Happy Birthday, souhaitez ne jamais être invité de Jack Lee Thompson
Le Pitch
Virginia est fière d'appartenir à la confrérie des meilleurs élèves de son école privée. Mais une série de meurtres déciment ce groupe, et tout porte à croire qu'elle serait la coupable idéale. Celle-ci commence à suspecter que les crimes ont un lien avec l'accident qu'elle a eu quelques années auparavant. Si le souvenir de l'accident était flou, la présence du meurtrier lui fait retrouver la mémoire...
Pourquoi le (re)voir ?
Au-delà de son pitch, pas forcément des plus palpitants, Happy Birthday, une oeuvre assez méconnue, est avant tout réalisée par artisan chevronné : Jack Lee Thompson, qui possède un vrai sens de la mise en scène dans ce film, et surtout qui a derrière lui un CV respectable. C'est à lui que l'on doit la version originale des Nerfs à vif, les Canons de Navarone, Les Yeux du témoin, deux films autour de la planète des singes, ou encore Taras Bulba. Le film vaut aussi le coup d'oeil pour son casting, à commencer par un Glenn Ford au crépuscule de sa carrière; une Melissa Sue Anderson, la Mary Ingalls échappée de l'interminable série familiale La Petite maison dans la prairie. Autant dire qu'ici, on est à des années lumière de l'ambiance de la série... Avec un humour parfois très noir et ses scènes de meurtres qui ont le bon goût de ne pas forcément en faire des tonnes tout en respectant le cahier des charges propre au Slasher, voici un excellent jeu de massacre.
C'est culte !
Le meurtre en mode Shish Kebab, bien trash, malheureusement un peu éventé par la stupide affiche française du film...
L'anecdote qui tue