercher à réinventer la roue. Et, de surcroît, dans cette vague désormais incessante de remakes de films d'horreurs des années 70-80 à laquelle on assiste un peu impuissant et où le bon voire l'excellent côtoit le catastrophique, ce Slasher s'en sort plutôt honorablement.
C'est culte !
Un malheureux se prend un coup de pioche à l'arrière du crâne ce qui fait ressortir son oeil, qu'on peut admirer de très près. Tellement près qu'on se croirait presqu'en train de faire un jokari...
L'anecdote qui tue
Un flyer placardé sur un mur indique que, dans le film, la Saint Valentin tombe le samedi 14 février, ce qui sous-entend que la veille était un vendredi 13.