Carnage de Tony Maylam
Le pitch
Dans un camp de vacances, des adolescents jouent un très mauvais tour au gardien du centre. La "farce" prend une tournure dramatique au point que l'homme finit à l'hôpital, gravement brûlé...Cinq ans plus tard, il revient sur les lieux pour aiguiser sa vengeance...
Pourquoi le (re)voir ?
Réalisé par un metteur en scène qui débuta sa carrière de réalisateur dans le documentaire et le film-docu musical (Genesis : In Concert, en 1977), Carnage (The Burning, en VO) se démarque surtout par son atmosphère et son ambiance particulièrement pesante; ses personnages qui ne se contentent pas d'être de simples faire valoir tout juste bons à passer sous les lames du sécateur du tueur; son travail sur les maquillages signés par le grand Tom Savini, spécialiste du genre; le charisme de son tueur, Cropsy; et enfin par ses séquences de meurtres, dont il se dégage un réalisme assez malsain. Dans la vague de films post Vendredi 13 qui a inondé les salles, où le bon côtoyait l'infâme, Carnage fait incontestablement partie du haut du panier.
C'est culte !
Une petite embuscade tendue par le tueur dans un canoé, alors qu'un groupe d'ados arrive justement à sa portée à bord d'un radeau... Le carnage absolu, à la cisaille, bien entendu.
L'anecdote qui tue
Deux anecdotes pour le prix d'une en fait. C'est avec ce film que l'actrice Holly Hunter fait ses premiers pas au cinéma. C'est également ce film qui lança la carrière de deux hommes qui figureront quelques années plus tard parmi les plus puissants producteurs d'Hollywood : les frères Bob et Harvey Weinstein.